Voilà une question qui peut être dérangeante... Evidemment, ce n'est pas le but recherché. Mais ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle. Vraiment?!?!? Ce genre de réaction est assez rare, mais cela arrive. Lorsque cela arrive en travaillant avec un(e) praticien(ne), cette personne saura exactement comment réagir et vous guidera au delà de cette réaction. Mais lorsqu'on tapote seul, cela peut être angoissant, voire très angoissant, surtout lorsqu'on en est à ses débuts. AVANT TOUT une petite question : si vraiment cet effet a été déclenché en tapotant, est-ce que cela veut dire que tapoter peut avoir une action ?
En supposant que oui, si tapoter peut avoir une action dans un sens, est-il possible d'agir aussi dans l'autre sens ?
C'est un peu comme un tournevis. Très utile, le tournevis. Mais si vous essayez de dévisser une vis en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, en général mon expérience me dit que vous allez beaucoup vous énerver, pour un résultat décevant. Il vaut mieux tourner dans le bon sens ! Voyons comment « tapoter dans le bon sens ! »
Voici donc une réponse en deux temps :
1. Désamorcer au plus vite cette réaction désagréable.
Si vous avez une réaction de ce type en tapotant seul(e), avant tout respirez. Vous avez pu déclencher cette réaction, donc vous pouvez déclencher son contraire. Voici quelques suggestions pour vous aider :
- Continuez à tapoter, il est important de vous concentrer sur votre respiration. Respirez le plus calmement possible.
- Restez sur le même point le temps d'une respiration, et passez au point suivant avec la respiration suivante.
- Gardez les yeux ouverts, et concentrez votre regard sur quelque chose autour de vous, un objet, une couleur, qui vous calme.
- Sentez vos pieds sur le sol, le siège sur lequel vous êtes assis(e).
- Vous pouvez aussi vous mettre debout et/ou ouvrir vos épaules, si cela vous est possible.
- Répétez en boucle et/ou visualisez un mot ou une phrase courte qui vous convient : « je suis en sécurité ici et maintenant », amour, calme, sérénité... Cela permet de fixer votre cerveau sur une activité précise et stabilisante au lieu de le laisser s'emballer sur toutes sortes de scénarios qui ne sont pas nécessairement rassurants.
- Pressez doucement l'intérieur d'un poinget avec le pouce de la main opposée, on tapotez l'intérieur des deux poignets l'un contre l'autre. (Vous avez déjà vu ces bracelets qu'on peut acheter contre le mal au coeur en voiture? Ils stimulent ce point)
- Vous pouvez aussi utiliser ce point d'urgence : tenez entre le pouce et l'index d'une main la zone qui se situe entre la base du pouce et la base de l'index sur l'autre main.
Une fois le calme revenu, passons à la deuxième étape.
2. Que s'est-il vraiment passé ?
Sans rentrer dans une explication scientifique, il est plus que probable qu'un mot, ou qu'un point d'énergie particulier, ait fait remonter à la surface le souvenir d'un choc, d'un traumatisme, un événement particulièrement difficile pour vous.
Ce souvenir est remonté suffisamment pour provoquer cette réaction physique (la nausée), mais pas suffisamment pour vous permettre de l'identifier consciemment de suite.
Chaque cas est différent, mais ce genre de réaction peut être relié à un souvenir que nous bloquons parce qu'il est trop douloureux.
Vous pouvez vous poser quelques questions en utilisant les indices à votre disposition, à savoir la nausée, indice numéro 1, et le sujet sur lequel vous tapotiez à l'origine, indice numéro 2, dans ce cas la possibilité de tourner la tête et au passage étendre son champ de vision. Voici quelques suggestions :
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Que n'avez vous pas digéré dans votre vie ? (cette série gratuite pourrait se révéler utile)
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Quand avez vous été écoeuré(e) par une situation ou une personne ?
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Qu'est-ce qui pourrait bien vous rester sur l'estomac ?
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Qu'avez-vous du mal à avaler ?
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Avez-vous un jour détourné la tête devant une situation trop difficile ?
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Y a-t-il quelque chose derrière vous qui vous fait peur, au point de déclencher une nausée à l'idée de le regarder ?
Cette liste n'est en aucun cas exhaustive. Adaptez-la à la réaction physique qui vous concerne. Ce ne sont que quelques questions très générales. Peut être qu'en les lisant la lumière s'est faite et vous savez quel est le prochain sujet à tapoter. Ou peut-être pas.
Nous avons facilement tendance à nous cacher à nous même ce qui nous fait trop mal, ou simplement à l'ignorer comme une évidence. Le cas de Louise est un bon exemple. D'elle même, elle n'aurait jamais considéré la possibilité de sentir son corps parfaitement détendu.
C'est pourquoi je vous encourage à décortiquer ce qui se cache derrière votre réaction de préférence avec l'assistance d'un(e) praticien(ne) EFT qui saura vous aiguiller pour aller au fond des choses en toute sécurité, sans réactiver ce genre de sensation peu agréable.
En résumé, est-ce normal d'avoir envie de rendre (ou toute autre réaction physique inconfortable) en tapotant ? Non, en règle générale, mais quand cela arrive, il y a une explication logique. Il « suffit » de la trouver !
Et si c'était pour vous le moment de vous libérer d'un poids et prendre votre envol ?
Rappel : consultez un médecin pour tout problème médical.
Même si à première vue cela peut paraître une approche simpliste basée sur un voeux pieux et parfaitement irréaliste, remis dans le contexte de l'EFT, cette approche ouvre à notre subconscient des possibilités qu'il n'avait pas envisagées jusque là, probablement parce que le problème que vous rencontrez est lié à une réaction que votre subconscient a programmée dans une situation similaire... quand vous aviez entre 0 et 6-7 ans, et ne pouviez pas raisonner comme vous le pouvez en tant qu'adulte.
Les possibilités sont limitées à votre imagination... autrement dit.. sans limites.
Si l'anglais n'est pas un problème pour vous, je vous recommande de lire les explications du Dr. Patricia Carrington, creatrice de l' EFT Choices Method.
"On ne guérit pas de la dépression". "Il va falloir vous habituer à vivre avec.". "Vous devrez prendre ce traitement à vie"... Voici quelques un des "verdicts médicaux" que j'entends. Alors évidemment, quand les personnes qui reçoivent ce diagnostic commencent à chercher d'autres solutions, elles se demandent "est-ce vraiment à vie?". (Je ne peux m'empêcher à chaque fois de sourire en repensant à l'air pour le moins surpris de la psychiatre de la médecine du travail qui a constaté la fin de ma propre dépression...) Ma réponse est en général une variante de "Je ne sais pas, je ne suis ni médecin ni devin, cependant..."
L'étape suivante est habituellement une autre question en retour : "qu'attendez-vous de notre travail ensemble si vous pensez que vous aurez ce problème à vie?". Peu importe "le problème" d'ailleurs. Léger mais désagréable stress quotidien, crises d'anxiété passagères, dépression, crises de panique de plus en plus rapprochées, voire même des diagnostics à priori plus "physiques" tels que douleurs chroniques, dos, cou, épaule, genoux etc... ou même des maladies telles que le cancer. D'ailleurs, si vous cherchez "rémission spontanée" sur internet, on ne vous parlera quasiment que de cancer.
Mais revenons à votre question. Votre dépression/anxiété/panique/douleur etc.. est-elle à vie? Disons que si je pensais que quoi que ce soit est déjà écrit, et que cette "sentence" (ou toute autre, d'ailleurs) est valide, je changerais de métier. Le rôle que j'ai choisi n'est pas de vous convaincre à tout prix. Si vous souhaitez convaincre votre esprit logique, faites des recherches vous même, c'est le plus efficace.
Le rôle que j'ai choisi est de vous accompagner pour trouver VOTRE solution. Car si vous êtes ici, c'est que vous cherchez. Alors voici quelques pistes. Prenez quelques minutes pour les suivre attentivement. Coupez le téléphone et fermez la porte quelques instants. Avant de répondre à chaque question, respirez profondément, tapotez en même temps si vous le pouvez/souhaitez et surtout, surtout, surtout (dois-je le redire?!?!), écoutez la première réponse qui vous vient d'instinct, SANS la juger, sans VOUS juger. Il n'y a ni bonne ni mauvaise réponse, juste VOTRE vérité à cet instant présent. Le même exercice dans quelques temps pourrait bien vous donner des réponses complètement différentes!
1. Que ressentez-vous quand vous pensez "c'est à vie"? Notez-le, chiffrez-le de 0 (aucun ressenti) à 10 (ressenti très fort, qui peut d'ailleurs se traduire physiquement en nausée, battements de coeur etc...). Si cela est trop inconfortable, respirez profondément et tapotez en silence jusqu'à ce que le calme revienne.
2. Que ressentez-vous quand vous pensez "ce n'est pas à vie" ou "je peux changer cela"? Mêmes commentaires, et pour le côté physique, cela pourrait se traduire par un sourire involontaire, une sensation de calme... ou une légère (ou pas si légère) angoisse. Encore une fois, notez sans juger et mesurez.
3. Que préférez vous ressentir? Le fait d'avoir écrit vos deux réponses précédentes peut vous aider à avancer sur les étapes suivantes.
4. Quelle vérité choisissez-vous pour vous même? Je séparerais les réponses possibles en 3 catégories, avec une piste à suivre pour chaque:
a. "C'est à vie et je ne peux rien y faire" : si vous êtes toujours en train de lire, est-il possible qu'il y ait ne serait-ce que 0,001% en vous qui se dit "Et si..."? Et si ce n'était pas VRAIMENT à vie? Et si il y avait quelque part une particule infinitésimale d'espoir? Et si.... Et si.... Dans ce cas, ce sera le premier domaine à tapoter. Par contre selon mon expérience, c'est en général assez difficile à tapoter seul car très profondément enraciné. Demandez de l'aide pour commencer.
b. "Je ne sais pas si c'est à vie, mais je suis prêt(e) à considérer la possibilité d'une solution." : dans ce cas, nous allons pouvoir commencer à travailler! Notez tous les éléments de solution qui vous apparaissent... et tous les "oui mais", tout ce qui vous dit encore "ce n'est pas possible". Pour chaque élément, identifiez et mesurez le(s) sentiment(s) associé(s) et notez éventuellement les souvenirs ou "croyances personnelles" qui remontent ("rien de marche pour moi", "je ne suis pas à la hauteur", "je ne mérite pas de guérir", "C'est de ma faute" etc..)
Reprenez ces deux listes pour tapoter sur chaque élément, ce soir, demain, n'attendez pas trop longtemps.
c. "C'est peut être à vie dans certains cas, mais pas pour moi. Je choisis de trouver ma solution" Là, je crois que vous avez déjà la moitié de la solution! Il ne reste plus qu'à la travailler un peu. Faites le même exercice que pour la réponse précédente, histoire de vérifier si par hasard il n'y aurait pas quelques "oui mais" cachés dans un coin. Et tapotez sur chaque élément de vos deux listes.
Dans tous les cas, si vous avez l'impression d'arriver un jour face à un mur, vous pouvez choisir de vous résigner... ou me contacter et obtenir de l'aide pour passer une étape. Bonne route!
Ceci vous a aidé(e)? Partagez votre expérience
J'ai reçu beaucoup de questions suite à ma conférence au Congrès Virtuel Francophone d'EFT 2013 sur "le Choc du diagnostic". J'ai vu passer cette question sans avoir le temps d'y répondre pendant le congrès, je le fais ici, car la réponse peut intéresser d'autres personnes.
Tout d'abord, vous prenez le problème du bon côté : « sur quoi puis-je tapoter ? » Votre question est déjà le début de la solution.Vous avez déjà compris que votre culpabilité n'aide ni votre fille ni vous, c'est un très grand pas qu'il n'est pas toujours facile de faire.
Ensuite, demandez-vous ce qui déclenche la culpabilité ? Faites une liste écrite de tout ce qui entretient la culpabilité en vous. Aviez vous la SEP avant la naissance de votre fille ? Si oui, une piste à explorer pourrait commencer par :
Même si je me sens coupable/égoïste/irresponsable d'avoir donné naissance à ma fille en sachant que j'avais cette maladie...
Sachez que la transmission génétique de la maladie n'est pas prouvée. Tapotez sur chaque aspect, ou chaque sentiment, séparément. Prenez des notes en indiquant le sentiment et son intensité à l'origine, et la progression jusqu'au 0. Cela vous permet de réaliser que les choses bougent.
Vous sentez-vous coupable de ses souffrances ? Demandez-vous consciemment si votre culpabilité aide à soulager ses souffrances... ou les vôtres ?
Y a-t-il un moment en particulier où vous avez ressenti cette culpabilité ? Peut être à l'annonce du diagnostic ? Dans ce cas, vous pouvez revoir cet événement séparément. Il peut être utile de vous faire aider, en utilisant par exemple le matrix reimprinting. Le témoignage de Mariella lors de la conférence montre qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, même si ça peut être difficile :
« J'ai été trés trés chamboulée [en écoutant la conférence], je tapotais en continu et n'arrivais pas à me calmer, je ressentais une telle pression dans la poitrine, des difficultés à respirer à la fin de la conférence. J'ai suivi vos consignes j'ai continué à tapoter et puis j'ai craqué, les larmes sont montées, j'ai pleuré, ça n'a pas duré mais c'était intense et j'ai ressenti le soulagement instantanément. C'est une grande libération pour moi.
J'ai travaillé sur l'annonce d'un diagnostic de malformation cardiaque chez mon nouveau né il y a de cela 20 ans. ça a été vraiment le choc de ma vie.[...] J'avais besoin de quelque chose de fort pour me redonner confiance. C'est fait, grâce à vous j'ai réussi. »(Bravo et Merci Mariella!!)
Vous pouvez vous procurer l'enregistrement (audio) de la conférence "le choc du diagnostique" ici si vous le souhaitez.
Enfin, la SEP a un avantage (il faut bien qu'il y en ait !). Les symptômes physiques sont en général très clairs et directement mesurables. Observez la réaction de votre corps quand votre culpabilité monte et tapotez systématiquement sur cette réaction en relation avec la culpabilité.
Enfin et surtout, soyez patiente et persistante et ayez un peu de compassion pour la partie de vous qui souffre tellement de cette culpabilité, elle attend votre tendresse depuis tellement longtemps. Tapotez tous les jours un peu sur la culpabilité spécifiquement, et notez vos progrès. Cela peut prendre des semaines... ou quelques jours, voire pourquoi pas, quelques heures... ou moins! C'est en essayant et en restant concentrée sur votre objectif que vous le saurez. Cette série gratuite pour transformer l'inquiétude en amour peut aussi vous aider. Dernière suggestion mais surement pas la moindre : avez-vous un carnet de gratitude? Si non,
Contactez-moi pour tout commentaire et si vous êtes bloquée, n'hésitez pas à vous faire aider.
1. INUTILE d'essayer de convaincre cette personne à tout prix:
S'il n'est pas besoin de "croire en l'EFT" pour que l'EFT aide, nous avons par contre besoin d'être ouvert à la possibilité d'aller mieux. Si vous poussez cette personne trop fort, elle pourrait vouloir vous faire plaisir et essayer. Cependant elle pourrait le faire sans y mettre vraiment tout son cœur, et ça pourrait bien "ne pas marcher". Elle décidera donc que tout ça est vraiment stupide, et pour tout dire, ce sera une preuve de plus que rien ne peut l'aider et que son cas est perdu. C'est un peu comme les régimes yoyo. Non seulement ça ne marche pas, mais ça aggrave les choses. Je sais, je me suis fait avoir avant vous, avec les régimes yoyo d'une part (il y a très longtemps) mais surtout, au début de ma découverte de l'EFT, à vouloir "imposer le bien-être par l'EFT" à des proches ou des moins proches. Ce n'est pas mon choix d'"imposer la guérison" à qui que ce soit, en particulier à quelqu'un qui n'est pas prêt à guérir. Ceci étant dit, la limite entre "s'imposer à quelqu'un" et "aider quelqu'un" est délicate à identifier. Vous seul savez à quel point vous pouvez "soutenir" cette personne sans aller trop loin.
2. Clarifiez les attentes:
Est-ce que la guérison de cette personne est VOTRE objectif ou le SIEN?
Dans la plupart des cas, nous voulons ce qu'il y a de mieux pour ceux que nous aimons, donc nous souhaitons qu'ILS guérissent. Mais je suis désolée de devoir vous informer que nous faisons généralement ce que nous voulons, et rarement ce qu'on nous dit de faire! Vous pouvez donc dire autant que vous le souhaitez à cette personne que l'EFT est vraiment ce qu'il lui faut, au bout du compte, c'est sa décision.
Aussi difficile à imaginer que ce soit, nous avons tous de bonnes raisons de rester malades ou de continuer à faire quelque chose qui n'est pas bon pour nous. La cigarette est l'exemple le plus parlant. Quel fumeur ne dit pas "je devrais vraiment m'arrêter.... ce n'est pas bon pour ma santé... Je pourrais faire tellement de choses avec l'argent que j'économiserais... etc...". Mais en creusant un peu, la situation peut apparaître totalement différente :
"je peux prendre des pauses au travail. Sans la cigarette, je ne m'arrêterais jamais!"; "Ca me donne quelque chose à faire de mes mains quand il y a du monde autour de moi. Sans la cigarette, je ne sais pas quoi faire de mes mains. ", "L'écran de fumée me protège des autres. Sans la cigarette, je serais obligé(e) de soutenir le regard des gens", "Je suis accepté(e) par les gens que je cotoie. Si je ne fumais pas, ils m'exclueraient". etc...
Vu sous cet angle là, qui aurait envie d'arrêter?!?!?
Mais le plus souvent, les raisons sont parfaitement inconscientes et bien plus complexes: telle personne peut croire que son problème, quelqu'il soit, est le seul moyen qu'on s'occupe d'elle (comme souvent la dépression. Je sais maintenant que c'était l'une des raisons qui m'ont longtemps retenue en dépression clinique. Cela semble appartenir à une autre vie...)
Telle autre personne peut (encore une fois, tout ça est inconscient) penser que son problème prouve bien que untel a vraiment tort (ou raison).
Pour telle autre personne, sa maladie est une excellente excuse pour ne pas faire ce qu'elle n'a pas envie de faire, sans avoir à dire non, au risque de blesser quelqu'un. Par exemple : "je ne peux vraiment pas sortir avec vous, je suis tellement fatigué(e)", ou "je ne peux pas m'occuper de mes petits enfants tous les jours de la semaine, j'ai tellement mal à l'épaule".
Telle autre personne peut simplement avoir peur du changement : "J'ai toujours été anxieux(-se). SI je ne l'étais plus, les gens ne me reconnaîtraient plus.... JE ne me reconnaitrais plus.... Je devrais faire des choses que je ne peux pas faire pour le moment... En serai-je capable?...." La liste est interminable.
Ceci dit, l'EFT peut évidemment aider cette personne à identifier ses "raisons cachées" et accélérer le chemin vers la guérison... quand elle le souhaitera.
3. Identifiez ce que VOUS ressentez:
Quand cette personne refuse de faire ce que vous voulez, y compris essayer l'EFT, qu'est-ce que ça vous fait? Quel sentiment remonte? Colère? Déception? Anxiété? Tristesse? Peur de ce que lui amène le futur, à lui/elle et... à vous? Sentiment de ne servir à rien? Frustration? Comment gérez-vous ces sentiments? Est-ce que par hasard l'EFT ne pourrait pas VOUS aider à gérer ces sentiments?
Il pourrait y avoir de multiples bénéfices à ce que vous utilisiez l'EFT pour gérer ces émotions. Pour n'en nommer que quelques uns...
* D'abord, vous pourriez bien vous sentir mieux, ce qui n'a pas de prix, pour vous et pour ceux qui vous entourent, y compris cette personne. * Il pourrait devenir bien plus facile de communiquer avec cette personne. Comment pouvez-vous la soutenir, si vous êtes anxieux(se) ou en colère, même si vous le contrôlez "en tant qu'adulte responsable"? Cette personne pourrait le sentir, se sentir coupable de vos réactions. L'un dans l'autre, vos bonnes intentions pourraient ne pas aller bien loin, voire attiser le problème. * Vous pourriez bien en venir à menez par l'exemple : en supposant que l'EFT vous aide à vous sentir bien malgré la situation, cette personne va bien finir par le remarquer, et un jour elle pourrait bien se dire qu'elle y gouterait volontiers. Et sans l'avoir vu venir, vous réalisez un jour que oui, vous l'avez aidé(e) à retrouver espoir.
4. Et enfin, n'oublions pas que l'EFT N'EST PAS un "médicament miracle"
...et je ne suis pas médecin. L'EFT nous aide à gérer nos émotions et déséquilibres énergétiques. Il se trouve que dans bien des cas, une personne qui trouve un équilibre émotionnel trouve aussi un soulagement au niveau physique, quel que soit le mal-être ou la maladie. Mais d'un autre côté, tout ce que nous traversons nous amène quelque chose.
Il en va de même pour chacun de nous, et nous avons parfois besoin de passer par des moments qui peuvent paraître difficiles et inutiles. Mais une fois la tempête passée, nous réalisons que nous en avons appris quelque chose.
Pour résumer, vous pourriez aider la personne que vous aimeriez voir essayer l'EFT, mais peut-être pas de la manière que vous imaginiez.
J'ai connu une personne un jour qui avait des problèmes de drogue. Je lui faisais des sermons dès que j'en avais l'occasion. Quelques années plus tard, j'ai revu cette personne qui m'a dit en avoir terminé avec la drogue en partie grâce à moi : "ce n'est pas ce que tu disais, c'est qui tu étais". Sans doute l'un des plus précieux compliments que j'aie jamais reçus. Je vous souhaite que la personne à laquelle vous pensez vous fasse un jour un compliment similaire.
J'espère que cet article vous a aidé(e). Pour plus de détail, n'hésitez pas à me contacter.