j'étais attentive à ne pas aborder le sujet avec eux. Mes patients vous diraient que je ne suis pas une personne timide, mais j'étais consciente de ne pas devenir trop personnelle tant que je travaillais sur eux.
J'ai cependant noté les "tendances" d'émotions qui correspondaient à leurs maladies particulières. Parmi les quelques milliers de patients que j'ai vus en mes dix-sept ans de carrière en tant que Chiropracteur, je n'ai toujours pas rencontré de patient cancéreux qui n'éprouvait pas de colère. Voici une histoire de cancer qui n'est pas seulement miraculeuse, mais un réel témoignage sur comment l'EFT guérit les gens à un niveau cellulaire et énergétique.
Avant de commencer, j'aimerais ajouter que depuis cette expérience, je me hérisse maintenant quand j'entends d'autres personnes décrire leur "bataille" contre le cancer, ou leur "combat". Pourquoi ne pas approcher le cancer en agitant le drapeau blanc, en rendant honneur à ce que votre corps essaye de vous dire, et faire la paix avec lui?
Il y a un an, j'ai découvert qu'une amie très chère, Karen, qui vit au Texas, avait reçu un diagnostic de cancer du pancréas, et que les pronostics étaient peu réjouissants. Elle avait recherché des méthodes de traitement alternatives, parce que les conséquences des techniques médicales qui "entaillent et brûlent" étaient, selon elle, innacceptables. Elle savait que j'avais étudié l'EFT pendant un long moment, et que j'étais une praticienne de niveau avancé. Karen ne voulait rien éliminer de son horizon thérapeutique holistique, et elle m'appela donc en demandant mon aide. Enfin, me disais-je, c'était ma première opportunité de traiter les émotions qui se cachent le cancer, et j'ai sauté sur l'occasion. Nous avons organisé nos sessions téléphoniques hebdomadaires, et je lui ai conseillé de mettre en place sa liste pour sa procédure de paix personnelle.
Gary, je dois admettre qu'au fond de moi, je ne me sentais pas sûre de l'issue de nos sessions, et de ne pas la décevoir. J'ai donc tapoté sur moi-même en conséquence :
Même si j'ai peur qu'elle meure de toutes les façons parce que c'est inguérissable...
Même si je me sens coupable qu'elle me fasse confiance pour l'aider, et que je pourrais échouer...
Même si je ne suis pas en position de traiter cette maladie grave, je choisis d'être calme et détendue à ce propos.
Même si elle est peut être déjà dans un état trop avancé, au moins, elle peut mourir en paix.
Et de manière plus importante :
Même si j'ai besoin de la sauver, je m'aime et je comprends d'où ça vient.
Une fois que je me suis mise suffisamment hors du chemin, j'étais prête pour notre première session téléphonique.
Je n'ai pas été surprise par sa courte liste de paix personnelle. Elle a toujours été du genre à "glisser" au dessus des événements douloureux, et prétendre que les choses ne l'affectaient pas. En choisissant de ne pas s'engager dans la confrontation, ou se défendre contre les critiques de sa belle famille, elle a fini par se bourrer de grandes quantités de colère. Elle était surprise d'avoir toujours cette colère, malgré sa manière "adulte" et passive de gérer tout ça.
J'ai toujours pensé que la colère est une émotion tellement difficile à gérer à cause de la coquille épaisse de dénégation qui l'enrobe. Puisque j'avais déjà pris connaissance de la plupart de ses problèmes au fil des ans, j'ai décidé de n'en approcher aucun directement, mais plutôt d'aller directement demander au pancréas malade sa douloureuse priorité. Son médecin lui avait dit que sa tomodensiométrie montrait qu'elle avait une grosseur à la "tête" de son pancréas, à teneur maligne, et que cela faisait pression sur les organes avoisinants, provoquant sa jaunisse. Elle avait perdu beaucoup de poids, et n'avait aucun appétit.
Le premier couloir à traverser était son manque d'acceptation de soi. J'aime que mes clients commencent par dire à voix haute "je m'aime et je m'accepte complètement et profondément". Je demande ce qu'ils ressentent intellectuellement, et j'obtiens une réponse, et puis je demande ce qu'ils ressentent au niveau des émotions, et j'obtiens une réponse assez différente. Après trois séries de "Même si je ne peux pas m'aimer ou m'accepter, je choisis d'essayer" - je suis allée vers l'obstacle suivant, et lui ai demandé à quoi elle pensait que son pancréas ressemblait.
De quelle couleur est-il? Elle répondit : "Il est noir, sans aucun doute". Puis je lui ai demandé quelle texture il avait, et elle l'a décrit comme grumeleux. Que sentirait-il? Et elle dit : "infect, comme quelque chose qui est mort". S'il avait une émotion, qu'est-ce que ce serait? "Il serait en colère". Comme Karen était tellement déconnectée de sa colère, nous avons commencé avec la version longue de la séquence de tapotements, pour être sûres de ne rien négliger.
"Même si j'ai de la colère dans ma "tête", et qu'il y en a tellement, je ne sais pas où commencer, je m'aime profondément."
La première série de tapotements fut suffisante pour libérer d'un coup la priorité inconsciente de ses douloureux souvenirs. "Ma belle mère ne m'a jamais aimée, et me faisait comprendre à quel point elle était déçue que mon mari n'ait pas plutôt épousé son ancienne petite amie Sandra."
Gary, je veux que chacun sache que cette guérison n'est pas arrivée du jour au lendemain. Ca a pris un mois et demi, ce qui est déjà épatant en soi. Pour ajouter à l'urgence de la situation, son mari et ses filles lui mettaient la pression pour qu'elle retourne voir ses médecins pour une autre tomodensitométrie et planifie la chirurgie proposée pour enlever son pancréas (entailler) et suivre une chimiothérapie avec radiations (brûler).
COMMENTAIRE de Gary Craig: Les vues de Rossanna concernant l'efficacité des procédures médicales est son opinion personnelle et ne reflète pas nécessairement mon opition personnelle ou celle de l'EFT. Nous suggérons que vous consultiez les spécialistes médicaux qualifiés si nécessaire.
Travaillant contre la montre, nous sommes montées à deux sessions pas semaine. Comme je n'avais pas le luxe du temps pour tourner poliment autour de ses problèmes, j'ai développé ma propre "Technique de point de détonateur émotionnel Massey", qui appuyait directement sur la négativité abjecte de ses pensées et pressait jusqu'à ce que ce soit éclairci (ceci est similaire à la technique de travail sur les tissus profonds qui est assez douloureux, mais très efficace pour libérer les tensions physiques "prisonnières"). Je l'ai aussi encouragée à utiliser un langage "épicé" pour mettre en place sa purge pancréatique. Nos phrases étaient comme suit :
Même si on m'a appris à respecter mes ainés, je déteste quand même Madame Dexter, et je refuse de lui pardonner. Phrase de rappel: Je déteste ses p... de tripes, je refuse de lui pardonner.
En dépit du fait que sa belle mère était maintenant décédée, je savais que c'était une bonne idée que Karen lui dise enfin ses vérités à voix haute plutôt que dans sa "tête". Voici comment ça s'est présenté :
Même si je n'avais pas le courage de vous le dire à ce moment-là, je m'aime et je m'accepte profondément, et vous êtes une vieille harpie vicieuse et jalouse, et je ne peux pas vous voir non plus!
A chaque point de tapotement, je lui faisais rajouter tout ce qu'elle n'avait jamais pu dire, et même le crier! Elle était épuisée après cette série de tapotements, mais dit qu'elle se sentait bien au chaud et détendue. Nous avons repris lors d'une séance suivante dans la semaine.
Même si je n'étais pas assez bien pour lui plaire...
Même si je ne pouvais pas blesser mon mari en le disant , "ta maman est une ch*!*#!"...
La phrase de rappel était : c'est une ch*!*#!, c'est une p...n de ch*!*#!,...
Même si toute la famille pense qu'il aurait pu trouver mieux...
Même si ce qu'ils pensent compte pour moi...
Même si je suis stupide de laisser leur opinion m'atteindre...
Même s'il est stupide d'accepter toutes leurs injures...
Même si je me déteste d'être restée avec lui si longtemps et d'avoir supporté toute cette m...e....
Même si j'ai passé les plus belles années de ma vie à nager contre les eaux sales de sa famille....
Même si je lui en veux de ne pas m'avoir défendue contre sa mère...
Même si mes filles ont été repoussées par eux alors qu'elle étaient petites et innocentes....
Même si ils détestent mes filles parce que mon sang inférieur circule dans leurs veines...
Même si j'aurais dû tous leur mettre un coup de poing dans le nez pour avoir aussi puni mes filles....
La première semaine après notre session initiale, Karen a signalé que son appétit revenait, et qu'elle se sentait plus paisible. En deux semaines, elle n'avait plus de jaunisse. A chaque semaine qui passait, elle commençait à être plus à l'aise, et commençait à reconnaître ses problèmes avec ses propres parents sans avoir l'impression de les déshonorer. Comme dans le cas de la plupart des personnes en colère, elle pensait qu'elle avait déjà "réglé" cette partie de sa vie, mais je ne m'y laissais pas prendre...
Elle admit que sa mère était autoritaire et voulait tout contrôler, et cherchait des noises à son père, qui ne se défendait jamais. La culpabilité derrière la colère contre ses propres parents, qui sont maintenant tous deux décédés, l'empêchait de jamais l'exprimer. Je lui ai assuré que l'on peut aimer quelqu'un très profondément et être quand même en colère contre eux. Il s'agit de trouver la clarté, le pardon de soi, et des autres.
Ce qui est arrivé lors de notre dernière session avant la tomodensitométrie est vraiment époustouflant, et j'en ai encore des frissons dès que j'y pense. Tout le temps où je travaillais sur Karen, je savais que le summum de notre travail ensemble serait le problème du pardon. Nous avons donc commencé ainsi :
Même si j'ai mis toute ma colère dans la tête de mon pancréas, pour faire le clair dans ma propre tête, je m'aime et je m'accepte profondément et complètement, et je rends honneur à mon pancréas pour avoir travaillé si durement pour me protéger.
Phrase de rappel : Gratitude pour mon pancréas, et tout ce qu'il a fait pour moi, je peux laisser tout ça partir en toute sécurité maintenant.
Même si j'ai gardé rancune à toute cette famille pendant si longtemps que maintenant ça me tue, je m'aime et je m'accepte profondément, et pour mon propre bien, je veux m'en libérer.
Phrase de rappel : Ils n'ont jamais senti ma colère. Seulement moi. Et maintenant je paye pour tout ça... je ne me fais du mal qu'à moi.
Nous n'avions pas fini la série quand Karen dit :"Je suis désolée pour Madame Dexter, elle me critiquait peut être parce qu'elle ne s'aimait pas elle même. Elle devait se sentir mieux en me trouvant des défauts. Je suis sûre qu'elle était aussi critique avec ses propres enfants. Peut être est-ce pour ça qu'ils l'écoutaient et faisaient avec. Quel enfant ne cherche pas l'approbation de ses parents?"
Ma dernière phrase était la clé qui a déverrouillé la porte de la tête de son pancréas, et a permis la libération de sa colère de la manière la plus inattendue :
En dépit de toutes les années où ils m'ont causé agonie et douleur, au niveau cellulaire, je leur pardonne avec toutes les fibres de mon corps.
Phrase de rappel; "Je leur pardonne avec toutes les fibres de mon corps, je leur pardonne profondément au niveau de mes cellules, je leur pardonne de tout mon cœur et de toute mon âme, je me sens tellement bien de ressentir le vrai pardon et de le vouloir vraiment."
Karen arrêta de tapoter et déclara qu'elle ressentait une douleur aigüe dans le quart en haut à gauche de son abdomen. Et là elle dit : "c'est embarrassant, mais je viens juste d'avoir le gaz le plus horrible qui soit, et l'odeur est tellement atroce... C'est comme si quelque chose était mort en moi! Je n'ai jamais de ma vie eu de gaz comme ça, et ça sent tellement mauvais qu'il faut que je quitte la pièce!". Je lui ai dit de me rappeler après que la "fumée soit dissipée", et j'ai attendu.
Karen a rappelé environ dix minutes plus tard pour me dire qu'elle avait dû aérer la pièce avant d'y revenir pour me rappeler. "J'ai des picotements dans tout le corps, et je me sens tellement détendue." Je lui ai demandé de fermer les yeux et de décrire de quelle couleur était son pancréas, et elle m'a dit qu'il était rose et brillant. Quand je lui demandé quelle texture il avait, elle a proclamé qu'il était lisse. Si elle pouvait le sentir, que sentirait-il? Elle répondit : "juste comme l'air frais". Si il avait une émotion, laquelle serait-ce? "il est heureux, et le visage sur la tête sourit, et moi aussi!".
Pour terminer notre appel, Karen m'a remerciée profusément pour tous mes efforts, et m'a assurée que quel que soit le résultat, elle serait pour toujours reconnaissante des sessions EFT. Elle m'a promis de m'appeler après leur rendez-vous avec le médecin pour me donner les résultats de tous les tests et la date de l'opération.
Le jour suivant, Karen m'a appelée et m'a demandé de tapoter avec elle pour sa peur, pendant qu'ils étaient sur la route vers le rendez-vous avec l'oncologue et le chirurgien.
Même si ces deux médecins m'intimident, et m'ont mis la pression dans le passé pour cette opération, j'aime et j'accepte qui je suis, et je rends honneur et fais confiance à ma propre sagesse intérieure pour savoir ce qui est le mieux pour moi.
Même si ces médecins me menacent et font que je me sens stupide de ne pas les écouter, je m'aime et me pardonne profondément de me sentir stupide, et je leur pardonne parce qu'ils ne font que ce qu;ils pensent être le mieux.
Par peur d'ajouter une pression supplémentaire à Karen et sa famille, je me suis retenue d'appeler et j'ai gardé mes distances dans l'espoir de la meilleure issue possible. Deux semaines plus tard, j'ai reçu un appel d'une amie commune qui m'a dit : "Tu as entendu ce qui s'est passé avec Karen?" Mon cœur est remonté dans ma gorge comme je demandais : "non, pourquoi?" "Et bien, ils ne trouvent plus aucune trace de cancer dans son pancréas, quelle que soit la masse qu'il y avait au premier scan, elle avait complètement disparu au second!".
Je me suis sentie transportée de joie de ces nouvelles, mais aussi un peu triste, et perplexe qu'elle ne m'aie pas annoncé la bonne nouvelle elle-même. J'ai pris le téléphone et je l'ai appelée. Elle était heureuse de m'entendre et s'est excusée de ne pas avoir appelé. Elle était en train de célébrer avec toute sa famille sa rémission profonde.
Elle m'a dit que les résultats de ses analyses de sang et de sa tomodensitométrie étaient tous normaux, et en contraste évident par rapport aux premiers résultats. Ses médecins étaient complètement ahuris de leurs résultats et ont dit que depuis toutes ces années où ils ont traité des patients, aucun d'eux n'avaient jamais fait l'expérience d'une guérison spontanée. La grosseur à la "tête" de son pancréas était complètement partie, et elle était déclarée libre de tout cancer.
Elle a murmuré au téléphone, : "je sais que tout ça est grâce à l'EFT, mais mon mari ne le croit pas. Il pense que c'est grâce à toutes les prières spéciales qu'il a dites pour moi. Tu sais à quel point il est religieux. Je ne peux pas assez te remercier pour toute ton aide. Dieu et l'EFT ont sauvé ma vie. "
Un an plus tard, elle a eu un rendez vous de suivi avec ses médecins, et toujours pas de trace que quoi que ce soit d'anormal, et elle est claire comme de l'eau de roche.
Gary, il y a trois ans, j'ai arrêté de pratiquer en tant que chiropracteur, et j'ai dédié ma vie à être la meilleure praticienne EFT que je puisse être. Je souhaite partager cette histoire d'espoir avec les millions de personnes dans le monde à qui on a donné une sentence de mort par la profession médicale, et qui croient au niveau cellulaire ce qu'on leur a dit. Je suis là pour vous dire que les choses sont différentes maintenant, grâce à vous. La liberté émotionnelle ne peut que vous amener la paix, et il n'a jamais été question de bataille avec le cancer; tout est dans la reddition.
Rossanna Massey