Etudes de Cas
Nous apprenons constamment les uns des autres. J'ai certainement beaucoup appris au début des expériences d'autres personnes avec l'EFT. C'est pourquoi j'ai réuni ici quelques études de cas que j'ai rencontrés.
J'apprends de chaque client chaque jour, et je partage ces études de cas pour vous permettre d'en apprendre aussi quelque chose pour vous-mêmes, et trouver des moyens concrets d'utiliser l'EFT dans votre quotidien.
Je remercie tous ceux (et toutes celles!) qui ont souhaité voir leur histoire publiée ici. Sans eux, ce site n'existerait pas. Les noms, et dans certains cas les circonstances exactes, ont été changés pour des raisons évidentes de confidentialité.
Je vous encourage aussi à vous promener sur la toile pour trouver d'autres histoires similaires, parfois plus adaptées peut-être à votre propre cas, quel qu'il soit.
Etant donné qu'il y a encore beaucoup plus de ressources disponibles en anglais, je traduis parfois certaines études de cas pour que les francophones puissent en profiter également. Ces traductions sont clairement identifiées et le lien vers l'article original est toujours disponible.
Si vous ne trouvez pas ici de réponse à votre propre situation, contactez-moi directement pour poser vos questions.
Il est préférable d'avoir des connaissances de base d'EFT pour vraiment les apprécier.
Étreintes, Gary
Cher Gary
Parmi les nombreux clients avec lesquels j'ai travaillé en Suisse, j'ai particulièrement apprécié le défi présenté par "René", un monsieur de 64 ans doux et initialement inexpressif , atteint de la Maladie de Parkinson. Il a été transformé avec douceur, je crois, par la magie de l'EFT et je voudrais partager son histoire (avec sa permission; à sa demande, j'ai changé son nom).
René est venu à moi pour atténuer, ou du moins limiter, les symptômes de la Maladie de Parkinson, dont il avait reçu le diagnostic huit ans plus tôt. Ces symptômes comprenaient une mobilité limitée dans un bras, des mouvements restreints (comme la difficulté à atteindre une poche), une raideur quand il se tenait debout, une gêne dans ses jambes et son dos, en position assise, et des difficultés régulières à contrôler ses doigts quand il tapait au clavier.
Lors de notre première session, je lui ai demandé (ayant observé son comportement) s'il se sentait légèrement déprimé, et il a répondu oui. Je lui ai alors demandé quelques informations sur son histoire. Très froidement, en fait, avec un visage impassible et parlant de manière presque inaudible, d'un ton monotone (symptômes connus de la Maladie de Parkinson), René m'a communiqué les faits suivants :
Enfance :
Il est le plus jeune de cinq enfants, d'un père autoritaire qui était abusif, tant physiquement que verbalement et d'une mère qui souffrait de dépression sévère; elle est morte quand René avait 18 ans. René lui-même était devenu dépressif à l'âge de 15 ans; la dépression avait duré environ 20 ans. Peu après que sa mère soit morte, le frère dont il était le plus proche est décédé dans des circonstances mystérieuses, en pilotant un avion.
Age adulte :
Un autre frère est mort, prématurément, d'une crise cardiaque. René a subi un accident sérieux quand il était à l'armée : il s'est ouvert la tête et a été opéré pendant trois heures; il souffrait depuis de bourdonnements d'oreilles. Sa femme est morte de cancer, le laissant élever leurs deux jeunes fils tout seul. Son père est mort.
La dernière décennie :
Son dernier frère est mort de Sclérose latérale amyotrophique (SLA). René s'est remarié, mais le mariage s'est désintégré en deux ou trois ans, peu après qu’on ait posé le diagnostic de la Maladie de Parkinson. Sa nouvelle compagne venait de recevoir un diagnostic pour une maladie terminale. En attendant, la procédure de divorce d’avec sa deuxième femme était en cours.
René conclut cette litanie en déclarant qu'il était "un homme très chanceux." Pendant un instant, j'ai pensé qu'il plaisantait. Quand j'ai levé un sourcil interrogateur, il a remarqué qu'il aurait pu mourir, par exemple, dans l'accident à l'armée, mais ça n'avait pas été le cas- il a réitéré qu'il était un homme très chanceux.
Après une courte pause (pendant laquelle je me remettais intérieurement de cette liste de malheurs et me demandais par où diable commencer), je lui demandai lequel des événements dont il avait parlé produisait l'émotion la plus forte en lui à ce moment là. Il répondu :« aucun ». J'ai regardé son visage, qui était impénétrable, entièrement exempt d'émotion visible et me suis demandé comment nous trouverions un jour la voie à suivre : il semblait très distant.
J'ai demandé s'il préférerait tapoter lui même ou que je tapote sur lui, et il a opté pour la seconde proposition. Je pris donc sa main, respirai à fond et me lançai:
Même si je suis un homme très chanceux et si c'est important pour moi de voir les choses de cette manière … peut-être qu'en fait j'ai eu pas mal de malchance dans ma vie …
Nous ne sommes pas arrivés plus loin que cela. C'était comme un barrage qui s'ouvrait massivement - les larmes ont coulé et coulé, pendant plusieurs minutes. J'ai tapoté sur lui, surtout silencieusement, jusqu'à ce qu'il se soit remis. Alors notre voyage commença.
Nous avons beaucoup tapoté, pendant les sessions ultérieures, sur des émotions présumées, car René continuait à ne pas être directement conscient de quelque sentiment que ce soit. Mes notes incluent des lignes telle que "avons fait de l'exorcisme théorique sur la colère théorique vis à vis de son père." J'ai développé une ligne excellente que je qualifierais de juron par procuration : "…et je suis dans une p*** de colère à ce propos!" Je le disais, aussi emphatiquement que possible, et René répétait poliment, avec une très légère trace d'émotion dans les yeux.
Parfois nous tapotions en français (quoique son anglais soit presque parfait); lentement, petit à petit, il a commencé à s'impliquer. Sa voix et les expressions de son visage se sont animées. En tandem avec le désamorçage de sa colère (présumée - et d'autres émotions, tout aussi présumées), ses symptômes ont commencé à s'améliorer. Il dit qu'il se sentait "plus léger". À la fin d'une session, il s'est levé et a dit, "Avez-vous vu ? Je viens de me lever d'un coup!" À la fin d'une autre session, je lui ai demandé (en plaisantant) s'il a pensait qu'il pourrait maintenant sauter; il a dit "pourquoi pas ?" et quand j'ai eu le dos à moitié tourné, j'ai vu qu'il a fait un petit saut.
Il a commencé à sourire plus - il pleurait de temps en temps quand les tapotements ramenaient la tristesse à la surface (particulièrement par rapport à la mort de sa femme) mais cela n'était plus comme un barrage qui s'ouvrait, mais plutôt un écoulement paisible. De façon intéressante, quoique nous n'ayons pas résolu les bourdonnements d'oreilles, il a remarqué qu'il ne les entendait pas, tant qu'il tapotait. De façon toute aussi intéressante, il voulait presque toujours tapoter sur des sentiments, plutôt que directement sur des symptômes physiques. Il a commencé une session en disant "j'ai réalisé que je ne permets pas à moi-même de ressentir mes émotions comme je devrais." Il est devenu curieux, a commencé à être son propre détective, cherchant des indices à ses sentiments. On sentait que les choses se débloquaient.
Le couvercle que René avait posé sur une quantité considérable de colère commença à bouger; il put identifier les gens, passés et présents, qui le mettaient en colère. À la fin d'une session il a dit clairement et fermement, "je veux relâcher la colère." Il a remarqué que ses mains se sentaient toujours mieux (tapant au clavier de manière plus coulée et précise) après l' EFT. Nous mesurions les progrès avant et après, en utilisant un clavier et nous avons été tous les deux témoins à une occasion, de ce qu'il a défini comme une amélioration de 20 %, après avoir uniquement tapoté sur des émotions.
Bien que beaucoup de colère ait été évacuée, il restait un obstacle significatif - la haine (maintenant ouvertement reconnue) que René ressentait envers sa seule sœur survivante, Marguerite. Nous n'avons rencontré aucun succès en tapotant à la recherche d'un événement spécifique de son enfance. Cela a cependant ramené le fait que quelques années auparavant, il avait demandé à Marguerite d'emprunter quelques albums photos d'enfance (les seules images qui restent de leur mère). Elle a refusé, ce qui l'a exaspéré - il a dit qu'il avait senti qu’elle m'a volé mon enfance."
Je n'évaluais pas très haut mes chances de l'aider à se libérer de ses sentiments envers Marguerite. Il a expliqua clairement qu'il n'avait AUCUN désir de lui pardonner. Mais nous nous sommes lancés quand même.
Même si je déteste Marguerite … je voudrais aller à sa maison de repos et la gifler sur le nez … lui amener un verre de poison et la forcer à le boire …
Même si je porte cette colère … et c'est moi qu'elle empoisonne, pas elle … je ne veux même pas envisager de lui pardonner … sûrement pas … Et je ne vais pas me faire avoir à lui pardonner par la ruse, par quelqu'un de beaucoup plus jeune que moi … Je n'ai PAS envie de relâcher cette colère … parce que ça voudrait dire qu'elle a raison et c'est FAUX,... donc je me garderai ma colère … ça lui montrera qui je suis … sauf, bien sûr, qu'elle dort probablement bien la nuit … et c'est moi qui ait mal au dos … mais je ne relâcherai pas ma colère, parce qu'elle m'est utile : elle me sert bien! De tellement de manières! Voici comment c'est utile …
Il y a eu une pause alors que René, l'air pensif ne pouvait trouver aucune raison. Nous avons repris. Même si je ne veux PAS lui pardonner … je veux (peut-être) bien voir ce qui s'est passé …
Je me suis alors retrouvée (à ma surprise) en train de peindre une nouvelle image, de façon impromptue, tout en tapotant sur René - un portrait de sa sœur comme une petite fille profondément déprimée, en minorité au milieu de ses quatre frères, dominée par son père plein de colère, non soutenue par sa mère dépressive. J'ai suggéré que cela devait avoir été plutôt dur pour elle aussi, qu'elle devait s'être sentie très solitaire, que probablement ce qu'elle voulait vraiment était l'amour et la sécurité, mais au lieu de cela, elle avait choisi d'être autoritaire, d'essayer de contrôler - c'était sa stratégie, la meilleure solution, vraisemblablement, qu'elle ait trouvée pour s'en sortir.
C'était une ironie, ai-je ajouté, puisque cette stratégie a simplement éloigné tout le monde d'elle; et pourtant … peut-être faisait-elle juste du mieux qu'elle pouvait … l'un dans l'autre, c'était une photo familiale très triste … une situation dure pour chacun, chaque personne luttant, essayant de trouver sa voie … peut-être que Marguerite avait eu besoin de garder ces photos, parce que, d'une certaine manière, c'était la seule chose de son enfance qui lui donnait un peu de sécurité.
Et soudainement c'est parti. Quelque part pendant cette série, la colère, la haine et le ressentiment se sont simplement évaporés. Une paix énorme, indescriptible a rempli la pièce… on avait l'impression que la pièce était inondée de lumière invisible. (Un chœur d'anges avec des harpes ne se serait pas senti hors de propos!) Nous sommes restés assis parfaitement immobiles et silencieux pendant deux ou trois minutes. Alors, comme si ça sortait d'une rêverie, René dit, "Mais est-ce qu'elle pourrait revenir? (en parlant de la colère) " Je lui ai répondu "Non, pas sous la même forme."
Un peu plus tard, je lui ai dit, "C'est presque comme si, quand vos défenses sont levées, vous invitez à l'attaque." René y a pensé et a dit que c'était l'opposé du proverbe latin, "Si vis pacem, para bellum - Si tu veux la paix, prépare la guerre." Je l'ai noté et l'ai regardé fixement. Puis je l'ai modifié et lui ai montré une nouvelle version - Si vis pacem, para pacem - si tu veux la paix, prépare la paix. Ca semblait, à cet instant, le décret le plus sage de tous les temps. En lui disant au revoir à la porte ce jour-là, j'ai touché sa main et lui ai dit "la Paix soit avec vous." Il m'a regardée droit dans les yeux et a répondu : "Shalom".
La semaine suivante, ayant tapoté sur moi pour ne pas être trop pleine d'espoir ou avoir des attentes, ayant à moitié peur d'avoir mal interprété la portée de la session précédente, j'ai demandé à René prudemment comment il s'était senti depuis. "Une bonne semaine," a-t-il dit laconiquement - c'est un homme peu bavard . Je lui ai demandé ce qu'il voulait dire par "une bonne semaine". Il m'a regardé d’un œil austère et a dit, comme si c'était évident, "la semaine dernière - la paix … des choses changent … je le sens."
Les sessions ultérieures se sont déroulées sur un nouveau pied, plus léger ; nous tapotions autour de l'idée de trouver comment René pourrait s'amuser plus, explorer sa créativité (peinture, sculpture, écriture), qu'il ne se sente plus enchaîné à son bureau, se permettant d'espérer une nouvelle relation. Nous avons peint métaphoriquement les barreaux de cages, permettant à l'oiseau dans la cage de s'envoler librement (une métaphore qui vint à l'esprit de René, en référence à une poésie favorite de Jacques Prévert). Chaque fois que j'ai demandé sur quoi il voudrait tapoter (mal de dos … la mobilité des doigts) sa réponse était toujours la même, "la Paix; plus de paix."
Je regrette que je ne puisse pas faire apparaître un film du voyage de René : d'un visage impassible, voix plate et démarche hésitante à un homme chaud et expressif avec (au moins de temps en temps) un pas élastique. Et il était avait raison depuis le début, bien sûr : il EST un homme très chanceux!
De nouveau, un million de fois, chapeau à l'EFT! Avec les vœux les plus chauds à tous.
Jennifer Davidson
PS Après l'entretien avec vous, Gary, j'ai appelé René, pour obtenir des informations plus exactes sur l'effet que le tapotement avait sur ses douleurs. Lors de notre conversation téléphonique (le 28 avril) il a d'abord noté qu'il y avait "très certainement" une corrélation entre les tapotements et une amélioration de ses symptômes. Quand j'ai insisté pour avoir des détails, il a dit qu'il pourrait évaluer quantitativement son "bien-être amélioré" comme une amélioration de 50 %. "
Il a alors subdivisé ces 50 % dans "l'amélioration de 25 % physiquement et l'amélioration de 25 % psychologiquement." Les citations représentent ses mots exacts. Quand je lui demandé s'il avait des conseils pour d'autres malades de Parkinson, René a parlé "de la nécessité de tapoter continuellement" et, "de surmonter le 'innere Schweinhund'"(le chien paresseux intérieur, c'est-à-dire, l'inertie).
De nouveau, tous mes vœux.
Jennifer.
Gary
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J'ai eu récemment l'opportunité de travailler avec un patient d'une forme héréditaire de la Maladie d'Alzheimer. Son père l'avait quand il est mort, et un frère et une sœur souffrent également de cette maladie. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, puisque c'était la première fois en six ans de pratique de l'EFT qu'un patient de la Maladie d'Alzheimer me demandait une session. J'ai dit à ce client, nous l'appellerons Donny, que je ne savais pas si ça l'aiderait, mais que j'étais prête à essayer.
J'ai posé à Donny quelques questions pour savoir s'il se souvenait de son enfance, et il m'a répondu non. Je lui ai demandé s'il y avait eu des traumatismes, des accidents, ou quoi que ce soit d'autre qui aie pu contribuer à cette maladie. Il répondit qu'il ne se souvenait pas. J'ai posé la question à sa femme, qui m'a dit qu'il y avait bien eu des expériences traumatisantes dans son enfance. Je savais, par la lecture du livre de Louise Hay, que les malades d'Alzheimer essayent de se protéger d'un monde où ils ne se sentent pas en sécurité et refusent d'y prendre part de quelque manière que ce soit, et j'ai commencé par là. Comme je n'étais pas en position de faire un test de SUDS [mesurer les progrès immédiatement en demandant à la personne une note entre 0-tout va bien et 10-le problème est insurmontable], j'ai choisi de tapoter simplement sur des phrases qui me venaient à l'esprit concernant le fait de ne pas se sentir en sécurité, de ne pas faire confiance au monde.
J'ai demandé à sa femme si elle était au courant de souvenirs douloureux, qu'elle pensait être trop difficiles et si elle pensait qu'il ait pu essayer de mettre une barrière entre lui et ces souvenirs. Elle en vint à m'expliquer une horrible histoire sur plusieurs générations, qui avait commencé avec le père de Donny. Apparemment, son père venait d'une famille sans père et la mère avait élevé plusieurs enfants seule.
Les problèmes financiers étaient tellement lourds pour la mère seule, qu'elle a décidé non seulement de se prostituer elle même, mais aussi ses enfants les plus âgés. Elle pensait que le seul moyen de garder la charge de ses enfants et d'être capable de les élever, était de garder un toit sur leur tête et de la nourriture dans leur assiette en les vendant sexuellement pour de l'argent.
Le père de Donny, étant l'aîné, fut envoyé vers des femmes, ainsi que beaucoup d'hommes. Grandissant à son tour, il commença à violer ses propres enfants. Bien que Donny n'ait jamais souffert des actes que son père perpétrait sur ses frères et sœurs plus âgés, il savait ce que vivaient les 5 autres enfants et leurs cris d'appel à l'aide l'ont torturé pour le restant de sa vie.
Le père est finalement allé en prison, pour ses agressions violentes, où il est mort, laissant les enfants les plus âgés élever les plus jeunes. Tout cela m'a donné un point de départ pour commencer à tapoter. Nous avons commencé par "même si toutes ces mauvaises choses sont arrivées à mes frères et sœurs...". Rappelez-vous que je ne pouvais pas lui demander de niveau de SUDS, puisqu'il ne se souvient même pas de comment lacer ses chaussures. Il a maintenant 54 ans, et a cette maladie depuis déjà 3 ans. En général 5 ans est l'espérance de vie moyenne après le diagnostic officiel, et à ma connaissance, ceci suppose une médicalisation.
Nous avons ensuite travaillé sur :
Même si je ne me sais pluscomment signer mon nom....
Même si c'est trop douloureux de me souvenir de mon enfance ...
Même si mon père m'a abandonné et que je n'ai jamais pu le connaître...
Même si ma mère ne savait pas ce que mon père faisait avec ses autres enfants...
Même si je ne veux pas me rappeler tous ces mauvais souvenirs....
Même si je suis en colère contre mon père pour ce qu'il a fait...
Même si je suis en colère contre ma mère qui ne nous a pas protégés...
Même si j'ai honte de ce qui leur est arrivé...
Même si je suis tellement désolé de ce qu'ils ont vécu....
Rien d'autre ne m'est venu à l'esprit en travaillant avec Donny. Je n'étais même pas sûre de faire quelque progrès que ce soit. C'était difficile à dire, avec quelqu'un qui ne peut pas penser clairement et répondre aux questions. Donc j'ai fait du mieux que j'ai pu, les yeux bandés. Je ne m'attendais vraiment pas à grand chose sans SUDS et sans la capacité de communiquer.
C'est arrivé un dimanche matin, en avril 2009. Le lundi, j'ai reçu un appel de sa femme, heureuse et toute excitée. Elle avait dû parler à son médecin à propos de certains médicaments qu'il prenait. On lui a dit qu'elle ne pouvait pas discuter son traitement médical parce qu'elle n'avait pas de document légal qui lui donne l'autorisation de gérer la santé de son mari. Elle était vraiment très frustrée, puisqu'elle savait bien qu'il ne serait pas capable de répondre tout seul aux questions du docteur ou de l'infirmière.
Les réponses habituelles lors de nos sessions étaient "je ne sais pas". Sa femme, ne sachant quoi faire d'autre, lui passa le téléphone pour parler au docteur, qui voulait commencer par vérifier son âge et sa date de naissance. Elle dit qu'il a regardé sa femme en répondant au docteur "le 15 août 1956" et qu'il a ajouté "j'ai 53 ans". Elle m'a dit qu'elle avait eu du mal à croire ce qu'elle avait entendu. Elle a dit "Donny, est-ce que tu viens de leur dire ton âge et ta date de naissance?" Elle était convaincue que c'était l'EFT, puisque tous les médicaments qu'il avait pris lui avaient donné des maux de têtes très forts, en donnant en plus l'impression qu'il était "absent" la plupart du temps. Pour quelqu'un qui ne pouvait même plus signer son nom, c'était remarquable!
J'étais vraiment excitée de ce tout petit résultat. Que ces changements soient temporaires ou permanents, et combien de temps ils dureront, nous ne le savons pas. Elle n'a pas songé à lui reposer la question plusieurs fois dans les heures et les jours qui ont suivi, pour savoir combien de temps il s'était souvenu de cette information, mais nous pouvons être sûrs que l'EFT a amené une amélioration dans sa mémoire, aussi courte soit-elle.
Je crois que c'est prometteur. Je crois que plus de gens expérimentent l'EFT avec les patients de la maladie d'Alzheimer, plus nous pouvons tous apprendre et améliorer ce que nous identifions comme efficace, et le modifier jusqu'à ce que les résultats programmés et attendus, soient plus que des essais à l'aveugle sur lesquels nous devons nous baser pour communiquer avec ces clients.
J'adorerais passer plus de temps avec Donny, mais la distance est un problème car il vit loin. Je ne crois pas qu'on puisse être aussi effectif au téléphone qu'en face à face avec ce genre de patients. Si quelqu'un d'autre a des résultats avec la Maladie d'Alzheimer, je serais très intéressée d'entendre ce que vous avez vécu. Nous pourrions voir des résultats significatifs dans le futur avec les patients de la Maladie d'Alzheimer en développant les possibilités toujours grandissantes de l'utilisation de l'EFT.
Dr. Debra Lohri DCH LMT
www.letstapit.com[en anglais]
[Note de la traductrice. : je souscris tout à fait aux derniers commentaires de Debra. Je suis en contact avec elle, mais elle ne parle pas français. Si vous souhaitez partager votre propre expérience avec elle ou avec moi, contactez moi, je serai enchantée de servir d'intermédiaire.]
Etreintes, Gary
Une des questions et inquiétudes que nous avons avec l'EFT concerne le fait de se concentrer sur la négative quand nous créons nos phrases initiales. Les gens ont peur de renforcer ces sentiments négatifs en eux.
Je voudrais partager une analogie, dans l'espoir que ça vous aide si quelqu'un vous pose cette question : "Pourquoi diable voudrions nous parler de (et ressentir, au passage!) l'aspect NEGATIF?”
Pour y répondre, je voudrais que vous imaginiez que vous avez une forte douleur dentaire et que vous allez voir votre dentiste. Il ou elle va vous demander "Parlez moi de votre douleur. Que ressentez vous et où?” Que se passerait-il si vous sourriez et répondiez : "Non docteur, je ne veux vraiment pas parler de choses négatives, et je ne veux pas vous montrer où est ma douleur. Parlons donc plutôt de nuages blancs et légers et de chatons heureux aujourd'hui, pour que je me sente mieux." Ne serait-ce pas stupide?
Pour guérir la douleur, le dentiste a besoin de connaître les détails sur le problème de la dent, qui doivent venir de vous et de votre description de la douleur.
C'est la même chose avec l'EFT. L'EFT marche sur le côté négatif, d'abord en l'identifiant, ensuite en le décrivant pour pouvoir enfin l'éliminer. Pendant une session d'EFT, notre cerveau génère de la sérotonine (un neurotransmetteur), qui nous apaise et neutralise peur et anxiété. Le résultat est que les problèmes émotionnels et la résistance que vous ressentez encore à ce moment là sont éliminés, pour qu'alors vous puissiez vous sentir réellement et de manière permanente maître de ce problème ou de ce qui vous est arrivé.
Le point est que le négatif est là, que vous en parliez ou pas. Soit :
1. Vous y pensez consciemment 'Je ne veux vraiment pas passer ces coups de fil', ou soit
2. C'est à un niveau plus profond et inconscient 'je me demande pourquoi je suis tellement nerveux(-se) à l'idée de passer ces coups de fils?’
Vous pouvez simplement choisir si vous voulez vivre avec ou pas. Pourquoi vivre avec des désagréments inutiles quand nous ne sommes pas obligés? EFT est un outil merveilleux, élégant, efficace, et contrairement à un traitement de racine dentaire, ne nécessite pas d'anesthésie! Je vous invite donc à prendre le risque de décrire le côté négatif, et utiliser l'EFT pour effacer ce négatif et le remplacer pas des convictions qui vous laissent le contrôle, afin de vivre une vie plus positive, et plus puissante.
AnaMaria Herrera
Etreintes, Gary
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Bonjour Gary,
En tant que coach vocal, j'ai des clients qui viennent me voir pour leur voix dans le cadre du chant , mais aussi dans le cadre de la parole courante. Je constate qu'un nombre croissant de mes clients a besoin d'une approche plus globale de leur voix qu'une simple approche technique ou musicale.
Quand j'enseigne la technique vocale, si mes clients ont un problème émotionnel sous-jacent, ils sont tout simplement incapables de garder une voix équilibrée. Quelque chose dans leur système, leur "fait oublier" ou les "empêche" d'utiliser leur voix à plein après la leçon.
Ce que le corps (la voix) peut faire, n'est pas nécessairement ce que l'esprit ou les émotions veulent faire et sont capables de gérer. Donc, quand un client rentre à la maison, son corps a appris à produire ces sons, mais le reste de son système n'est peut être pas encore prêt à le faire. Et c'est là qu'il est essentiel de regarder les causes émotionnelles derrière les problèmes de voix.
Je suis tellement heureuse qu'avec EFT il soit possible d'obtenir des résultats durables, parce que nous touchons les "vraies" raisons sous-jacentes - la voix elle même n'est que le symptôme! La plupart du temps, les problèmes de voix commencent pendant l'enfance, et les clients savent exactement qui, par exemple, "leur interdisait de dire ce qu'ils pensaient", "les menaçaient lorsqu'ils se montraient trop forts (avec une voix aussi forte)" etc.
Ma cliente Susan en est un bon exemple. C'est une femme d'affaire d'une quarantaine d'années couronnée de succès, qui forme des entrepreneurs d'affaire. Cependant, toute sa vie elle a parlé avec une voix "de souris", très haute et voilée. Elle est donc venue me voir dans l'objectif de trouver sa manière personnelle, naturelle, détendue et puissante d'utiliser sa voix pour parler. Elle m'a dit : " La voix avec laquelle je parle est essentielle pour mon travail.".
Lors de notre première leçon, j'ai montré à Susan les techniques pour utiliser sa voix de manière pleine et détendue - et ça a bien marché. En fait, j'étais très surprise (et un peu choquée) quand elle a commencé à parler d'une voix puissante d'alto. Je lui ai donné des exercices vocaux à faire à la maison.
Une semaine plus tard, j'ai revu Susan, et elle m'a raconté qu'elle n'avait pas été capable de répéter les exercices correctement à la maison. Juste après notre leçon, elle a même eu un fort mal de tête. Ceci, évidemment, indiquait clairement qu'elle éprouvait une énorme résistance intérieure.
Lors de notre seconde leçon, nous avons résolu avec EFT plusieurs soucis qui étaient reliés à la voix de Susan, tel que le comportement apparemment étouffant et destructeur de sa Maman, et la peur de Susan de perdre son mari si elle utilisait sa voix forte. En gros, nous avons travaillé sur les inversions psychologiques reliées à sa voix, libérant le système de Susan des raisons qui l'empêchaient de montrer toute sa puissance et la plénitude de sa voix.
Pendant cette seconde leçon, nous avons aussi travaillé un peu plus sur la technique vocale : je l'ai fait se tenir devant un tableau noir, en prétendant que j'étais l'une de ses clientes, et elle m'a parlé (utilisant des exercices vocaux et sa pleine voix), en m'expliquant un business plan. Dès que Susan sentait qu'un autre souci émotionnel arrivait, tel que la honte de parler trop fortement, nous tapotions dessus. Sa honte de parler trop fortement était à 8 sur une échelle de 0 à 10, et nous avons donc tapoté :
Même si je parle tellement fortement, et que j'ai tellement honte, parce que ça sonne idiot pour moi...
Même si je me sens tellement honteuse de retentir si fort, et qu'on ne me permet pas de parler si fortement, je risque de blesser Maman, je m'aime et je m'accepte complètement ainsi que cet aspect de ma voix.
Même si je me sens tellement stupide avec cette voix forte, et qu'il est peut être plus sûr d'avoir une petite voix, et en plus j'ai tellement honte, je m'aime et je m'accepte complètement ainsi que toutes les facettes de ma voix.
Ma voix retentit tellement fort
Ce n'est pas moi
Je me sens tellement stupide
J'ai tellement honte
Je sonne tellement fort,
Je n'ai pas l'habitude de ce son
C'est idiot
Qui suis-je pour vouloir parler si fort?
Je n'ai pas le droit de sonner si fort,
Et j'ai honte,
Je pourrais faire du mal à Maman
Je ne peux pas parler aussi fort,
Elle pourrait se sentir toute petite à cause de ça
Et c'est simplement tellement stupide
Sa honte s'apaisa, et nous avons travaillé sur tous les soucis qui ont continué à se présenter pendant le petit discours que Susan me faisait, tout en parlant d'une voix équilibrée et pleine.
COMMENTAIRE DE GC: Dans les problèmes tapotés ci dessus, le souci "je pourrais faire du mal à Maman" est un bon candidat pour approfondir en arrivant à un événement spécifique relié à ce problème.
Susan m'a relaté que, après la seconde session, sans même essayer, sa voix était passée à un son plus bas et bien plus naturel. Certains de ses amis l'avaient même remarqué. Parce que nous avions tapoté sur son acceptation de sa puissance et de sa voix puissante, il était aussi devenu beaucoup plus facile pour Susan d'obtenir d'elle-même une voix pleine et équilibrée, sans même essayer de manipuler sa voix.
Je pense qu'EFT aide énormément à soutenir des développements techniques / processus d'apprentissage à une niveau émotionnel, aidant à surmonter les résistances émotionnelles qui peuvent ralentir pour arrêter ces processus.
Grand merci pour cet outil merveilleux!
Andrea Elisabeth
Papa est décédé depuis bien des années, mais l’étendue de son comportement abusif est sans fin. De même que la longue liste d’événements qui ont laissé des profondes cicatrices dans la vie, l’identité et l’estime de soi de Caroline. Que ce soient des mots (tu es une bonne à rien, tu ne mérites pas de prendre mon temps, personne ne voudra jamais de toi, tu échoueras toujours), ou des actions, violentes de manière parfois émotionnelle et parfois physique. Elle était même tellement terrifiée qu’elle n’a même pas protesté quand elle a dû épouser l’homme que son père avait choisi pour elle, parce que ¨tu ne pourras survivre que si un homme paie pour toi¨. Ce mariage s’est évidemment terminé quelques années plus tard par un divorce.
Malgré tout cela, Caroline a réussi à créer et diriger une petite entreprise d’une cinquantaine de salariés pendant des années, seule. Elle a élevé ses enfants après le divorce, sans vraiment d’aide. Mais maintenant elle se trouvait bloquée, ne voyait aucune lumière dans sa vie. Après plusieurs séances qui lui ont permis de nettoyer une multitude de souvenirs traumatiques, Caroline aurait vraiment aimé lâcher prise par rapport à son père. Elle savait que tous ces sentiments négatifs n’affectaient qu’elle et détruisaient sa vie. Mais elle ne savait plus par quel bout prendre la chose. J’ai suggéré d’utiliser l’EFT combiné avec l’Ho’oponopono. Il faudrait un livre entier pour vraiment décrire ce mode de guérison hawaïen, mais pour le moment, disons simplement qu’il s’agit de pardon, et de considérer notre responsabilité en ce qui concerne nos actions et pensées et l’impact que nous avons autour de nous. Le tout peut se résumer sous la forme d’une formule magique. Nous avons donc commencé à utiliser cette formule magique, la répétant lentement sur chaque point:
Papa, je t’aime, je suis désolée, s’il-te-plaît pardonne moi, merci.
Papa, je t’aime, je suis désolée, s’il-te-plaît pardonne moi, merci.
Papa, je t’aime, je suis désolée, s’il-te-plaît pardonne moi, merci...
Inutile de préciser que ceci était pour le moins difficile pour Caroline. Alors qu’elle tapotait, je pouvais voir sa panique monter.
Voici une bonne occasion de discuter des dangers du pardon. Le pardon est un sentiment libérateur extrêmement puissant. Les résultats impressionnants du travail du Dr Leyden et de son équipe au Rwanda (malheureusement en anglais uniquement pour le moment) le montrent, si les victimes d’un génocide peuvent pardonner, alors tout le monde peut pardonner. Mais nous ne sommes pas tous toujours prêts à pardonner, il arrive que nous ne PUISSIONS PAS pardonner, même si nous savons que notre vie en dépend. Et Caroline n’était pas prête.
Nous avons donc fait une pause, et tapoté sur ce qui apparaissait maintenant comme ¨un sujet classique à tapoter¨.
Même si je sens la panique monter...
Même si je ne peux pas respirer....
Je ne cesserai jamais d’être émerveillée par la rapidité avec laquelle l’EFT permet d’évacuer des sentiments ou douleurs très forts... La panique descend, la respiration revient et dès que Caroline se déclare prête, nous recommençons l’Ho’oponopono. Après seulement 3 points, la magie de l’EFT agit à nouveau, bien que différemment: un souvenir effacé depuis longtemps revient à la surface.
Son père était revenu du travail tard, fatigué, sans doute après une dure journée. Il s’assit devant son assiette pour diner, et la petite Caroline de 8 ans fit une grosse erreur : elle tendit la main pour prendre une fritte. Action de peu d’importance normalement, mais qui dans ce cas déclencha une réaction en chaîne impressionnante. Cet homme grand et très intimidant pour elle lui cria des injures, l’accusant de ne même pas le laisser dîner en paix et finit par sortir comme un ouragan de la maison, laissant une enfant terrifiée.
Nous avons utilisé la technique du Matrix Reimprinting pour cet événement, tapotant sur la petite fille de 8 ans pour nettoyer cette ¨terreur de Papa¨. Mais le souvenir était tellement précis, le sentiment de terreur tellement présent, que nous avons dû à plusieurs reprises faire une pause, tapoter pour retrouver le calme et recommencer. Cependant nous sommes finalement arrivées au point où Caroline pouvait penser à ce souvenir paisiblement.
Cette séance permit à Caroline de réaliser à quel point tout est lié, comme ses attaques d’hypoglycémie, toujours associées à la peur, voire la terreur. Elle se souvint de s’être évanouie suite à son hypoglycémie, seule à la maison, et d’avoir dû se trainer jusqu’à la cuisine pour manger quelque chose et surtout elle se souvint de la peur qui avait déclenché cette crise. Tout devenait soudain logique pour elle, comme la honte et le blâme qu’elle ressentait à l’idée de manger: ¨voilà ce qui arrive quand tu veux manger¨. Sur la base de ce souvenir traumatique, elle ne méritait tout simplement pas de manger. Et la liste de découvertes continuait
Son commentaire à la fin de cette session : ¨Aujourd’hui était tout simplement un miracle.¨
Nous n’avions cependant pas eu assez de temps, et à la session suivante nous somme revenues à ¨la frite du diable¨. Le Matrix Reimprinting ne change pas le passé, mais comme l’EFT simple, cela nous permet de changer ce que le passé déclenche en nous, et nous permettre d’y penser de manière positive. Dans le cas présent, Caroline pouvait maintenant imaginer son père en train de partager son assiette de frites. Cependant, cela paraissait tellement contre nature de le voir partager, que Caroline eut une nouvelle montée d’anxiété, qui mena à un nouvel épisode intensif.
Toutes ses peurs et colères d’enfant , réprimées depuis si longtemps, sortaient maintenant sous forme de haine pure envers son père.
Même si je déteste tellement papa... toute cette haine dans mon coeur....
¨La Haine dévore l’âme de celui qui hait, pas de celui qui est haï¨ nous dit Alice Herz Sommers.... La haine est clairement un sentiment qui ne fait de bien à personne. Mais si haine il y a, rien ne sert de l’ignorer, le meilleur plan est de l’évacuer si l’on veut avoir une chance de trouver la paix en soi. Et on peut crier sa haine pendant des mois, mais à ma connaissance, cela pourrait prendre longtemps avant de vraiment s’en débarrasser... à moins de tapoter, bien sûr! Quelques minutes de tapotements plus tard, le calme était revenu.
Caroline avait passé sa vie à essayer de vivre avec ses sentiments contraires vis à vis de son père, mais elle n’avait jamais réussi à vraiment aller au fond du problème aussi profondément. L’Ho’oponopono a ouvert pour elle la porte à un océan de sentiments négatifs enfouis qu’elle a ainsi pu réellement évacuer.
Elle indiqua après ces deux séances qu’elle se sentait réellement libérée. Elle ressentait une nouvelle ouverture sur la vie.
Suivi à 6 mois:
Caroline peut maintenant parler de son père calmement. Elle est en train de reprendre ses activités professionnelles, ses rapports avec ses fils s’améliorent, ainsi que ses finances et l’image qu’elle a d’elle même. Elle a une relation suivie avec un homme qui réunit presque tous ses rêves.
Tous ces changements ne sont évidemment pas dûs à ces seules séances, mais ¨la frite du diable¨ reste clairement un moment charnière dans sa vie. Elle utilise régulièrement l’Ho’oponopono en tapotant.