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L'objectif de cette séance unique est de pouvoir atténuer l'onde de choc vécue par Hortense à la suite de ces attentats, plus de 2 semaines après. Hortense connait déjà l'EFT et tapote depuis plusieurs années. Je découvre quelques éléments de son histoire au fur et à mesure de la séance.

Nous avons travaillé plusieurs aspects et je partage l'idée lumineuse d'Avaaz, d'avoir transformé la marche prévue à Paris pour le Climat et interdite pour cause de sécurité, en une « marche des chaussures ». 22000 paires de chaussures accompagnées de messages sur la place de la République à Paris, ça se remarque ! Hortense explose alors, car aux informations télévisées elle a bien entendu parler d'une agression qui a eu lieu Place de la république à Paris, mais pas de cette marche et encore moins de la paire de chaussures du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ou celle du pape François, ni même des bottines de l'actrice Marion Cotillard qui y ont participé !

Je demande à Hortense comme elle se sent à cet instant. Elle entame un long chapitre sur le fait que les informations télévisées peuvent donner des informations positives mais insistent lourdement sur tout ce qui est dramatique en premier et en majorité, pour « choquer et vendre »

Je lui demande comment il se fait que les médias aient « besoin de choquer pour vendre ».

« ils disent que l'être humain a besoin de cela, mais non, je n'en ai pas besoin, ce sont EUX qui en ont besoin ». Cette remarque me paraît importante, à propos de « moi », « eux », ce que les autres « m'imposent »... Vous verrez ce qu'en pense Hortense après quelques tapotements d'EFT.

J'insiste gentiment pour revenir à ce qu'elle ressent, et elle me dit poliment qu'elle est « énervée parce qu'ils rejettent tout sur nous ».

En réponse à ma suggestion de « colère », elle approuve tout de suite, et l'évalue à 8.

Nous tapotons une première fois

même si je suis furieuse contre les médias, j'en ai assez de tout ce noir de toutes les mauvaises nouvelles, aujourd'hui je choisis la lumière

Plusieurs sujets ressortent autour du discours initial d'Hortense, et un recadrage intervient en posant quelques questions, comme :

 est-ce que ma colère est bien utile ?

Est-ce que je change les médias en étant en colère ?

et en ouvrant une nouvelle possibilité :

Et si je pouvais choisir mes informations ?

Hortense remarque avec un soupir : « Je me sens mieux... mais toujours en colère ».

Elle estime sa colère à 6 car «  je m'aperçois que je suis aussi responsable et que je peux choisir », mais ceci n'est pas assez pour l'amener à 0, « parce que les médias sont présents constamment, journaux, télé (même quand on en veut pas les voir) ».

Je lui demande comment elle irait si elle avait en elle son propre filtre pour choisir ce qui la nourrit et laisser partir le reste. Après une réaction sur le fait que c'est trop dur de se contrôler sans arrêt, j'apprends qu'Hortense vit seule et que si elle avait une personne qui lui permette de s'exprimer, cela lui permettrait d'évacuer sa colère. Encore la faute de l'Autre, inexistant dans ce cas.

Même si je ne peux pas exprimer ma colère car il n'y a personne pour l'entendre et je marine dedans, je choisis de sortir la tête de l'eau.

Sachant qu'Hortense a déjà tapoté avant, j'offre une ouverture qu'elle approuve :

Même si je ne peux pas sortir la tête de l'eau, parce que je suis toute seule et que personne ne peut m'aider, moi je peux m'aider. Je l'ai déjà fait, je l'ai constaté. Et si je pouvais aussi dans ce cas là.

Même si ça me mets en colère parce que je suis face à moi même, rien ne m'empêche d'aller face au monde. Peut être il est temps que je change de direction et je m'aime et m'accepte complètement.

Nous commençons par élaborer sur toute cette frustration, par exemple :

Je ne peux pas évacuer ma colère.

Je suis devant mon poste.

Je reçois cette négativité.

C'est comme si elle s'imprègne en moi et autour de moi sans porte de sortie.

évidement je suis en colère.

Avant de réaliser qu'un choix est encore possible

Personne ne m'oblige à écouter ces informations.

Je fais mon choix et je ne m'en rendais pas vraiment compte.

Je refuse d'être complètement coupé du monde.

Je suis reconnaissante de recevoir toutes ces informations.

Mais aujourd'hui je choisis de prendre mes responsabilités.

..

Je peux choisir.

Utiliser l'Ho'oponopono

me concentrer sur les informations qui m'intéressent.

partager avec des personnes de mon choix.

transformer les colères qui me viennent en action et énergie positives.

Des actions pour mon bien être.

Ou pour le bien-être autour de moi.

Et si je révolutionnais les médias ?

A moi toute seule............

MERCI.

Hortense manifestement ne manque pas d'humour, ce qui aide toujours.

Elle parle ensuite de l'exemple d'un journal local qui lui aussi diffuse « des informations négatives », et se trouve un peu désarçonnée, quand je lui suggère de soumettre des « informations positives » au-dit journal et voir ce qui se passe. Elle entame un nouveau chapitre sur le fait que les gens ne veulent pas parler du bonheur. Je ne peux qu'approuver en repensant à ce blog que j'avais écrit sur le sujet.

J'apprends alors qu'elle a une nouvelle petite-fille, et qu'elle voudrait parler de ce bonheur, mais sa famille étendue ne semble pas intéressée. La colère semble avoir changé de cible.

Je lui demande de réévaluer sa colère contre les médias. Elle est maintenant descendue à 4 car « je vois que c'est mon choix », Vous remarquerez la raison de l'amélioration de 8 à 6 et de 6 à 4 est en fait la même. Nous avons parfois besoin de revenir plusieurs fois sur une nouvelle idée avant de vraiment l'intégrer.

Par contre un nouvel aspect se présente quand je lui demande pourquoi sa colère n'est pas à 0  : besoin de « ressentir pour croire ».

Un courte série s'impose :

Même si je ne me sens pas encore libérée de ma colère, après tout, ce soir je vais allumer les infos et ça va recommencer, je suis curieuse de savoir comment je vais réagir. Je suis curieuse de constater ma capacité à filtrer les informations.

Et nous explorons certains aspects « négatifs »

Je vais retourner dans la vraie vie et ça va recommencer.

évidemment il faut savoir ce qu'il se passe dans le monde.

...

Même si je suis seule face à mes informations, je choisis de trouver le moyen qui me convient pour partager les bonnes informations, avec les personnes qui sont sur la même longueur d'onde.

Même si je ne trouve pas beaucoup de personnes autour de moi, Il doit bien en avoir quelque par. Ca m'étonnerait que je sois tout seul sur cette planète.

...

avant de recadrer :

Même si je ne peux pas tester avant de savoir si je suis libérée de ma colère.

Aujourd'hui je m'autorise à créer la paix en moi et autour de moi.

dans la compassion et le pardon, quoiqu'il arrive.

Je fais ce choix en toute conscience .

Dans chaque cellules de mon corps, mon coeur et mes pensées.

« Ca fait du bien ». La colère contre les médias est maintenant à « 0-1 », parce que « je suis plus moi ».

Je lui demande ce qui l'a empêchée d'être elle-même jusqu'à ce jour, et nous partons vers un autre aspect : « j'ai fait preuve de faiblesse et je suis retombée... Il y a tellement de choses à filtrer en continu, forcément de temps en temps je me laisse aller et je replonge ».

Ne sommes-nous pas les juges les plus durs sur nous mêmes ?

Je questionne un peu pour savoir pourquoi c'est un « effort d'être heureuse », et nous arrivons au nœud du vrai problème : « quand je me sens diminuée, mon énergie descend, je ne me sens pas moi même, et là je suis en colère... après moi ! ». Hortense se sent en fait "diminuée" quand elle reçoit des informations négatives.

Est-ce que cela vous arriverait par hasard aussi de temps en temps ?

Nous tapotons sur les différents aspects de cette colère contre soi (et j'en découvre beaucoup!) et transformons cela ainsi, de manière très très résumée :

Même si je peux être extrêmement en colère contre moi-même et que c'est usant et épuisant, je me demande si je n'aurais pas une alternative.

Même si j'ai une vie de colère contre moi-même, colère avouée ou cachée, aujourd'hui je choisis une vie de compassion de de pardon, naturellement et facilement.

Cette colère ne date pas d'aujourd'hui.

Elle est régulièrement activée.

Quand je ne fais pas ce que je devrais faire.

Quand je ne fais pas ce que je pourrais faire.

Quand je ne crée pas mon bonheur.

Quand je me laisse aller à la négativité.

Quand je me laisse aller à la colère autour de moi.

Et j'en ai assez d'être en colère contre moi.

Pas étonnant que je sois épuisée.

Pas étonnant que ma créativité soit bloquée.

Pas étonnant que je ne trouve pas les bonnes personnes avec qui je peux partager ma joie.

Pas étonnant que j'attire la colère autour de moi.

Et j'ai encore un choix.

Même si j'ai tendance à être facilement en colère envers moi-même.

Est ce bien ma colère dont il est question ?

Ou bien c'est une colère que j'ai pris de quelqu'un d'autre il y a longtemps ?

Que se passerait- il si je m'arrêterai de me juger ?

Que se passerait- il si je m'arrêterai de répéter ces jugements que j'ai entendu en étant enfant ?

Que se passerait- il si ces jugements n'avaient plus de prise sur moi ?

Aurais-je vraiment besoin de colère ?

Lâcher prise et laisser partir les colères , voilà un programme intéressant.

Et même si je ne sais pas du tout comment je vais m'y prendre.

Ce n'est pas la première fois que je me surprendrai de ma créativité.

Pourquoi ai-je déjà trouvé les bonnes solutions ?

Pourquoi devient-il plus facile d'être heureuse ?

Pourquoi sais-je activer le bonheur en moi et autour de moi ?

Et si tout ça est facile en moi que je ne l'aurais pensé ?

MERCI.

Hortense observe effectivement qu'elle porte la colère familiale et que par réaction , elle a récemment observé qu'elle est souvent sur la défensive.

Nous tapotons sur une nouvelle série d'aspects relatifs au fait d'être sur la défensive pour se protéger de la colère des autres, question de survie à l'époque ( et apparemment dans beaucoup de situations de sa vie), pour finir par un recadrage total :

Aujourd'hui je choisis d'apprendre facilement et naturellement.

L'acceptation totale de qui je suis.

L'acceptation totale de ce monde dans lequel je vie.

Je choisis tout cela dans mon corps, dans mes cellules et ma tête.

MERCI.

« je me sens revivre » me dit Hortense.

J'essaie de savoir ce que cela veut dire en pratique au delà de « libérée, sur un petit nuage, je suis moi... ».

Je la ramène sur le problème initial : « ce soir vous allez allumer la télé, comment allez-vous réagir? ».

Elle me révèle qu'elle a en fait déjà filtré les informations, en regardant des programmes animaliers au lieu des informations, et qu'elle se rend maintenant compte que « j'avais projeté ma colère sur les médias » !

C'est le moment relire le début de la séance et de considérer le degré de colère contre « les autres », quels qu'ils soient, qui s'est révélé au cours de notre travail. Voilà une réalisation libératrice ! Hortense l'apprécie d'ailleurs pleinement.

Elle remarque aussi qu'elle dit à tout le monde de se regarder en face avant de voir les autres ... « mais je ne le faisais pas ». Encore un autre de ces moments de lumière soudaine !

Elle absorbe cette nouvelle vue en repensant aux situations de sa famille d'origine qui l'avaient conditionnée, et ce qui a changé depuis..

Colère par rapport aux médias ? 0 !

L'objectif d'Hortense est finalement atteint après bien des détours, qui n'ont rien à voir avec les événements de Paris, rien à voir avec les médias, rien à voir avec « les autres » au final... Tout à voir avec elle-même. Prendre soin de soi avant les autres...

Merci à Hortense d'avoir partagé cette expérience. Après la séance, Hortense se trouve bien, en paix avec elle-même.

Dans les jours qui ont suivi elle sélectionne ce qu'elle regarde et a découvert un nouveau sens à sa colère. Alors qu'elle avait pensé toute sa vie que la colère devait être étouffée, elle trouve maintenant qu'elle est en fait utile pour évacuer certaines charges.

Les médias ne l'affectent plus de la même manière, et elle peut maintenant regarder les informations, et sélectionner et transmettre ce qu'elle veut en garder, ce qui la nourrit vraiment.

 

Est-ce que cet article vous a aidé ? Qu'avez vous découvert par rapport à vous-même ? La série gratuite suivante peut vous aider à continuer d'explorer votre chemin :  Transformer ma colère contre les médias et les informations négatives.

 

Si vous aussi vous avez été affecté plus que de raison par ces événements, mon offre de séance gratuite pour évacuer l'onde de choc reste ouverte (dans les limites de mes disponibilités)... car l'onde de choc ne s'arrête pas à la fin de l'année... et qu'on peut toujours faire n pas, aussi petite soit-il, vers le bein-être! Contactez-moi ici.