Beaucoup de personnes s'inquiètent pour quelqu'un d'autre. Oui, il est possible de tapoter pour une autre personne. Il « suffit » de considérer que nous sommes tous connectés au niveau énergétique.
Lire la suite : Doit-on dire « je » ou « il/elle » quand on tapote pour une autre personne?
Voilà une question qui peut être dérangeante... Evidemment, ce n'est pas le but recherché. Mais ce n'est pas forcément une mauvaise nouvelle. Vraiment?!?!? Ce genre de réaction est assez rare, mais cela arrive. Lorsque cela arrive en travaillant avec un(e) praticien(ne), cette personne saura exactement comment réagir et vous guidera au delà de cette réaction. Mais lorsqu'on tapote seul, cela peut être angoissant, voire très angoissant, surtout lorsqu'on en est à ses débuts. AVANT TOUT une petite question : si vraiment cet effet a été déclenché en tapotant, est-ce que cela veut dire que tapoter peut avoir une action ?
En supposant que oui, si tapoter peut avoir une action dans un sens, est-il possible d'agir aussi dans l'autre sens ?
C'est un peu comme un tournevis. Très utile, le tournevis. Mais si vous essayez de dévisser une vis en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre, en général mon expérience me dit que vous allez beaucoup vous énerver, pour un résultat décevant. Il vaut mieux tourner dans le bon sens ! Voyons comment « tapoter dans le bon sens ! »
Voici donc une réponse en deux temps :
1. Désamorcer au plus vite cette réaction désagréable.
Si vous avez une réaction de ce type en tapotant seul(e), avant tout respirez. Vous avez pu déclencher cette réaction, donc vous pouvez déclencher son contraire. Voici quelques suggestions pour vous aider :
- Continuez à tapoter, il est important de vous concentrer sur votre respiration. Respirez le plus calmement possible.
- Restez sur le même point le temps d'une respiration, et passez au point suivant avec la respiration suivante.
- Gardez les yeux ouverts, et concentrez votre regard sur quelque chose autour de vous, un objet, une couleur, qui vous calme.
- Sentez vos pieds sur le sol, le siège sur lequel vous êtes assis(e).
- Vous pouvez aussi vous mettre debout et/ou ouvrir vos épaules, si cela vous est possible.
- Répétez en boucle et/ou visualisez un mot ou une phrase courte qui vous convient : « je suis en sécurité ici et maintenant », amour, calme, sérénité... Cela permet de fixer votre cerveau sur une activité précise et stabilisante au lieu de le laisser s'emballer sur toutes sortes de scénarios qui ne sont pas nécessairement rassurants.
- Pressez doucement l'intérieur d'un poinget avec le pouce de la main opposée, on tapotez l'intérieur des deux poignets l'un contre l'autre. (Vous avez déjà vu ces bracelets qu'on peut acheter contre le mal au coeur en voiture? Ils stimulent ce point)
- Vous pouvez aussi utiliser ce point d'urgence : tenez entre le pouce et l'index d'une main la zone qui se situe entre la base du pouce et la base de l'index sur l'autre main.
Une fois le calme revenu, passons à la deuxième étape.
2. Que s'est-il vraiment passé ?
Sans rentrer dans une explication scientifique, il est plus que probable qu'un mot, ou qu'un point d'énergie particulier, ait fait remonter à la surface le souvenir d'un choc, d'un traumatisme, un événement particulièrement difficile pour vous.
Ce souvenir est remonté suffisamment pour provoquer cette réaction physique (la nausée), mais pas suffisamment pour vous permettre de l'identifier consciemment de suite.
Chaque cas est différent, mais ce genre de réaction peut être relié à un souvenir que nous bloquons parce qu'il est trop douloureux.
Vous pouvez vous poser quelques questions en utilisant les indices à votre disposition, à savoir la nausée, indice numéro 1, et le sujet sur lequel vous tapotiez à l'origine, indice numéro 2, dans ce cas la possibilité de tourner la tête et au passage étendre son champ de vision. Voici quelques suggestions :
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Que n'avez vous pas digéré dans votre vie ? (cette série gratuite pourrait se révéler utile)
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Quand avez vous été écoeuré(e) par une situation ou une personne ?
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Qu'est-ce qui pourrait bien vous rester sur l'estomac ?
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Qu'avez-vous du mal à avaler ?
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Avez-vous un jour détourné la tête devant une situation trop difficile ?
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Y a-t-il quelque chose derrière vous qui vous fait peur, au point de déclencher une nausée à l'idée de le regarder ?
Cette liste n'est en aucun cas exhaustive. Adaptez-la à la réaction physique qui vous concerne. Ce ne sont que quelques questions très générales. Peut être qu'en les lisant la lumière s'est faite et vous savez quel est le prochain sujet à tapoter. Ou peut-être pas.
Nous avons facilement tendance à nous cacher à nous même ce qui nous fait trop mal, ou simplement à l'ignorer comme une évidence. Le cas de Louise est un bon exemple. D'elle même, elle n'aurait jamais considéré la possibilité de sentir son corps parfaitement détendu.
C'est pourquoi je vous encourage à décortiquer ce qui se cache derrière votre réaction de préférence avec l'assistance d'un(e) praticien(ne) EFT qui saura vous aiguiller pour aller au fond des choses en toute sécurité, sans réactiver ce genre de sensation peu agréable.
En résumé, est-ce normal d'avoir envie de rendre (ou toute autre réaction physique inconfortable) en tapotant ? Non, en règle générale, mais quand cela arrive, il y a une explication logique. Il « suffit » de la trouver !
Et si c'était pour vous le moment de vous libérer d'un poids et prendre votre envol ?
Rappel : consultez un médecin pour tout problème médical.
Même si à première vue cela peut paraître une approche simpliste basée sur un voeux pieux et parfaitement irréaliste, remis dans le contexte de l'EFT, cette approche ouvre à notre subconscient des possibilités qu'il n'avait pas envisagées jusque là, probablement parce que le problème que vous rencontrez est lié à une réaction que votre subconscient a programmée dans une situation similaire... quand vous aviez entre 0 et 6-7 ans, et ne pouviez pas raisonner comme vous le pouvez en tant qu'adulte.
Les possibilités sont limitées à votre imagination... autrement dit.. sans limites.
Si l'anglais n'est pas un problème pour vous, je vous recommande de lire les explications du Dr. Patricia Carrington, creatrice de l' EFT Choices Method.
"On ne guérit pas de la dépression". "Il va falloir vous habituer à vivre avec.". "Vous devrez prendre ce traitement à vie"... Voici quelques un des "verdicts médicaux" que j'entends. Alors évidemment, quand les personnes qui reçoivent ce diagnostic commencent à chercher d'autres solutions, elles se demandent "est-ce vraiment à vie?". (Je ne peux m'empêcher à chaque fois de sourire en repensant à l'air pour le moins surpris de la psychiatre de la médecine du travail qui a constaté la fin de ma propre dépression...) Ma réponse est en général une variante de "Je ne sais pas, je ne suis ni médecin ni devin, cependant..."
L'étape suivante est habituellement une autre question en retour : "qu'attendez-vous de notre travail ensemble si vous pensez que vous aurez ce problème à vie?". Peu importe "le problème" d'ailleurs. Léger mais désagréable stress quotidien, crises d'anxiété passagères, dépression, crises de panique de plus en plus rapprochées, voire même des diagnostics à priori plus "physiques" tels que douleurs chroniques, dos, cou, épaule, genoux etc... ou même des maladies telles que le cancer. D'ailleurs, si vous cherchez "rémission spontanée" sur internet, on ne vous parlera quasiment que de cancer.
Mais revenons à votre question. Votre dépression/anxiété/panique/douleur etc.. est-elle à vie? Disons que si je pensais que quoi que ce soit est déjà écrit, et que cette "sentence" (ou toute autre, d'ailleurs) est valide, je changerais de métier. Le rôle que j'ai choisi n'est pas de vous convaincre à tout prix. Si vous souhaitez convaincre votre esprit logique, faites des recherches vous même, c'est le plus efficace.
Le rôle que j'ai choisi est de vous accompagner pour trouver VOTRE solution. Car si vous êtes ici, c'est que vous cherchez. Alors voici quelques pistes. Prenez quelques minutes pour les suivre attentivement. Coupez le téléphone et fermez la porte quelques instants. Avant de répondre à chaque question, respirez profondément, tapotez en même temps si vous le pouvez/souhaitez et surtout, surtout, surtout (dois-je le redire?!?!), écoutez la première réponse qui vous vient d'instinct, SANS la juger, sans VOUS juger. Il n'y a ni bonne ni mauvaise réponse, juste VOTRE vérité à cet instant présent. Le même exercice dans quelques temps pourrait bien vous donner des réponses complètement différentes!
1. Que ressentez-vous quand vous pensez "c'est à vie"? Notez-le, chiffrez-le de 0 (aucun ressenti) à 10 (ressenti très fort, qui peut d'ailleurs se traduire physiquement en nausée, battements de coeur etc...). Si cela est trop inconfortable, respirez profondément et tapotez en silence jusqu'à ce que le calme revienne.
2. Que ressentez-vous quand vous pensez "ce n'est pas à vie" ou "je peux changer cela"? Mêmes commentaires, et pour le côté physique, cela pourrait se traduire par un sourire involontaire, une sensation de calme... ou une légère (ou pas si légère) angoisse. Encore une fois, notez sans juger et mesurez.
3. Que préférez vous ressentir? Le fait d'avoir écrit vos deux réponses précédentes peut vous aider à avancer sur les étapes suivantes.
4. Quelle vérité choisissez-vous pour vous même? Je séparerais les réponses possibles en 3 catégories, avec une piste à suivre pour chaque:
a. "C'est à vie et je ne peux rien y faire" : si vous êtes toujours en train de lire, est-il possible qu'il y ait ne serait-ce que 0,001% en vous qui se dit "Et si..."? Et si ce n'était pas VRAIMENT à vie? Et si il y avait quelque part une particule infinitésimale d'espoir? Et si.... Et si.... Dans ce cas, ce sera le premier domaine à tapoter. Par contre selon mon expérience, c'est en général assez difficile à tapoter seul car très profondément enraciné. Demandez de l'aide pour commencer.
b. "Je ne sais pas si c'est à vie, mais je suis prêt(e) à considérer la possibilité d'une solution." : dans ce cas, nous allons pouvoir commencer à travailler! Notez tous les éléments de solution qui vous apparaissent... et tous les "oui mais", tout ce qui vous dit encore "ce n'est pas possible". Pour chaque élément, identifiez et mesurez le(s) sentiment(s) associé(s) et notez éventuellement les souvenirs ou "croyances personnelles" qui remontent ("rien de marche pour moi", "je ne suis pas à la hauteur", "je ne mérite pas de guérir", "C'est de ma faute" etc..)
Reprenez ces deux listes pour tapoter sur chaque élément, ce soir, demain, n'attendez pas trop longtemps.
c. "C'est peut être à vie dans certains cas, mais pas pour moi. Je choisis de trouver ma solution" Là, je crois que vous avez déjà la moitié de la solution! Il ne reste plus qu'à la travailler un peu. Faites le même exercice que pour la réponse précédente, histoire de vérifier si par hasard il n'y aurait pas quelques "oui mais" cachés dans un coin. Et tapotez sur chaque élément de vos deux listes.
Dans tous les cas, si vous avez l'impression d'arriver un jour face à un mur, vous pouvez choisir de vous résigner... ou me contacter et obtenir de l'aide pour passer une étape. Bonne route!
Ceci vous a aidé(e)? Partagez votre expérience
J'ai reçu beaucoup de questions suite à ma conférence au Congrès Virtuel Francophone d'EFT 2013 sur "le Choc du diagnostic". J'ai vu passer cette question sans avoir le temps d'y répondre pendant le congrès, je le fais ici, car la réponse peut intéresser d'autres personnes.
Tout d'abord, vous prenez le problème du bon côté : « sur quoi puis-je tapoter ? » Votre question est déjà le début de la solution.Vous avez déjà compris que votre culpabilité n'aide ni votre fille ni vous, c'est un très grand pas qu'il n'est pas toujours facile de faire.
Ensuite, demandez-vous ce qui déclenche la culpabilité ? Faites une liste écrite de tout ce qui entretient la culpabilité en vous. Aviez vous la SEP avant la naissance de votre fille ? Si oui, une piste à explorer pourrait commencer par :
Même si je me sens coupable/égoïste/irresponsable d'avoir donné naissance à ma fille en sachant que j'avais cette maladie...
Sachez que la transmission génétique de la maladie n'est pas prouvée. Tapotez sur chaque aspect, ou chaque sentiment, séparément. Prenez des notes en indiquant le sentiment et son intensité à l'origine, et la progression jusqu'au 0. Cela vous permet de réaliser que les choses bougent.
Vous sentez-vous coupable de ses souffrances ? Demandez-vous consciemment si votre culpabilité aide à soulager ses souffrances... ou les vôtres ?
Y a-t-il un moment en particulier où vous avez ressenti cette culpabilité ? Peut être à l'annonce du diagnostic ? Dans ce cas, vous pouvez revoir cet événement séparément. Il peut être utile de vous faire aider, en utilisant par exemple le matrix reimprinting. Le témoignage de Mariella lors de la conférence montre qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire, même si ça peut être difficile :
« J'ai été trés trés chamboulée [en écoutant la conférence], je tapotais en continu et n'arrivais pas à me calmer, je ressentais une telle pression dans la poitrine, des difficultés à respirer à la fin de la conférence. J'ai suivi vos consignes j'ai continué à tapoter et puis j'ai craqué, les larmes sont montées, j'ai pleuré, ça n'a pas duré mais c'était intense et j'ai ressenti le soulagement instantanément. C'est une grande libération pour moi.
J'ai travaillé sur l'annonce d'un diagnostic de malformation cardiaque chez mon nouveau né il y a de cela 20 ans. ça a été vraiment le choc de ma vie.[...] J'avais besoin de quelque chose de fort pour me redonner confiance. C'est fait, grâce à vous j'ai réussi. »(Bravo et Merci Mariella!!)
Vous pouvez vous procurer l'enregistrement (audio) de la conférence "le choc du diagnostique" ici si vous le souhaitez.
Enfin, la SEP a un avantage (il faut bien qu'il y en ait !). Les symptômes physiques sont en général très clairs et directement mesurables. Observez la réaction de votre corps quand votre culpabilité monte et tapotez systématiquement sur cette réaction en relation avec la culpabilité.
Enfin et surtout, soyez patiente et persistante et ayez un peu de compassion pour la partie de vous qui souffre tellement de cette culpabilité, elle attend votre tendresse depuis tellement longtemps. Tapotez tous les jours un peu sur la culpabilité spécifiquement, et notez vos progrès. Cela peut prendre des semaines... ou quelques jours, voire pourquoi pas, quelques heures... ou moins! C'est en essayant et en restant concentrée sur votre objectif que vous le saurez. Cette série gratuite pour transformer l'inquiétude en amour peut aussi vous aider. Dernière suggestion mais surement pas la moindre : avez-vous un carnet de gratitude? Si non,
Contactez-moi pour tout commentaire et si vous êtes bloquée, n'hésitez pas à vous faire aider.
1. INUTILE d'essayer de convaincre cette personne à tout prix:
S'il n'est pas besoin de "croire en l'EFT" pour que l'EFT aide, nous avons par contre besoin d'être ouvert à la possibilité d'aller mieux. Si vous poussez cette personne trop fort, elle pourrait vouloir vous faire plaisir et essayer. Cependant elle pourrait le faire sans y mettre vraiment tout son cœur, et ça pourrait bien "ne pas marcher". Elle décidera donc que tout ça est vraiment stupide, et pour tout dire, ce sera une preuve de plus que rien ne peut l'aider et que son cas est perdu. C'est un peu comme les régimes yoyo. Non seulement ça ne marche pas, mais ça aggrave les choses. Je sais, je me suis fait avoir avant vous, avec les régimes yoyo d'une part (il y a très longtemps) mais surtout, au début de ma découverte de l'EFT, à vouloir "imposer le bien-être par l'EFT" à des proches ou des moins proches. Ce n'est pas mon choix d'"imposer la guérison" à qui que ce soit, en particulier à quelqu'un qui n'est pas prêt à guérir. Ceci étant dit, la limite entre "s'imposer à quelqu'un" et "aider quelqu'un" est délicate à identifier. Vous seul savez à quel point vous pouvez "soutenir" cette personne sans aller trop loin.
2. Clarifiez les attentes:
Est-ce que la guérison de cette personne est VOTRE objectif ou le SIEN?
Dans la plupart des cas, nous voulons ce qu'il y a de mieux pour ceux que nous aimons, donc nous souhaitons qu'ILS guérissent. Mais je suis désolée de devoir vous informer que nous faisons généralement ce que nous voulons, et rarement ce qu'on nous dit de faire! Vous pouvez donc dire autant que vous le souhaitez à cette personne que l'EFT est vraiment ce qu'il lui faut, au bout du compte, c'est sa décision.
Aussi difficile à imaginer que ce soit, nous avons tous de bonnes raisons de rester malades ou de continuer à faire quelque chose qui n'est pas bon pour nous. La cigarette est l'exemple le plus parlant. Quel fumeur ne dit pas "je devrais vraiment m'arrêter.... ce n'est pas bon pour ma santé... Je pourrais faire tellement de choses avec l'argent que j'économiserais... etc...". Mais en creusant un peu, la situation peut apparaître totalement différente :
"je peux prendre des pauses au travail. Sans la cigarette, je ne m'arrêterais jamais!"; "Ca me donne quelque chose à faire de mes mains quand il y a du monde autour de moi. Sans la cigarette, je ne sais pas quoi faire de mes mains. ", "L'écran de fumée me protège des autres. Sans la cigarette, je serais obligé(e) de soutenir le regard des gens", "Je suis accepté(e) par les gens que je cotoie. Si je ne fumais pas, ils m'exclueraient". etc...
Vu sous cet angle là, qui aurait envie d'arrêter?!?!?
Mais le plus souvent, les raisons sont parfaitement inconscientes et bien plus complexes: telle personne peut croire que son problème, quelqu'il soit, est le seul moyen qu'on s'occupe d'elle (comme souvent la dépression. Je sais maintenant que c'était l'une des raisons qui m'ont longtemps retenue en dépression clinique. Cela semble appartenir à une autre vie...)
Telle autre personne peut (encore une fois, tout ça est inconscient) penser que son problème prouve bien que untel a vraiment tort (ou raison).
Pour telle autre personne, sa maladie est une excellente excuse pour ne pas faire ce qu'elle n'a pas envie de faire, sans avoir à dire non, au risque de blesser quelqu'un. Par exemple : "je ne peux vraiment pas sortir avec vous, je suis tellement fatigué(e)", ou "je ne peux pas m'occuper de mes petits enfants tous les jours de la semaine, j'ai tellement mal à l'épaule".
Telle autre personne peut simplement avoir peur du changement : "J'ai toujours été anxieux(-se). SI je ne l'étais plus, les gens ne me reconnaîtraient plus.... JE ne me reconnaitrais plus.... Je devrais faire des choses que je ne peux pas faire pour le moment... En serai-je capable?...." La liste est interminable.
Ceci dit, l'EFT peut évidemment aider cette personne à identifier ses "raisons cachées" et accélérer le chemin vers la guérison... quand elle le souhaitera.
3. Identifiez ce que VOUS ressentez:
Quand cette personne refuse de faire ce que vous voulez, y compris essayer l'EFT, qu'est-ce que ça vous fait? Quel sentiment remonte? Colère? Déception? Anxiété? Tristesse? Peur de ce que lui amène le futur, à lui/elle et... à vous? Sentiment de ne servir à rien? Frustration? Comment gérez-vous ces sentiments? Est-ce que par hasard l'EFT ne pourrait pas VOUS aider à gérer ces sentiments?
Il pourrait y avoir de multiples bénéfices à ce que vous utilisiez l'EFT pour gérer ces émotions. Pour n'en nommer que quelques uns...
* D'abord, vous pourriez bien vous sentir mieux, ce qui n'a pas de prix, pour vous et pour ceux qui vous entourent, y compris cette personne. * Il pourrait devenir bien plus facile de communiquer avec cette personne. Comment pouvez-vous la soutenir, si vous êtes anxieux(se) ou en colère, même si vous le contrôlez "en tant qu'adulte responsable"? Cette personne pourrait le sentir, se sentir coupable de vos réactions. L'un dans l'autre, vos bonnes intentions pourraient ne pas aller bien loin, voire attiser le problème. * Vous pourriez bien en venir à menez par l'exemple : en supposant que l'EFT vous aide à vous sentir bien malgré la situation, cette personne va bien finir par le remarquer, et un jour elle pourrait bien se dire qu'elle y gouterait volontiers. Et sans l'avoir vu venir, vous réalisez un jour que oui, vous l'avez aidé(e) à retrouver espoir.
4. Et enfin, n'oublions pas que l'EFT N'EST PAS un "médicament miracle"
...et je ne suis pas médecin. L'EFT nous aide à gérer nos émotions et déséquilibres énergétiques. Il se trouve que dans bien des cas, une personne qui trouve un équilibre émotionnel trouve aussi un soulagement au niveau physique, quel que soit le mal-être ou la maladie. Mais d'un autre côté, tout ce que nous traversons nous amène quelque chose.
Il en va de même pour chacun de nous, et nous avons parfois besoin de passer par des moments qui peuvent paraître difficiles et inutiles. Mais une fois la tempête passée, nous réalisons que nous en avons appris quelque chose.
Pour résumer, vous pourriez aider la personne que vous aimeriez voir essayer l'EFT, mais peut-être pas de la manière que vous imaginiez.
J'ai connu une personne un jour qui avait des problèmes de drogue. Je lui faisais des sermons dès que j'en avais l'occasion. Quelques années plus tard, j'ai revu cette personne qui m'a dit en avoir terminé avec la drogue en partie grâce à moi : "ce n'est pas ce que tu disais, c'est qui tu étais". Sans doute l'un des plus précieux compliments que j'aie jamais reçus. Je vous souhaite que la personne à laquelle vous pensez vous fasse un jour un compliment similaire.
J'espère que cet article vous a aidé(e). Pour plus de détail, n'hésitez pas à me contacter.
Ce "thermomètre" a été créé par un psychologue américain, pour aider à mesurer notre bienêtre et évaluer les progrès .
Cette échelle va de 0 à 10, ) état équivalent à une détresse inexistante (et donc le parfait bien-être), et 10 une détresse incontrôlable.
Lorsqu'on parle avec un enfant qui ne contrôle pas encore bien les chiffres, la solution est d'avoir les bras grand ouverts pour 10 (un GRAND problème) et de les refermer progressivement jsuqu'à ce que les mains dse touchent (plus de problème du tout!)
Il est intéressant de constater qu'une "vague douleur" peut être mesurée à 2 par certains et 5 par d'autres, selon les personalités et les cultures...
Plus d'information :
Sur le créateur de cette échelle Joseph Wolpe
La plupart d'entre nous avons appris à nous soigner avec la médecine allopathique, en clair: les médicaments et traitements dits « classiques ». Si vous lisez ceci, c'est que vous êtes partis à la recherche d'autres solutions. Vous avez découvert d'autres méthodes qui peuvent aborder chaque problème sous des angles différents tels que :
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Physique : ostéopathie etc..
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Chimique : plantes, compléments alimentaires...
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«Energétique » comme l'EFT bien sur, mais aussi Reiki, Acupuncture et autres,
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et d'autres ?...
Devant une situation compliquée, vous ne savez que choisir.
L'EFT est une méthode merveilleuse, qui peut aider dans bien des situations. Cependant, aucune solution ne saurait répondre à 100% des problèmes. Par ailleurs, Rome ne s'est pas construite en un jour dit-on, et même si une personne décide de s'affranchir dans une certaine mesure de la médecine classique, ce n'est pas forcément facile ou immédiat. Le cas de Marguerite en est un bon exemple. Beaucoup de paramètres entrent en jeu : ce que nous avons appris dans notre enfance, les conseils (voire la pression) du monde médical ou de proches qui ne souhaitent pas explorer d'autres possibilités, la presse qui peut véhiculer des informations partiellement fausses, positives ou négatives, sur chaque solution.
Un autre élément à considérer est... l'effet placébo (du latin « je plairai »). Dans notre culture, il peut être utilisé avec ironie, voire cynisme, quand quelqu'un se trouve « guéri » alors que le médicament qui a été administré n'avait aucun élément actif. Et alors ? Est-ce si ridicule ? La guérison n'est-elle pas l'objectif ultime ? Ne vous êtes-vous jamais senti « mieux » simplement en allant chez le médecin ? Et si nous l'utilisions à notre avantage?
Pour en revenir à la question initiale, médicament ou pas, quelle est LA bonne solution ? Selon moi la bonne solution est celle en laquelle vous croyez !
Si vous croyez dur comme fer qu'un médicament ne peut résoudre le problème, prendre ce médicament vous amènera frustration, angoisse, colère et autres. Cela va fortement limiter son efficacité, car votre système sera trop occupé à gérer toutes ces émotions négatives. C'est l'effet « nocebo » (du latin : « je nuirai » ), moins connu mais tout aussi efficace que le placebo.
Si au contraire vous croyez dur comme fer qu'un médicament peut vous aider à résoudre le problème, alors ne pas le prendre vous prive de cette possibilité et peut engendrer les mêmes sentiments de frustration, angoisse, colère et autres. Quelle que soit la méthode alternative que vous choisirez, son efficacité aussi sera limitée, par la vertu du même effet nocebo.
Vous lisez cet article c'est donc que vous hésitez. Demandez-vous pourquoi ? Est-ce que vous vous sentiriez « coupable » de ne pas prendre de médicament parce que cela va inquiéter vos proches, ou au contraire « coupable » de prendre un médicament parce que vous préféreriez une médecines alternative ? Outre la culpabilité, explorez la peur de trahir proches ou médecins, les sentiments de méfiance, de doute, de contrôle... Autant d'éléments à tapoter si besoin est pour prendre votre décision... EN PARFAIT ACCORD AVEC VOUS MEME.
Le reste suivra de fait... Cette série EFT gratuite pourrait aussi aider.
Cela vous a-t-il aidé ? Commentez-ci dessous ou contactez-moi ici en citant cet article.
A l'origine, il voulait se débarrasser d'une profonde anxiété qui se traduisait en douleurs physiques. Et effectivement, après avoir commencé à tapoter, les douleurs et l'anxiété sont parties. Cependant, elles ont emmené avec elle toute autre émotion, laissant Jean-Paul perdu devant sa nouvelle question : « et maintenant, je fais quoi, moi ??!? ».
Le simple fait que deux personnes aient une réaction radicalement opposée à l'EFT souligne deux points : 1. l' EFT « fait quelque chose », et 2. comme pour tout le reste dans la vie, chacun de nous y répond de manière très personnelle, selon notre histoire personnelle, nos croyances à propos de la vie et à propos de nous mêmes et bien d'autres dritères. L'EFT N'A AUNCUNE FORCE en soi. L'EFT, comme tout autre outil, a la force que nous lui prêtons, consciemment ou non, et en fonction de notre utilisation.
On peut se demander pourquoi Jean-Paul a eu cette réaction. Son objectif identifié était l'élimination de cette profonde anxiété. Il l'a souhaitée, et son souhait a été exaucé. Cependant, à son insu, cette anxiété peut avoir caché quelque chose de plus profond, quelque chose qui est trop gros pour le voir directement. Si cela vous arrive, faites comme Jean-Paul, demandez ! D'ailleurs, bien qu'il « n'arrive à rien » en tapotant de son côté, quand nous avons commencé à tapoter ensemble, il constata immédiatement une réaction émotionnelle.
Jean-Paul n'est pas seul devant ce problème. Au moment où j'écris ceci, il a encore beaucoup de choses à tapoter et travailler, seul et avec le soutien d'une personne de confiance quand il se retrouve à nouveau bloqué. Mais le principal est qu'il se concentre sur ce qu'il veut réellement, ce que nous voulons tous au bout du compte : le vrai bonheur, quelle qu'en soit la forme pour chacun de nous. Si vous rencontrez un problème similaire, voici quelques suggestions :
- 1. Notez que ceci est UNE ETAPE sur votre route vers « la guérison », pas l'étape finale. Tant que vous êtes vivant, vous avez encore beaucoup d'étapes à parcourir.
- 2. Vous avez un choix : (A) Arrêter votre recherche du bien-être ici (« ça ne marche jamais pour moi de toutes les façons ! ») ou (B) continuer, utiliser votre réaction comme un indice pour poursuivre votre exploration. ("Même si ça n'a jamais marché pour moi jusqu'à maintenant, je suis `a un nouveau point de départ, et si....")Que choisissez-VOUS ?
- 3. Si vous êtes toujours en train de lire, je suppose que vous avez choisi (B). Alors recherchez un soutien, contactez-moi, parlez à d'autres tapoteurs si vous en connaissez, Ils pourraient vous donner des indices et des idées pour déclencher des réactions sur lesquelles pour pourrez agir.
- 4. Demandez-vous « qu'est-ce qui me fait réagir ainsi ? ». Listez tous les problèmes et traumatismes auxquels vous pouvez penser, même s'ils ne déclenchent pas d'émotions négatives à cet instant. Si vous pensez au dessin que votre mère n'a pas admiré à sa juste valeur quand vous aviez 5 ans, alors, c'est qu'une émotion quelconque y reste attachée. C'EST DONC IMPORTANT pour vous, même si en tant qu'adulte vous trouvez ceci ridicule et sans importance. Listez aussi vos croyances limitantes personnelles telles que « je ne suis jamais assez bien », « je suis un cas désespéré », « si ça pouvait se guérir ça se saurait », etc... Ces deux listes seront précieuses pour vous permettre de suivre vos progrès et de vérifier que ces éléments sont vraiment résolus pour vous.
- 5. Continuez à tapoter, méditer, respirer, utiliser l'ho'oponopono, etc.. Créez votre propre recette. Tout ce qui vous fait du bien est bon. Bien sûr, je préconise une double dose d'EFT ! Utilisez les Tapo-trucs qui vous plaisent dans la FAQ.
- 6. Trouvez quelqu'un pour vous aider. Si vous conduisez, rappelez-vous vos débuts au volant. Une fois que vous aviez compris les bases, vous pouviez plus ou moins aller de A à B, mais votre auto-école vous a permis de conduire en toute sécurité, d'identifier les dangers qui arrivaient jusqu'à ce que vous soyez capable de les identifier vous-même. L'expérience vous a appris beaucoup depuis. Tapoter, c'est comme conduire. Il est important d'avoir de l'aide au début, un soutien continu est utile, mais au bout du compte, VOUS tenez le volant, donc VOUS tenez la solution !
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Cette source se trouve généralement liée à un événement de notre enfance, mais pas forcément. En utilisant l"EFT, nous réglons le problème d'origine sur la personne que nous étions à ce moment là, notre "ECHO". Nous ne sommes plus cette personne, mais cette personne fait encore partie de nous, et plus précisément le comportement et les croyances appris ce jour là est toujours actif en nous.
Exemple : Paul, un enfant de 5 ans s'entend dire par une maîtresse d'école qu'il est méchant et stupide. Simple histoire de gamins direz-vous. Peut-être. Mais si Paul est particulièrement fragile à ce moment précis, il peut prendre cette remarque très au sérieux, du haut de ses 5 ans. Tellement sérieusement qu'il l'enregistre comme LA vérité, ou plus exactement SA vérité. LA formule qui s'appliquera à la première occasion quand il éprouve le besoin de se mesurer. En poussant les choses, Paul pourrait très bien se retrouver à 30 ans avec une impossibilité d'établir une relation durable ou de garder son travail. Nous avons tous eu des petites phrases plus ou moins innocentes qui sont restées dans notre mémoire. Nous en rions maintenant, nous sommes "grands", mais il en reste parfois des séquelles désagréables.
Cette méthode nous donne une seconde chance de revoir la réaction que nous avons eue à ce moment, et la changer en fonction de la sagesse et de la maturité que nous avons accquises depuis. Nous ne changeons pas les faits de l'époque, mais nous changeons notre réaction à cette situation et la manière dont nous la percevons.
En utilisant la technique du Matrix Reimprinting, Paul, avec la sagesse de ses 30 ans, va communiquer avec le petit Paul de 5 ans qui est en lui, et l'aider à remettre la petite phrase à sa place... une petite phrase sans importance, et qui n'a rien à voir avec qui Paul est vraiment. Il va se "reprogrammer". Ainsi, ce qui a été un souvenir traumatisant peut devenir un non-événement.
Si vous souhaitez savoir comment cette méthode peut vous aider, contactez-moi.
Quand nous commençons à utiliser l'EFT, certains d'entre nous ont des réaction très fortes. Ces réactions peuvent être de nature émotionnelle ou physique. Elles peuvent être immédiates ou s'étaler dans le temps surtout au début. Pourquoi, et que peut-on y faire ?
POURQUOI ?
Comme le dit Gary Craig, fondateur de l'EFT, tapoter c'est un peu comme de nettoyer une forêt. On trouve des tas de choses dans une forêt, de toutes les tailles et de toutes les formes.
Les mauvaises herbes: ce sont les petits ennuis de la vie. Par exemple, un enfant qui a temporairement perdu un jouet mais le retrouve rapidement, la peur est vite étouffée. Ca pourrait être un pneu à plat, un jour où vous avez du temps devant vous et vous avez tous les moyens à votre disposition pour faire la réparation. C'est agaçant, mais plutôt facile à régler. Pas de souci, il suffit de piétiner la mauvaise herbe.
Ronces et buissons épineux : ce sont des soucis un peu plus encombrants. Nous n'en voyons peut être pas les racines, mais ils piquent ! Ils poussent de manière insidieuse, se reproduisent joyeusement et ont tendance à tout envahir si nous n'y faisons pas attention. Prenons le cas de Noël, qui a renversé un verre d'eau quand il avait 6 ans. Sa tante Rosie a fait un commentaire sur la maladresse du gamin. Pour la plupart des gamins, ce ne serait pas très important. La remarque n'était même pas dite de façon blessante. Mais Noël est particulièrement sensible car son chat est mort ce jour là. Le commentaire est vite « oublié », mais chaque fois que Noël voit une personne qui lui rappelle vaguement sa tante Rosie, à chaque fois qu'un enfant renverse un verre d'eau, il a ce vague sentiment de malaise. Ce n'est pas très important, mais le sentiment se développe insidieusement en anxiété légère. L'anxiété se nourrit d'autres événements qu'il rencontre dans sa vie. Et un jour, cela devient une anxiété plus importante. Encore une fois, c'est la réaction de Noël. So copain Kurt n'aurait même pas entendu le commentaire.
Ou bien prenez l'exemple de Marguerite (cliquez ici pour son étude de cas). Elle est beaucoup plus grande que les autres. A l'école, les autres enfants s'en servaient contre elle et partout où elle allait, elle se sentait mal à l'aise. Sa taille était un tel désavantage pour elle que chaque cellule de son corps essayait de la diminuer. Elle en porte littéralement le poids sur ses épaules, et développe une douleur d'arthrose. Un buisson bien épineux.
Petits et grands arbres : Ils vont du frêle bouleau au chêne fort et solidement ancré, ou encore à ces colonies de peupliers dont l'une est considérée comme l'être vivant le plus vieux et le plus lourd du monde. On voit des milliers d'arbres, et pourtant, ce n'est qu'un unique système racinaire. (80 000 ans, qui dit mieux question longévité? Cliquez ici pour en savoir plus). Pour en revenir à notre comparaison, cela pourrait correspondre à l'histoire de Noël, si c'était arrivé dans des circonstances différentes qui auraient fait qu'il aurait pris la remarque tellement à cœur qu'il en serait resté très incertain dans chacun de ses mouvements ou chacun des ses mots. Il n'y a qu'à voir le cas de Soairse (cliquez ici pour en savoir plus) pour voir que c'est tout à fait possible. Et bien sur, à l'extrême il y a tous les traumatismes identifiés comme tels, comme le décès d'un être cher, les maltraitances qu'elles soient sexuelles ou non, un divorce, un accident de voiture...
Et alors ?
Quand nous commençons à tapoter, nous accédons à notre subconscient, là où toute notre histoire est stockée, avec les souvenirs et sentiments associés. Même si nous n'en identifions pas immédiatement la source, ces sentiments commencent à remonter, et peuvent devenir encombrants. En enlevant une ronce, vous vous retrouvez tout à coup face à un baobab !
Souvenez-vous cependant que l'EFT ne CREE pas ces émotions, elle ne fait que les faire remonter à la surface, de manière à pouvoir vraiment les guérir et que vous puissiez vous en libérer.
QU'EST-CE QUE JE PEUX Y FAIRE ALORS ?
Selon votre personnalité et vos préférences, il y a bien des manières d'aller au delà de ce passage difficile. Considérez l'EFT comme un couteau suisse. Il y a des tas de manières différentes de l'utiliser.
Technique 1 – Foncer !
Peut-être que votre priorité est d'en sortir au plus vite, quelle que soit l'intensité de l'exercice. Prenez le souvenir le plus douloureux que vous ayez en mémoire. Encore une fois selon votre personnalité, vous pouvez vous attendre à des montagnes russes émotionnelles, ou cela peut se passer tout en douceur. Seule l'expérience vous le dira, nous sommes tous différents. Pour certains, les sentiments remontent instantanément... et le soulagement suit juste derrière. Pour d'autres, cela prend plus longtemps et ils le ressentent pendant quelques temps dans la vie de tous les jours. Certaines personnes ressentent même des symptômes similaires à une désintoxication ou un sevrage, avec des douleurs physiques, qui ensuite disparaissent. On peut évidemment alors tapoter sur ces symptômes.
La différence avec les effets secondaires des médicaments est que cela ne laisse jamais de dommages à long terme, au contraire. Chaque petite réaction est une opportunité pour nettoyer un souvenir encombrant., et éliminer quelques mauvaises herbes et ronciers dans votre forêt. Un avis cependant, si vous avez souffert d'un traumatisme important, je vous suggère fortement de demander le soutien soit d'une personne de confiance soit d'un(e) professionnel(le). Quoi que vous décidiez, souvenez vous toujours que vous gardez la pleine responsabilité de votre bien-être.
Technique 2 – Dégager les environs :
D'accord, cette histoire de montagne russes émotionnelle vous effraie, ce n'est pas votre genre, vous ne pouvez pas faire face à un tel choc. Prenez un chemin détourné. Commencez par considérer des souvenirs d'intensité mineure et en nettoyer les effets négatifs. Un bon exemple est la session de Anne, mère de Tessa (cliquez ici pour l'étude de cas complète). Tessa (9 ans) avait des problèmes en Maths. Nous avons fait une séance avec sa maman Anne, qui n'était pas particulièrement traumatisée par le souvenir d'un échec en maths dans sa propre enfance, mais se trouva néanmoins surprise de constater qu'après avoir tapoté dessus, elle se sentait beaucoup plus légère. Avec le temps, vous apprendrez à vous connaître et à développer votre PROPRE manière d'utiliser l'EFT pour vous même. Et un jour, soit vous serez prêt(e) à faire face au « grand problème », soit vous vous rendrez compte que l'effet de généralisation a travaillé pour vous : à force de nettoyer toutes les ronces autour autour, votre baobab, ayant perdu ses protections, s'est effondré tout seul.
Technique 3 – A petit pas :
Même l'idée de dégager les environs est encore trop difficile pour vous. Alors prenez un chemin encore plus doux. Utilisez la série de gratitude, la série positive, l'ho'oponopono à chaque fois que quelque chose arrive. Vous trouverez d'autres idées dans le chapitre FAQ en cliquant ici.. Nettoyez les petits soucis quand ils se présentent. Les douleurs physiques sont aussi de bonnes cibles. Avec le temps, vous vous sentirez plus en sécurité et plus fort(e) pour arriver aux colonies de peupliers et aux chênes de votre forêt.
Dans tous les cas, si vous avez l'impression de ne pas progresser aussi bien que vous le souhaiteriez, demandez du soutien à un(e) praticien(ne) de confiance.
Est-ce que cela vous a aidé(e) ? Commentez-ci dessous ou contactez-moi ici en citant cet article.
OBJECTIF : L'idée est simplement de tapoter méthodiquement pour évacuer tous les sentiments négatifs et/ou croyances limitantes attachés à vos souvenirs. Cela semble impossible? Pas de souci, avec cette méthode, c'est tout à fait possible!
POURQUOI : Nous utilisons facilement notre cerveau pour raisonner : “le passé est passé, et nous ne pouvons rien faire pour le changer”. Ou bien “avec le recul ce n'est pas bien grave après tout”. Et pourtant, nous portons en nous tous ces ressentis qui nourrissent à notre insu notre mode de pensée, affectent parfois notre santé, ou sapent notre énergie. Les souvenirs concernés ne sont pas forcément de grands traumatismes qui hantent nos nuits. Cependant les évacuer en tapotant peut apporter des bénéfices intéressants, tels qu'enlever un poids de la poitrine (comme pour Anne et sa recette de glace, ou Mary et son escalier mécanique), devenir moins agressive de manière tellement visible que vos amis le remarquent immédiatement (comme pour Marguerite et ses soucis d'adolescente trop grande) ou nous redonner confiance en nous (comme pour Ger avec ses souvenirs d'école), et bien d'autres encore...
COMMENT FAIRE ? Le processus consiste en deux étapes de taille, mais nous allons le suivre à petits pas, à VOTRE rythme.
1ière étape : Ecrire LA liste Listez par écrit tous les souvenirs qui vous viennent à l'esprit et vous soucient, aussi peu que ce soit. Donnez à chaque souvenir un titre descriptif, le ou les sentiments associés si vous pouvez les identifier, et l'intensité que vous ressentez en vous concentrant sur ce souvenir précis. Il peut s'agit de souvenirs très anciens ou … qui datent juste d'hier !
Voici quelques exemples : « Caroline a pris ma poupée quand j'avais 5 ans – Colère 2 », « Jean a dit devant les autres que j'étais grosse quand j'avais 15 ans - Colère 8, honte 9, tristesse 6 », « J'ai bégayé en faisant un discours le jour du mariage de Louis - 8 » (il se peut que les sentiments ne soient pas toujours très clairs. Honte ? Tristesse ? Sentiment de solitude ? Peur du regard des autres ? ...). Je suggère aussi d'ajouter les « histoires de famille » avec lesquelles vous ne vous sentez pas très à l'aise, telles que «Tante Cunégonde s'est suicidée – tristesse 5 », « mes parents ne pouvaient pas payer le loyer – colère 3, peur 8 », « tout le monde meurt jeune dans ma famille - peur 10 », etc... Si un souvenir remonte à ce moment là mais qu'il vous semble insignifiant, écrivez-le quand même. S'il vous vient à l'esprit pile à cet instant, il peut cacher quelque chose, comme pour Anne, Mary, Marguerite, Ger et bien d'autres. En tant qu'adultes, nous pouvons juger certains événements comme mineurs, alors que pour l'enfant que nous étions, cela a laissé une profonde blessure. Si votre liste est terminée en quelques minutes ou après une demi-page, il se peut qu'elle ne soit pas complète... Avec un petit effort, on arrive facilement à une centaine de souvenirs, voir 200 ou plus. Aucun événement n'est « trop petit » s'il vous vient à l'esprit. Quand l'inspiration n'y est plus ou que votre temps est écoulé, laissez la liste de côté, et revenez-y chaque jour pendant quelques temps, en rajoutant ce qui vous est revenu à l'esprit entre temps.
2ième Etape : Tapoter et nettoyer Une fois que votre liste est aussi complète que possible, prenez chaque élément, sentiment, souvenir, et tapotez jusqu'à ce que, comme le dit Gary, « soit cela vous fait rire, soit vous n'y pensez vraiment plus ». Commencez avec les plus intenses, à moins que ce ne soit trop difficile. Dans ce cas contactez moi pour y travailler ensemble et passez à quelque chose de plus abordable pour vous.
QUAND et COMBIEN DE TEMPS : Gary suggère de tapoter sur un à trois événements pas jour pendant au moins 3 mois. Faites le calcul, cela vous fait entre 90 et 270 problèmes résolus ! Selon moi, il est important de vous offrir 10-30 minutes par jour TOUS LES JOURS. Si un souvenir vous laisse un certain malaise à la fin de votre séance quotidienne, vous pouvez bien sûr continuer à tapoter, mais vous n'en avez peut être pas le temps. Ceci dit, combien de temps avez-vous porté toutes ces blessures en vous? Alors un jour de plus ou de moins... Terminez toujours sur une note positive cependant. Vous allez découvrir que certains sentiments désagréables disparaissent en quelques instants, et d'autre prennent plus longtemps. Par exemple, vous pourriez découvrir qu'un événement qui semblait vraiment mineur cache en fait beaucoup de sentiments plus difficiles que vous ne l'auriez pensé, voire même d'autres souvenirs "oubliés". Vous pouvez aussi découvrir que, après avoir tapoté quelques temps, un événement qui vous paraissait très intense au début, et sur lequel vous n'avez pas encore travaillé, n'est plus si intense du tout, alors que vous n'avez pas tapoté dessus spécifiquement. C'est l'effet de généralisation (un effet secondaire de l'EFT qui me plait bien!) Pour découvrir tout cela, une seule solution : commencez ! Même 10 minutes à la fois.
QU'EST-CE QUE CE TRAVAIL VA VOUS APPORTER ? Pourquoi êtes vous en train de lire cet article ? Peut être cherchez vous un meilleur bien-être physique, qu'il s'agisse de sommeil, de douleurs, de problèmes de poids... ou un meilleur bien-être émotionnel, comme par exemple plus de confiance en vous, plus de patience (avec vous-même autant que pour les autres...), moins de stress dans vos réactions quotidiennes... Tout cela peut être affecté par ce travail. Alors lancez-vous et voyez ce que cela vous apporte.
Si vous le souhaitez vous trouverez l'explication originale de Gary ici.
Chaque maladie est assortie de toute une panoplie de symptômes. Qu'il s'agisse de symptômes physiques ou intellectuels ou émotionnels, chacun de ces symptômes est un indice. Identifiez quels sont les symptômes de votre maladie, voire les effets secondaires indésirables des traitements médicaux associés.
Au quotidien, vous pouvez choisir d'écrire une liste de ces symptômes, ou peut être de faire un journal sur les symptômes que vous avez rencontrés dans la journée. Cela vous aidera à les identifier plus rapidement et à réagir plus vite quand le symptôme apparaît, pour tapoter immédiatement, afin de réduire douleurs et autres angoisses associées à ces symptômes et effets secondaires.
Que vous écriviez ou non, la règle d'or numéro UN de l'EFT s'applique : tapotez ! De préférence dès que les premiers signes d'un symptôme apparaissent. Même sans rien dire, simplement en vous concentrant sur le symptôme en question.
Une autre recette, tout en tapotant, consiste à visualiser votre symptôme... et son remède ! Par exemple, si votre chimio engendre des brulures d'estomac, imaginez un feu dans votre estomac, et imaginez (toujours en tapotant) que vous versez de l'eau dessus. Si vos muscles sont noués, imaginez de VOIR le nœud et que vous le défaites, comme sur un vulgaire cordage. Cela paraît simpliste, mais essayez... Qu'avez-vous à perdre ?
Vous pouvez aussi vous concentrer sur vos réactions émotionnelles. Par exemple, si vous vous trouvez immobilisé(e) tapotez sur la frustration ou la colère de ne pouvoir bouger seul(e)...
Vous pouvez aussi, quand les symptômes sont plus calmes, regarder la maladie dans son ensemble, et surtout le futur tel que vous l'envisagez. Posez vous quelques questions clés. Par exemple, pensez-vous que vous allez guérir ? Comme disait Henry Ford : "que vous pensiez que vous pouvez ou que vous pensiez que vous ne pouvez pas, vous avez raison ». Et cela s'applique à la guérison.
Si vous pensez que vous allez guérir, tapotez sur votre chemin, par exemple :
Même si je sais que je vais guérir, la route est tellement longue, je ne sais pas comment je vais y arriver, je choisis de rester concentré(e) sur ma santé.
Si vous avez des doutes, tapotez pour ouvrir d'autres possibilités, par exemple :
Même si on ne guérit pas de cette maladie, et mon cas est désespéré, j'aimerais être ouvert(e) à la possibilité que je ne sais pas tout. Peut être ai-je tort ? Peut être les médecins non plus ne savent pas tout ? Et si je pouvais guérir contre toute attente ?
Travaillez aussi sur tout ce que la maladie signifie pour vous, ce que vous ne pouvez plus faire (ou ce que vous n'avez plus besoin de refuser de faire ?), l'impact sur votre entourage, les sentiments que cela déclenche en vous. Et faites-vous accompagner. Vous savez peut-être changer un fusible dans une prise, mais quand il y a un gros court-circuit, on appelle l'électricien. Là c'est pareil, tout le monde peut tapoter pour des « petites choses », mais quand la situation devient critique, une aide professionnelle est plus sure.
Pour y répondre, je vous propose un petit exercice : fermez les yeux, prenez une profonde inspiration, et pensez à une situation désagréable que vous avez vécue. La première qui vous vient à l'esprit. Rien de bien grave, nous ne voulons pas vous mettre en état de détresse! Non, juste quelque chose qui vous amène à, disons entre 3 et 5 sur 10 sur l'échelle des sentiments négatifs (honte, colère, tristesse...), 10 étant le pire. Maintenant, CHOISISSEZ donc de l'oublier et de vous sentir bien. Vous pouvez? Bravo! Moi pas.
Soyons honnête, que nous le voulions ou non, les sentiments et les événements négatifs sont présents. De plus, celui que vous venez de ramener à votre mémoire est conscient. Votre subconscient, de son côté, en garde une véritable base de données, dans l'objectif de repérer et éviter de reproduire ces situations et réactions dans le futur.
Essayons un autre exercice : fermez les yeux, prenez une profonde inspiration, repensez à cette même situation désagréable et commencez à tapoter en continu sur chaque point, l'un après l'autre, tout en décrivant la situation et ce que vous ressentez. Imaginez que vous parlez à une personne en qui vous avez toute confiance, si possible à voix haute. CONTINUEZ pendant quelques minutes. Introduisez progressivement ce que vous préféreriez ressentir. Quand vous sentez que cela coule de source, CHOISISSEZ de vous sentir bien. Comment vous-sentez vous?
Je vois 3 façons de "ressasser" un moment difficile ou une pensée négative :
1. En parler pour "le sortir", ou juste le partager. Ca peut vous libérer. Pas moi, la plupart du temps.
2. En parler à un/une professionnel(le) compétent(e). En général, cela permet au moins de comprendre pourquoi vous ressentez tel ou tel sentiments. Parfois, cela vous permet également de vous libérer. Peut être que cela vous correspond, et le problème est résolu :) Je dois dire que cela ne m'a aidé que partiellement quand j'étais en pleine dépression. 3. En parler et tapoter, ou utiliser toute autre forme de "psychologie énergétique". EFT est la meilleure recette que j'aie trouvée jusqu'à maintenant.
On peut comparer la situation à une panne de voiture. Si votre voiture ne démarre pas un matin, vous pouvez ignorer les faits, penser positif et espérer un miracle ("Elle va démarrer, je suis sûr(e) qu'elle va démarrer! ").
Vous pouvez aussi en parler à un(e) ami(e), peut être que vous trouverez de bonnes idées et une solution. ("Tu sais, il fallait s'y attendre à cause de ceci et cela. Mais maintenant ça va aller mieux!").
Ou vous pouvez appeler votre mécanicien(ne) préféré(e). Tapoter, c'est un peu comme d'appeler votre mécanicien(ne) personnel(le) (votre sunconscient). Vous lui expliquez ce qui ne va pas, pour qu'il/elle puisse résoudre le bon problème. Quand vous tapotez, vous commencez donc en général par établir la situation actuelle (pensées et ressentis négatifs, souvenirs difficiles), avant de regarder les choses sous un autre angle ("et si...?"), et à ce moment là seulement, quand vous êtes prêt(e), quand ça vient du coeur, alors, vous pouvez choisir votre réaction (je choisis de lâcher prise, de me sentir en paix avec moi-même, de pardonner, etc..).
Dans le cas de Tessa, si Anne n'avait pas accepté de se pencher sur un souvenir, certes désagréable, mais loin d'être le centre de ses préoccupations quotidiennes, elle n'aurait jamais eu le plaisir de ressentir ce "poids en moins sur la poitrine".
Est-ce que cela répond? Commentez-ci dessous ou contactez-moi ici en citant cet article.
J'offre aux personnes avec qui je travaille un suivi par mail, dans la limite bien sur du raisonnable. En général, il suffit de quelques minutes pour répondre et débloquer une situation. Ce mail m'est arrivé dans ce contexte, et réunit des problèmes plus que récurrents pour beaucoup de personnes. C'est pourquoi j'ai demandé à son expéditrice, qui a choisi le pseudo de "Sophia" l'autorisation de publier ceci, dans l'espoir que cela puisse VOUS aider. Puisque vous êtes en train de lire cet article, je suppose que quelque chose dans le titre a résonné en vous?
Voici quelques éléments de réponse point par point:Bonjour Christine, bon ce n'est pas sympa ce que je fais.
Sympa pour qui? Pour vous ou pour moi? Vous ne pouvez décider ce que JE pense. JE choisis si je veux vous lire ou vous répondre, je peux donc choisir ce que je trouve sympa pour moi ou pas. Que choisissez-VOUS? Ecrivez vous pour le plaisir de ne pas être sympa ou pour une autre raison? Vous qui lisez ceci et n'osez peut être pas demander de l'aide quand ça ne va pas, que ce soit à votre entourage ou autre, pensez-y. Si vous vous sentez assez en confiance pour demander, autorisez la personne à qui vous vous adressez le choix de ce qu'ELLE en pense. Si vous avez choisi de donner votre confiance à cette personne, elle saura vous dire quand elle ne peut aider. Et si elle ne sait pas le dire, vous lui donnerez l'occasion d'apprendre à définir et communiquer ses limites? Dans tous les cas, si demander de l'aide vous amène culpabilité, honte ou autre réaction de ce genre, c'est une piste à tapoter.
j'ai envie d'envoyer tout balader (les rondes, les tap tap)
Que le premier tapoteur à qui ce n'est jamais arrivé se lève! (Tiens, on dirait que tout le monde reste assis...)
Voilà une réaction tout à fait normale et habituelle. J'ai eu la même, et nombre de personnes avec qui j'ai travaillé se reconnaitront aussi. L'EFT peut donner l'occasion de "merveilles minutes", et on peut s'impatienter si ça n'arrive pas en continu et que l'on s'est imaginé que ça devrait. Mais les merveilles-minutes restent une exception, pas la règle. Sophia a un historique complexe et même si elle a pu faire l'expérience de merveilles minutes et pourra encore en faire, elle a une longue liste de croyances limitantes et de traumatismes anciens et moins anciens, très profonds ou plus superficiels. Cela demandera probablement un investissement de quelques mois de sa part, même si tout est possible en EFT, et que ça pourrait être plus court qu'on ne pense. Il est normal de se sentir découragé(e) à un moment où à un autre.
Si cette envie de dire zut (ou quelque chose de plus fort :-) vous arrive, vous avez de multiples choix. Par exemple (liste NON limitative!) : A - décider que le jeu n'en vaut pas la chandelle et laisser tomber cette solution. Peut être que l'EFT n'est pas pour vous et que vous trouverez ailleurs VOTRE solution... ou peut être pas. Que vous dit votre intuition? B - Vous demander ce que vous diriez à une personne que vous aimez et qui se retrouverait dans une situation similaire : "laisse tomber, tu n'y arrivera jamais" ou quelque chose du genre "je comprends que c'est difficile pour le moment, tu te sens bloquée, c'est normal de se sentir découragée. Mais tu te souviens de cette fois où tu m'as dit que ça t'avait vraiment aidée. Ca vaut peut être le coup de continuer encore pour voir?" Rappelez-vous qu'il s'agit d'une personne que vous aimez, que vous avez donc envie d'aider... Que feriez vous? Et si cette personne que vous aimez était... vous même? C - Choisir de faire une bonne colère... et de tapoter en même temps. Et si ça vous permettait de passer le cap? D - Vous demander si cette situation vous en rappelle une autre. Peut être trouverez vous une piste à tapoter qui pourrait lever ce blocage? Quels autres choix voyez vous?
mais si j'arrête je me dis que je suis nulle.....
Ah! S'agirait-il d'un jugement que vous portez sur vous même? Et si oui, est-ce vraiment le vôtre ou celui qu'une autre personne vous a appris et que vous avez cru? Dans les 6 premières années de notre vie, nous absorbons tout ce que font ou disent "les grands" comme l'image de la vérité. De manière complètement inconsciente, nous reproduisons ensuite ce que nous avons "appris". Il suffit qu'un parent ou un prof vous ait dit "tu es nulle", soit de manière répétitive, soit à un moment où vous étiez particulièrement vulnérable, pour que vous ayez enregistré l'information comme une "vérité", une de ces fameuses croyances limitantes. Et pour que vous vous le répétiez à plaisir, de manière d'autant plus inconsciencte que c'est devenu un automatisme.
Maintenant que vous en avez conscience, avez vous envie de continuer à perpétuer ce jugement et l'impression qu'il laisse en vous et sur votre moral? Ou avez-vous plutôt envie de changer le script? Changer le jugement et exprimer autre chose? Par exemple "je me dis que j'ai un choix"?
Plus vous vous dites "je suis nulle" (ou ridicule, ou coupable, ou incapable, ou faible, ou irrécupérable etc...), et plus vous y croyez, et plus vous trouvez de moyens de vous prouver que c'est vrai. Notre subconscient aime avoir raison et va nous aider à trouver des preuves que ce sur quoi nous sommes concentrés est vrai. L'exemple classique est le fait de voir partout des voitures rouges quand vous venez d'en acheter une.
Alors tant qu'à faire de vous concentrer sur une idée ou de vous rabâcher quelque chose, pourquoi ne pas rabâcher quelque chose de plus agréable? "Je suis calme et détendue", par exemple? (c'est ce que j'utilise quand je sens la tension qui monte, Avant je me disais "je suis énervée". ;-) Trouvez une qualité qui vous fait du bien et que vous voulez cultiver. Faites-en votre nouveau refrain.
dans ces conditions, c'est mon entourage proche qui paye
Encore une réaction très souvent rencontrée. La meilleure défense c'est l'attaque diront certains. Et tant qu'on s'en prend aux autres, on est sur de ne pas avoir à regarder notre vrai problème en face. Avez vous déjà fait l'expérience vous même ou vu quelqu'un qui fait face à une personne ou même un animal agressif avec un calme imperturbable? L'agressivité tombe parfois d'un coup, parfois cela met plus de temps. Mais au bout du compte elle tombe. Gandhi est l'expert dans ce domaine! Et si il ne s'agissait pas de défense? Et s'il s'agissait de reconnaître votre souffrance et vous donner amour, compassion, gentillesse, appelez le comme vous voulez? Imaginez à nouveau l'ami(e) dans la même situation. Vous pourriez alimenter voire attiser son ressenti par esprit de soutien. "Tu as bien raison de démoraliser et d'avoir envie d'envoyer tout balader, ça ne sert à rien de toutes les façons" Est-ce que ça l'aide vraiment?
Ou vous pourriez l'aider à voir la chose sous un angle différent. Encore un autre choix...
Petit clin d'oeil, si vous vous autorisez à tapoter encore "juste une fois", je vous conseillerais justement de tapoter sur ce découragement, cette envie de tout envoyer balader. Concentrez vous sur ce sentiment, et continuez à tapoter. En règle générale, au bout d'un moment, l'envie de tout envoyer balader se transforme. Soit elle vous amène sur un événement particulier qui requiert votre attention, soit il disparait tout simplement. Essayez?
Quoiqu'il en soit, si vous deviez garder un seul "il faut" dans votre vocabulaire, ce serait sans doute celui ci :
il faut TOUJOURS cultiver l'espoir, aussi minime soit-il parfois, et rester tenace dans votre exploration de votre bien-être. Quel que soit l'outil que vous utilisez, vous méritez votre bonheur. Continuez, vous le trouverez sur votre route, même si ce n'est pas sous la forme sous laquelle vous pensiez le trouver à l'origine.
Est-ce que cela vous a aidé? Commentez ci dessous ou contactez-moi ici.
La réponse de "Sophia" pourrait vous donner d'autres idées
Depuis que je me suis exprimée pour vous dire que j'en avais ras le bol, je me débrouille de quelques "taps taps" créés deci delà, avc mes ressentis, avc mes mots, avc mon instinct.
Aucun thérapeute EFT ne vous demandera jamais de changer vos croyances, quelles qu'elles soient. Vous n'avez pas non plus besoin de "croire en l'EFT" pour bénéficier de ses bienfaits. Les histoires de Sally ou de Lynda en sont des exemples. Et les sceptiques qui sont devenus des convaincus, parfois malgré eux, font légion (moi y compris)!
Tout comme le yoga ou toute autre approche globale, l'objectif de l'EFT est d'amener la paix à tous les niveaux, corps et esprit. Mais elle ne fait que vous soutenir dans cette démarche, sans vous imposer de croyance nouvelle.
Vous pouvez aussi regarder les différents langages dans lesquels mon résumé de l'EFT ou le manuel original ont été traduit, du Gujarati à l'Arabe, en passant par la plupart des langues européennes et plus : on peut supposer que des personnes de toutes cultures et religions utilisent l'EFT, avec succès a priori, puisqu'ils ont ressenti le besoin de le faire partager aux gens de leur propre culture.
Et comme toujours, le meilleur moyen pour vous de vous faire votre idée... est d'essayer!
On peut s'y prendre de bien des manières. Mais surtout, plus vous vous y prenez tôt et mieux c'est ! Plus vous êtes habitués à tapoter quotidiennement et plus vous réagirez vite., et plus l'effet sera bénéfique et rapide.
Symptômes physiques
Vous pouvez tapoter sur l'instant même de la piqûre :
Même si j'ai senti la piqûre, et c'était trop tard, je m'aime et je m'accepte.
Même si ça m'a fait tellllllement mal, et que j'en ai pour quelques jours...
Mais je suggère de tapoter sur ce que vous ressentez à cet instant précis :
Même si ça me gratte sur mon bras...
Symptômes émotionnels présents... et futurs !
Que se passait-il à l'instant exacte de la piqûre ? Etiez vous déjà:de mauvais poil » ? Pourquoi ? Peut être avez vous vu l'insecte, essayé de le chasser (sans succès apparemment!)Cela pourrait vous mettre légèrement ( ou fortement?) en colère contre le coupable (et vous même?)
Même si je l'ai vue arriver, elle me pourchassait, je sais qu'elle m'en voulait à moi... Même si je suis en colère, 'ça n'arrange pas vraiment les choses ; et si je laissais tomber la colère ? Je me demande si la piqûre disparaîtrait plus vite ?
Vous avez pris un risque inconsidéré, manqué d'attention ?
Même si j'ai été stupide de marche pieds nus à cet endroit là, pas étonnant que je me sois fait piquer....
Ou au contraire vous avez été pris au dépourvu ?
Même si je ne l'ai pas vu arriver, et j'aurais dû...
Plus vous êtes contrarié(e), plus votre système aura de difficulté à gérer la situation. Ca pourrait être une bonne idée de considérer le point de vue de ...l'insecte ! Et de rajouter un e dose de pardon, pour vous et pour l'insecte ?
Même si ce n'est pas juste que j'ai été piqué(e), cet insecte a juste suivi sa nature...
Et tapotez pour évacuer votre anxiété sur les jours à venir. Dans la plupart des cas, votre corps éliminera naturellement la dose de venin, mais en attendant, vous allez souffrir ! (quoi que...)
Même je vais devoir me promener avec un bras comme Popeye...
Même si je vais avoir des démangeaisons sur ma jambe...
Les possibilités sont sans limites. Le plus important est de persister. J'ai eu différent degrés de résultats sur moi même, y compris une ou deux fois où ça n'a « pas marché », je pense simplement parce que j'en ai eu assez de tapoter et je me suis dit que je survivrais ! Et oui, moi aussi il m'arrive d'en avoir marre de tapoter pour moi si le résultat n'arrive pas assez vite !
Mais cela pourrait être valable de passer 15 minutes à tapoter pour éviter 3 ou 4 jours de démangeaisons? D'un autre côté, un ami de passage a marché sur un nid de guêpe dans les fourrés et en est revenu avec 9 piqûres. Il a choisi de tapoter, en plus de la crème qu'il avait mise sur les piqûres. Nous avons tapoté pendant à peu près une heure. Si l'on considère qu'il avait fait un séjour à l'hôpital étant enfant pour DEUX piqûres, et qu'il était en plus sous traitement anti-histaminique, le résultat a été assez impressionnant.
Il a apprécié de se débarrasser de toutes ses peurs concernant les réactions possibles dans les heures qui suivraient. Il a eu quelques démangeaisons pendant les jours qui ont suivi, qu'il pouvait tapoter si elle devenaient trop fortes, et le gonflement est resté minimal. Détail intéressant, il a remarqué que les deux piqûres qui étaient sur un de ses bras, et qu'il regardait beaucoup quand nous tapotions, étaient encore moins enflées ou sensibles que les autres et ont guéri plus vite. Le tout a disparu plus vite qu'un voisin (qui ne tapotait pas), qui s'était fait piquer la veille et en a ressenti les effets beaucoup plus longtemps. Alors essayez et voyez vos résultats.
Veuillez consulter un médecin pour TOUT problème médical. Bien que l'EFT ait aidé bien des gens dans cette situation, j'en profite pour rappeler que l'EFT n'est pas une procédure médicale. Mais en attendant de voir le médecin, ou pour accélérer la guérison, vous pouvez toujours tapoter!
Clickez ici pour une série gratuite qui pourrait bien aider votre inspiration...
Les heures des séances peuvent varier mais sont généralement 9:00, 10:30, 12:00, 13:30, 15:00, 16:30 et 18:00 (le tout en GMT).
Combien de temps dure une séance?
Les séances durent généralement 1 heure.
Où se déroulent les séances?
Par internet : Si vous n'avez pas encore skype, du moment que votre ordinateur a le son, c'est très simple à installer en cliquant ici. Si vous avez une web cam c'est encore mieux, mais ce n'est pas impératif.
Une autre option est "Google Talk" si vous avez une adresse GMAIL.
Si tout ça vous semble bien compliqué, contactez-moi, vous verrez que c'est très simple!
Quelle que soit la solution technique, veuillez vous assurer que vous êtes dans un espace où vous vous sentez en sécurité, un endroit confortable, où vous pouvez parler en toute confidentialité et où vous ne serez pas dérangé(e) (téléphone débranché ou éteint, quelqu'un pour s'ocuper des enfants le cas échéant...). Assurez vous également que vous avez un verre d'eau à portée de main et éventuellement de quoi prendre quelques notes.
Face à face à Carrigaline: Cliquez sur le plan pour trouver comment venir (si vous êtes en
Irlande, je suppose que vous parlez anglais, les indications sont donc dans cette langue)
Combien coute une séance?
Plusieurs options sont disponible selon le programme qui vous correspond le mieux. Nous en discuterons lors de votre première séance gratuite. Contactez moi pour plus de renseignements.
Les séances par internet sont payables par carte de crédit avant la session (par paypal)
Les séances en face à face peuvent être réglées par chèque ou en espèce.
Comment puis-je prendre rendez-vous?
Utilisez la page de contact pour m'envoyer une demande et je vous contacterai dès que possible.
Vous pouvez aussi envoyer un courriel à eft à practicallearners POINT com (pas d'espaces, remplacez le "à" par @ et "point" par . Attention aussi au "c" dans praCtical, un faux amis pour les francophones!)
Disons que vous avez une douleur à l'épaule. Vous faites quelques séries dessus, et elle disparrait. Mais voilà qu'elle réapparait... dans votre cou! Mmm, votre corps vous dit quelque chose! Ecoutez-le, et occupez vous de cette "nouvelle" douleur dans le cou. Il se peut qu'elle se "déplace" ensuite dans le bas de votre dos, votre tête, votre bras, qui sait... Mais comme quand vous épluchez un oignon, avec chaque douleur que vous résolvez, vous vous rapprocher du centre...
Continuez donc à chasser cette douleur, où qu'elle décide de se manifester! L'histoire de Louise vous donne un exemple pratique.
En bref :
L'EFT, comme toutes les techniques de psychologie énergétique dont elle fait partie, fournit une approche globale de l'amélioration du bien-être. Elle est basée d'une part l'acupuncture, méthode de médecine chinoise ancestrale, et d'autre part une approche psychologique. L'EFT peut aussi être utilisée en conjonction avec d'autres techniques telles que la programmation neuro-linguistique (PNL) ou l'ho'oponopono.
L'EFT ne nécessite aucune aiguille, et peut être utilisée avec succès, avec et par des enfants d'un très jeune âge. Je vous invite à visionner cette adorable vidéo à ce sujet.
En pratique :
Le processus de base consiste à tapoter des "séries", aussi appelées "rondes" ou protocoles, où l'on commence par tapoter sur le bord de la main, puis sur divers points situés sur le haut du corps (des points d'entrée de méridiens en acupuncture), en parlant du problème à résoudre d'une manière définie.
L'intensité de l'émotion ou de la douleur ciblée est mesurée en général avant et après chaque série, sur une échelle de 0 (pas d'intensité, donc tout va bien) à 10 (très forte intensité), ce qui permet de suivre les résultats.
L'EFT est une méthode qui permet à chacun de se soigner dans une certaine mesure, apportant également une aide pour des problèmes de santé physique qui semblent n'être reliés à aucune émotion négative. Ce n'est cependant pas une procédure médicale et il est conseillé de consulter les médecins et spécialistes compétents en cas de problème de santé.
Historique :
Dans les années 1990, le Docteur Roger Callahan (lien en anglais), psychothérapeute et acupunteur américain, soignait "Mary", une femme d'une 50aine d'années, pour sa phobie de l'eau. N'ayant aucun résultat, il a fini par aller avec elle à côté d'une piscine. Cela a évidemment déclenché quelques réactions, en particulier une douleur à l'estomac. Roger Callahan, n'ayant pas sur lui ses aiguilles, lui a suggéré de stimuler (tapoter) un point du méridien de l'Estomac (pour ceux qui ont des bases en acupuncture). A leur grande surprise mutuelle, la peur a disparu dans les minutes qui ont suivi. Le Dr Callahan a étudié ce qui s'était passé et a mis au point la TFT (Thought Field Therapy), la première technique basée sur les tapotements (tapping).
Gary Craig, un ingénieur de l'université de Stanford (USA) qui a toujours été intéressé par le développement personnel, a extrait de la TFT la substantifique moëlle, simplifiant le processus sous le nom de EFT. Il a rédigé un manuel qu'il a mis à disposition gratuitement sur internet. Les résultats probants ont fait le reste, avec l'aide de volontaires qui ont traduit le manuel dans 26 langues.
Les sites web et livres disponibles en français sont de plus en plus nombreux, et je vous invite à faire vos propres recherches.
Vous trouverez sur le lien suivant le manuel de formation disponible gratuitement mis en place par Gary, et le résumé en une page du processus complet que j'ai mis au point, egalement disponible en 24 langues.
Recherche scientifique :
On ne le dira jamais assez, l'EFT est un outil, pas une procédure médicale.
Même si le nombre de médecins, infirmères, psychologues et autres professions médicales s'intéressent de plus en plus à ses résultats. je ne suis pas médecin, et il est capital que vous contactiez les médecins et spécialistes en cas de problème de santé.
Cependant un nombre grandissant de recherches scientifiques sont publiées, malheureusemenet en anglais pour la grande majorité pour le moment.
Le site de Julien Drouin en publie parfois quelques extraits en français.
L'AAMET, dont je fais partie, résente également le résumé de certaines études ici (si la page apparaît en anglais, sélectionnez la langue française en haut à gauche).
Dawson Chrurh, su site www/EFTuniverse.com est particulièrement actif et publie ici une liste exhaustive de tous les types de recherches publiés.
Questions :
Il est aussi facile d'utiliser l'EFT avec succès dans des situations simples, que d'utiliser un tournevis pour mettre une vis. Si par contre vous faites face à des soucis plus complexes (comme de construire une charpente avec votre tournevis!), je vous suggère de me contacter pour un avis professionnel. Il se peut que je puisse répondre brièvement à votre question. Si ce n'est pas le cas, j'offre toujours une prise de contact gratuite de 15-20 minutes afin que vous ayez en mains tous les éléments avant de décider de travailler avec moi. Bonne découverte!
Assez souvent, une personne pratique l'EFT seule, après avoir lu une fois le manuel ou eu une unique session avec un thérapeute. Dans ce cas, cette personne a peut-être besoin d'un peu plus d'aide ou de conseils pour utiliser l'EFT au mieux et obtenir les résultats qu'elle recherche. Et s'il s'agit d'une personne expérimentée dans l'usage de l'EFT, elle saura que parfois, nous avons simplement besoin que quelqu'un d'autre pour nous montrer la direction à prendre, et elle recherchera l'aide d'un autre "EFTier" ou d'un thérapeute.
Si cette personne travaille déjà avec un thérapeute, peut-être que le vrai problème est encore caché? Peut être que la personne n'est pas prête à accepter la guérison ou la résolution (et c'est aussi une occasion sur laquelle "tapoter")? Peut-être qu'il y a besoin d'un(e) thérapeute un peu plus expérimenté pour trouver la clé et ouvrir la porte? La persistence ouvre parfois des portes inattendues.
Des milliers de succès EFT très improbables à l'origine sont maintenant documentés, de cas de cancers aux cas de PTSD (traumatismes), en passant par la sclérose en plaques ou sortir des gens de leur chaise roulante. Et bien sûr je ne parle même pas de tous les soucis et bobos de tous les jours que vous avez peut-être déjà résolu vous-mêmes. Coïncidences? Des études scientifiques (principalement en anglais malheureusement à ma connaissance) sont en cours pour soutenir le principe et le développement de l'EFT. En attendant, je vous laisse juge.
On ne peut jamais être sûr d'avoir essayé toutes les options. Si vous demandez à un(e) thérapeute EFT son taux de succès, il/elle vous répondra sans doute quelque chose entre 50% et 99%. Alors oui, je suppose qu'on peut dire que ça ne marche pas toujours.
Mais si vous ne mettez pas tous les atouts de votre côté pour essayer, comment saurez-vous si ça peut marcher pour vous?
Le motto de Gary Craig, le créateur de l'EFT a été repris par quasiment tous les tapoteurs, professionels ou amateurs : Essayez sur tout. Qu'avez-vous à perdre?
Etes-vous assez précis(e)?
Si vous essayez "même si je ne me sens pas bien, je m'aime et je m'accepte complètement"... il ne va pas se passer grand chose à priori. Nous parlons à notre subconscient, et notre subconscient est comme un enfant. Il a besoin d'indications très précises sur ce qu'il est censé faire.
Qu'est ce qui fait que "vous ne vous sentez pas bien"? Voici quelques exemples :
même si je suis nerveux-(euse) à cause de la réunion de travail que j'ai dans 2 jours... même si j'ai des brulures d'estomac... même si je je me sens coupable parce que je n'ai pas fait ceci ou cela... même si je j'ai cette douleur qui pince dans mon épaule droite... même si ça m'a rendu triste quand un tel a dit bla bla bla...
Votre douleur cacherait-elle quelque chose?
Disons que vous avez travaillé sur tous les aspects de votre douleur à l'épaule. Vous avez obtenu des résultats, mais ensuite, c'est tout, plus de progrès. Vous pourriez supposer que "ça ira comme ça" ou que "ça ne marche pas". Ou bien vous pourriez choisir de trouver pourquoi cette douleur (physique ou morale) est toujours là. Y aurait-il une pensée ou un sentiment caché qui continue à alimenter cette douleur? Peut-être que ça vaudrait le coup de se poser quelques questions supplémentaires? Les raideurs de Louise sont un bon exemple. Voici quelques questions possibles:
quand est-ce que ça a commencé? que se passait-il à ce moment dans ma vie? comment l'ai-je ressenti? (anxiété, inquiétude, tristesse, fureur, honte, colère, dépression, panique, gêne, mal à l'aise...) est-ce que cette douleur me rappelle une autre douleur similaire que j'ai eue par le passé? Si oui, que s'est-il passé à ce moment là? ma douleur me harcèle... Est-ce que je me harcèle à propos de quelque chose? Ou est-ce que quelqu'un d'autre me harcèle?
Ressentez vous une rancœur, de la colère...
Ces sentiments sont des candidats idéaux pour déclencher des douleurs physiques ou des mal-être. Regardez au delà de la douleur, et voyez s'il y a quoi ou qui que ce soit (vous y compris) que vous pourriez pardonner, ou dont vous pouvez décider de vous libérer. L'histoire de Ger en est un exemple parmi tant d'autres.
Quelques exemples:
même si Toto m'a vraiment fait mal quand il a dit xxx, je choisis de lui pardonner. même si mon instituteur m'a dit que j'étais un cas désespéré quand j'avais 9 ans, je lui pardonne. même si j'ai été blessé(e) quand xxxx, je me pardonne d'avoir porté cette rancœur en moi tout ce temps.
Avez-vous une bonne raison de garder cette douleur?
Il est parfois difficile d'imaginer sa vie sans une douleur, physique ou mentale, avec laquelle nous avons vécu très longtemps. Quelque part, cette douleur est devenue partie de nous-même, et guérir cette douleur, c'est un peu se perdre. C'est du moins l'idée que nous nous en faisons. Alors nous préférons la garder que d'affronter un "nouveau moi" ou une nouvelle vie. Tout ça est bien évidemment totalement inconscient, et en général accompagné de colère contre soi-même, voire de honte, déprime, etc... Quelques exemples de cas typiques seraient : pied/jambe (empêcher d'avancer, d'aller quelque part, au propore ou au figuré...), douleur dans le dos (manque de soutien...), douleur dans le cou ou les épaules (quelque chose à porter, comme une responsabilité ou une culpabilité...). La liste a pour limite notre capacité d'imaginer et de créer...
Voici quelques questions à se poser:
que/qui serais-je sans cette douleur? si cette douleur disparaissait, que devrais-je/pourrais-je faire? qu'est-ce que cette douleur m'empêche de faire? Ou me permet de ne pas faire?
La douleur est-elle trop profonde?
Parfois, nous essayons tout simplement de nous attaquer à plus que nous ne pouvons faire. Certaines douleurs (mentales ou physiques) sont si profondément enfouies dans notre histoire personnelle, et nous en avons tellement l'habitude, que nous ne les voyons plus. Nous supposons que c'est normal. Nous ne pouvons donc plus les identifier comme des soucis à résoudre.
C'est le genre de situation où il est préférable de demander de l'aide. Trouvez un(e) thérapeute avec qui vous vous sentez en confiance (moi? :-) et parlez lui. Il/elle vous aidera à dépasser vos limites pour, soit trouver la source du problème et l'éliminer, soit travailler sur tous les aspects et réduire le problème au point où il ne sera plus nécessaire d'en chercher l'origine. En plus, le fait de partager ses soucis avec quelqu'un d'autre fait effectivement partie du mécanisme de libération. Si ceci ne vous a pas aidé, contactez moi avec vos questions.
Assez souvent, une personne pratique l'EFT seule, après avoir lu une fois le manuel ou eu une unique session avec un thérapeute. Dans ce cas, cette personne a peut-être besoin d'un peu plus d'aide ou de conseils pour utiliser l'EFT au mieux et obtenir les résultats qu'elle recherche. Et s'il s'agit d'une personne expérimentée dans l'usage de l'EFT, elle saura que parfois, nous avons simplement besoin que quelqu'un d'autre pour nous montrer la direction à prendre, et elle recherchera l'aide d'un autre "EFTier" ou d'un thérapeute.
Si cette personne travaille déjà avec un thérapeute, peut-être que le vrai problème est encore caché? Peut être que la personne n'est pas prête à accepter la guérison ou la résolution (et c'est aussi une occasion sur laquelle "tapoter")? Peut-être qu'il y a besoin d'un(e) thérapeute un peu plus expérimenté pour trouver la clé et ouvrir la porte? La persistence ouvre parfois des portes inattendues.
Des milliers de succès EFT très improbables à l'origine sont maintenant documentés, de cas de cancers aux cas de PTSD (traumatismes), en passant par la sclérose en plaques ou sortir des gens de leur chaise roulante. Et bien sûr je ne parle même pas de tous les soucis et bobos de tous les jours que vous avez peut-être déjà résolu vous-mêmes. Coïncidences? Des études scientifiques (principalement en anglais malheureusement à ma connaissance) sont en cours pour soutenir le principe et le développement de l'EFT. En attendant, je vous laisse juge.
On ne peut jamais être sûr d'avoir essayé toutes les options. Si vous demandez à un(e) thérapeute EFT son taux de succès, il/elle vous répondra sans doute quelque chose entre 50% et 99%. Alors oui, je suppose qu'on peut dire que ça ne marche pas toujours.
Mais si vous ne mettez pas tous les atouts de votre côté pour essayer, comment saurez-vous si ça peut marcher pour vous?
Le motto de Gary Craig, le créateur de l'EFT a été repris par quasiment tous les tapoteurs, professionels ou amateurs : Essayez sur tout. Qu'avez-vous à perdre?