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En gérant mon site web moi même, je m'expose à quelques imperfections. Certaines personnes ont la générosité de me les signaler pour que je puisse rectifier, au bénéfice des lecteurs suivants. C'est ce qu'Agnès a fait quand, voulant utiliser le script sur « la vie est belle », elle est tombée sur « la phobie des limaces » ! Comme je remarquais dans son formulaire de contact qu'elle avait fait une recherche sur l'EFT et la digestion, je lui indiquais mon script relatif à une digestion facile. Et c'est là que l'aventure a commencé.

Sa réponse à ma suggestion n'a pas tardé : « La fiche sur la digestion ? Géniale ! Dans la 1/2 heure qui a suivi les tapotements, mon problème de constipation s'est résolu.. et j'ai faim !!!! Dire qu'il va falloir attendre midi.. :p »

Voilà de quoi piquer ma curiosité, j'ai donc demandé à Agnès si elle voulait bien en dire un peu plus. Sa réponse détaillée et honnête peut sans doute aider certains d'entre vous, et je la remercie de ce partage. J'ai inséré quelques remarques à son message.

Bonjour Christine,

Je fais suite à votre mail.. et si le mien a piqué votre curiosité, je peux dire que le vôtre m’a portée bien loin dans le passé..

En fait, non, je ne souffre pas d’une constipation récurrente, j’ai même généralement un assez bon transit ; par contre, ma digestion est très, très lente et il suffit d’un repas plus riche que d’accoutumée ou d’une contrariété (je l’ai réalisé en lisant votre mail), pour avoir la sensation de ne plus digérer : poids qui augmente, ballonnement, constipation, je me sens lourde en fait.. et ça n’a l’air de rien comparé à toutes les pathologies existantes, mais je le vis très mal car je me sens mal et physiquement et émotionnellement et j’ai l’impression que tout ce que je mange, s’entasse dans mon ventre sans n'en plus sortir.. et que j’accumule, j’accumule.. jusqu’à ne me sentir moi-même qu’un « poids » ! Le fait que je travaille en horaires décalés n’arrange pas les choses sûrement.

Nous ignorons souvent nos « petits maux » récurrents en se disant que ce n'est pas bien grave. Certes. Mais ces petits maux nous prennent notre énergie au quotidien. Comme le réalise ici Agnès, ces symptômes sont alimentés par les contrariétés de la vie. Et ça s'entasse... Si au contraire cheque contrariété était traitée au plus vite, se pourrait-il que ces petits maux diminuent d'eux mêmes et que votre énergie se retrouve soudain disponible pour faire des choses plus agréables et/ou productives pour vous et pour vos proches ? Quels « petit maux » alimentent vos contrariétés quotidiennes ?

Heureusement Agnès a décidé de prendre les choses en mains...

J’ai réalisé aussi, il y a quelques jours, que chaque fois que cet inconfort m’arrivait, « j’attendais » qu’un évènement désagréable se passe dans ma vie, ce qui provoque chez moi, la peur ou tout autre sentiment négatif, donc l’impossibilité de manger (ou très peu), voire même suivant l’intensité de la chose, le besoin incontrôlable d’évacuer tout ça au « petit coin ». Ce qui résolvait en surface mon problème.. (Elément que j’ai tapoté..

Bravo à Agnès d'avoir fait le lien. Un pas vers la solution ?

Il existe autant de manières d'exprimer le stress que d'êtres humains. Il n'y en pas de meilleure ou pire. Quelle est la vôtre ?

Par ailleurs, on peut s'arrêter à un résultat obtenu une fois (comme le soulagement d'Agnès après ses premières 30 minutes de tapotements sur la digestion) et laisser les habitudes se réinstaller. Agnès a choisi de suivre le fil plus loin. Quand vous entreprenez de tapoter, comme Agnès, n'hésitez pas à vous laisser porter dans des directions inattendues. Il en sort en général des découvertes surprenantes et libératrices. Persistance, persistance... Quel fil pourriez vous bien suivre ?

mais maintenant, comment faire pour digérer, si « rien ne m’aide à le faire »..).

Que celui ou celle qui n'a jamais pensé « rien ne marche pour moi » me jette la première pierre. Les autres pourraient vouloir tapoter sur cette croyance si répandue. Sans doute un nouveau script à venir.

J’ai tapoté pendant 2 jours avec « digérer l’indigeste »

Persistance, persistance... résultat ?

et cela m’ a amenée à me demander ce qui était pesant dans ma vie (le souci que je me fais sans cesse pour ma fille de 19 ans et les relations que ça engendre entre toutes les deux) et quand je m’étais sentie un poids (quand j’ai été malade, que j’ai eu très peur et que les médecins ignoraient ce que j’avais), j’ai tapoté aussi d’autres fiches « déraciner sa culpabilité » (de n’avoir pas donné une famille « conventionnelle » à ma fille), « la vie est belle », « remplacer inquiétude par amour ».

Les tapotements ont fait remonter la colère que j’avais contre un médecin, qui sans me le dire, m’avait donné un anxiolytique, pour soigner mon ventre gonflé. J'étais jeune, c’était un n-ième traitement et je n’ai pas pensé à regarder la notice, mon ventre dégonflait enfin, c’était le principal!

Heureusement la majorité du corps médical explique de plus en plus les traitements proposés. Ceci dit l'expérience d'Agnès nous rappelle qu'aussi difficile que ce soit, comprendre les grandes lignes du traitement que nous recevons et pourquoi ce traitement a été choisi, est un élément important de toute guérison. Si vous n'êtes pas en position de le faire, peut être un proche peut-il/elle vous soutenir sur ce sujet ? Vous n'osez pas demander des explications ? Et si vous tapotiez sur les sentiments que cette idée déclenche en vous ?

Sauf qu’à l’issue du traitement, je me suis retrouvée en manque, forcément, il n’y avait pas eu de sevrage. Je me vois encore assise sur les toilettes (c’est bien le thème…) en train de pleurer sans savoir pourquoi et ma fille, très jeune, qui pensait que c’était parce qu’elle ne se préparait pas assez vite, qui me disait « je me dépêche, maman ». Je me souviens ce même jour, après l’avoir menée à son activité sportive, pleurer encore toute seule dans la voiture et appeler ma mère parce que je ne savais pas ce qui m’arrivait… et je me souviens encore, les jours qui ont suivi, des tremblements, du mal-être dans mon ventre, du fait que j’ avalais vite une saucisse de Strasbourg ou une banane pour le petit-déjeûner, parce que rien d’autre ne passait..

Pendant 2 jours, mon ventre a dégonflé, j’ai perdu du poids et j’ai pu « évacuer », mais tout n’est que partiel, je le sens.. et aujourd’hui, status quo, je suis encore bloquée..

A nouveau, persistance persistance... La question de « l'évacuation » au propre et au figuré revient très régulièrement, et est souvent un indice à explorer. Que pourriez-vous évacuer de votre vie pour vous libérer ?

Je continue alors la fiche sur « digérer l’indigeste », comme je le fais depuis vendredi. Et revient en force dans mon esprit, la maladie que j’ai eue, maladie qui restait sans nom, que les médecins (15 au total) disait « nerveuse », c’est tellement plus simple… maladie qui m’a fait très peur et qui résonne encore beaucoup trop en moi, même encore à ce jour. Maladie qui m’a fait me sentir un boulet, un poids pour mon ex-mari, mes parents qui me croyaient «névrosée », ma fille. Il aura fallu une 2nde maladie, encore nerveuse disaient les docteurs. J’avais tellement honte de moi, que je n’osais même plus aller les voir pour me faire prescrire des médicaments.. pour qu’on me prenne au sérieux.

La honte arrive selon moi quasi à égalité avec la culpabilité au palmarès des émotions destructrices. Honte par rapport à qui ? QUI vous juge ?

Pendant 2 ans et demi, j’ai eu des douleurs horribles au ventre (encore) et dans le bas du dos, on me disait qu’il fallait que je me calme, que je sois zen… facile, hein ?! et je me disais « ma pauvre fille, comment tu fais pour te mettre dans des états pareils ! ».

Nous sommes souvent notre juge le plus sévère. Quels jugements portez vous sur vous même, votre situation, votre santé.. ? Et si ce jugement était erroné ?

Un jour, (enfin), j’ai eu un ictère !! Et là, on m’a prise au sérieux... D’urgence, j’ai été opérée 2 fois, pour retirer les calculs que j’avais dans le canal du cholédoque et m’enlever la vésicule biliaire... et bien entendu, les douleurs ont disparu...

C’est la première fois que j’arrive à en pleurer vraiment depuis 10 ans.. Et même si ça me fait réaliser que j’avais beaucoup de rage en moi, ça fait du bien et là, je peux vous dire « I enjoy » !

Libérer les traumatismes que vous avons inconsciemment enfermés au plus profond de nous n'est pas forcément une étape de tout repos, particulièrement si vous choisissez de le faire seul(e). Il peut être préférable de s'assurer un soutien professionnel pour faire face à des souvenirs aussi forts, tels que la « maladie qui résonne encore beaucoup trop en moi, même encore à ce jour »

Je vais continuer les tapotements encore, les jours prochains et voir où ça me mène.

Dire qu’il aura fallu attendre que des limaces viennent me rendre visite un vendredi 13, pour oser travailler tout ça pleinement…[...] On dit qu’il n’y a pas de hasard, mais que des rendez-vous et je veux bien le croire.. pendant des mois de recherche sur internet, je n’étais jamais tombée sur votre site.. nous n’avions rdv que ce vendredi 13..

Merci d’avoir interverti vos fiches ! Je n’avais jamais envoyé de mail pour ce genre de chose.. mais j’avais tellement envie de tapoter que « la vie était belle » !! Que voilà !

Je ne sais pas si mes écrits pourront aider d’autres personnes, mais nos échanges m’auront permis de travailler sur un problème qu’inconsciemment sûrement, je mettais de côté ou ne voulais affronter.

Chaque chose arrive en son temps.

Continuez encore et toujours vos fiches, je les trouve très parlantes et facilement adaptables à nos vécus… et surtout.. intervertissez-les encore de temps en temps !! Ca peut tellement apporter..

Je vous mets au défi de trouver les autres erreurs sur mon site !

Suivi à 1 an

Agnès m'a re-contactée un an après. Elle apprécie que son ventre ne gonfle plus depuis. Par contre, sa digestion est encore lente pour le moment. Elle s'apprête à reprendre l'EFT, après quelques mois d'interruption car elle était...

...arrivée à saturation de travailler sans cesse sur moi.. un peu comme un "mini burn-out" des soins, qui s'est traduit par un véritable ras le bol physique et moral, où tout m'apparaissait comme une "épreuve". Ne serait-ce que tapoter sur un simple et insignifiant petit problème.. Je n'avais plus le courage. J'ai tellement remué mon passé (pas si terrible, pourtant), que le simple fait de penser qu'une ronde pourrait me mener bien loin, me semblait encore une montagne à gravir ! Et non, je ne pouvais plus.

Cet article n'est pas une étude de cas à proprement parler, mais je souhaitais le partager car il est plein d'enseignements et j'espère qu'il pourra vous aider :

À suivre votre intuition quand vous tombez « par hasard » sur un événement inattendu en tapotant.

À reconnaître le plus tôt possible vos sentiments pour les EXPRIMER, dans tous les sens du terme : les communiquer ET les extraire de votre système. Il a fallu 10 ans et des limaces baladeuses à Agnès pour sortir cette colère profonde. Depuis combien de temps gardez-vous en vous des sentiments encombrants dont vous vous passeriez bien ?

À accepter que parfois, cela fait du bien de prendre des vacances de soi même ! ZERO culpabilité. Vous y reviendrez quand vous serez « prête ». A moins que vous n'ayez résolu tous vos problèmes et qu'aucun aléa de la vie ne puisse plus saper votre invincibilité ? Hourrah !

À persister et identifier chaque petit progrès pour lequel vous vous pourriez vous sentir reconnaissant(e). Il est possible qu'en se faisant aider par un/une professionnel(le), Agnès puisse aller plus loin dans son exploration et déraciner la source de ses problèmes de digestion et cette maladie qui résonne encore trop en elle. Quand un souci prend tant de place dans votre vie, posez vous la question ? Est-ce que cela vaudrait le coup de recevoir un peu d'aide ?

À mettre tout en œuvre pour comprendre les bases de tout traitement que vous recevez.

À me dire quand je fais des erreurs sur mon site !:-)

Vous qui lisez, que retirez vous pour votre situation de cette tranche de vie d'Agnès ? Quels petits maux aimeriez vous évacuer de votre vie ? Et si c'était possible ?