Sélectionnez votre langue

Recherche

Cinq ans plus tot, Julia avait eu un accident de voiture. Ce n'était pas un accident grave et elle est retournée au travail le lendemain. Cependant, elle en avait gardé ce qu'elle décrivait comme "une douleur ennuyeuse" dans l'épaule.Sa première séance d'EFT lui a amené un soulagement inattendu.

Quatre ans après l'accident, elle avait finalement parlé de cette douleur à son médecin, qui n'avait pu que lui prescrire des patchs anti-douleur. Elle les changeait toutes les semaines pour bénéficer en continu du soulagement. Elle utilisait cette solution depuis un an. Julia portait l'un de ces patchs le jour où elle est venue, mais elle estimait que sa douleur était quand même à 5 sur une échelle de 0 (tout va bien) à 10 (douleur intolérable). Le pourquoi du comment de l'EFT ne l'interessait pas du tout, j'ai donc suggéré de commencer tout de suite à tapoter. J'ai cependant noté une réticence marquée à l'idée de dire "je m'aime et je m'accepte complètement". J'avais tenté de commencer par "Même si je je peux pas dire que je m'aime et je m'accepte complètement, j'aimerais être ouverte à la possibilité que je pourrai un jour le dire." Résultat peu concluant. Elle préférait dire qu'elle faisait bien son travail. Le principal est de trouver une formule positive avec laquelle vous soyez à l'aise, cela convenait donc tout à fait.

""Même si j'ai cette douleur ennuyeuse dans mon épaule droite, je fais bien mon travail, et j'en suis fière"".

Elle suivit poliment mes gestes et mes paroles. J'ai choisis de passer directement à la version complète de l'EFT, incluant les mouvements des yeux et lui expliquant les raisons. Après cette première série, je lui ai demandé comment allait son épaule. Elle m'a regardé d'un air qui me laissait supposer que rien n'avait changé, me demandant "Vous voulez une réponse honnête?". Elle hésita avant d'annoncer, le visage tendu "c'est plutôt un 2 maintenant"! Surprise, elle suivit avec un peu plus d'intérêt la série suivante sur "ce reste de douleur". La douleur disparut, et même si Julia ne dit pas clairement que c'était un 0, elle sourit en se disant détendue. Nous pouvions alors nous occuper du vrai problème : l'accident. Un jeune conducteur était arrivé derrière elle beaucoup trop vite. Il essayait de récupérer son portable qui était tombé à ses pieds et ne vit donc pas la voiture dans laquelle il fonçait. Elle l'a vu arriver et se prépara à s'écarter au mieux de la trajectoire, mais un peu trop tard. Elle me dit que c'était "fini" maintenant, mais en poussant un peu, elle précisa que le bruit du choc l'empêchait encore de dormir et lui donnait des migraines.

"Même si je peux encore parfois entendre ce BANG, et que ça m'empêche de dormir, je suis une femme forte, et je choisis d'évacuer le bang".

Les phrases de rappel se concentrèrent progressivement de plus en plus sur sa colère envore le jeune conducteur qui avait mit ce bang dans la tête de Julia. Quand je lui ai demandé de mettre un chiffre sur cette colère, elle l'estima à ... 20!

"Même si j'ai cette colère à 20 envers ce gamin stupide, je suis forte, et je suis fière de moi, et je pourrais bien lui pardonner... un jour".

 Nous n'avons eu qu'un progrès partiel sur la colère, mais cela ouvrait de nouvelles perspectives pour Julia :

"Même si je suis tellement en colère contre moi-même parce que je l'ai vu arriver, et je n'ai pas dégagé la route assez vite pour éviter l'accident, je suis forte, et je suis fière de moi, parce que je me suis écartée suffisamment pour être toujours en vie aujourd'hui, et je suis ouverte à la possibilité que je puisse un jour me pardonner.".

C'était une phrase plutôt longue, mais cela en valait la peine : je la voyais se détendre au fur et à mesure que nous tapotions. Elle finit par admettre qu'elle serait sans doute prête à se pardonner elle-même un peu plus rapidement qu'elle ne pardonnerait à l'autre conducteur. Julia est effectivement une forte personnalité, et a vécu beaucoup de moments très difficiles dans sa vie. Elle pensait en avoir fini avec cet accident, cependant elle me dévoila innocemment un autre aspect : "Vous savez, je dois passer au même endroit chaque jour. Je m'en moque maintenant, mais au début j'avais la chair de poule à chaque fois que j'y passais.". Si cela revenait ainsi dans la conversation, ça méritait un peu d'attention. Julia est le genre de personne qui étouffe ses sentiments pour pouvoir survivre. Malheureusement, cela n'est qu'une stratégie temporaire.

"Même si je passe à cet endroit tous les jours, il se pourrait qu'il me reste de la peur et de la colère et que je n'en sois pas consicente, mais je suis forte, et je choisis de me libérer de ces restes de colère et de peur. ".

Les phrases de rappel incluaient :

""cette peur et cette colère
je ne les sens pas peut-être que mon subconscient me les cache pour me protéger?
Et elles sont allées se cacher dans mon épaule?
Je remercie mon épaule de m'avoir protégée de cette peur et de cette colère pendant toutes ces années
maintenant je suis prête à les voir
je demande à mon subconiscent de me dévoiler cette peur et cette colère.
Pour que je puisse m'en occuper
Je choisis de m'en libérer
Je suis reconnaissante que mon subconscient me permette maintenant d'évacuer cette colère et cette peur.".

Julia n'a pas eu une illumination soudaine ou un soulagement total, mais, entrée dans la pièce comme une femme épuisée et en colère, elle en ressortait détendue et plus paisible, prête à affronter des circonstances difficiles dans sa vie personnelle à ce moment là. Lors de notre seconde session, Julia voulait travailler sur ces circonstances difficiles et ses migraines. Sa douleur était toujours présente, mais bien plus légère. Ell repartit soulagée à différents niveaux, et un peu plus tard je m'assis pour lui envoyer un mail avec qq suggestions de "travail à la maison". C'est à ce moment là que j'ai réalisé que nous avions passé toute la session avec "je m'aime et je m'accepte complètement" A la troisième session, je lui demandais si elle avait simplement été polie. Sa réponse était toute autre : "Vous savez quoi? En fait j'aime bien le dire". Rien que ça, si vous voulez mon avis, était un énorme succès pour Julia. Sa douleur à l'épaule était encore à 2, mais comme elle le disait : "C'est de ma faute, parce que je suis complètement tendue." Mais ce n'était plus une priorité alors qu'un membre de sa famille était dans un état de santé critique, elle a donc décidé de laisser sa douleur là pour le moment. Mais elle pouvait maintenant contrôler cette douleur et ses migraines, et envisageait même d'enlever les patchs une fois que les choses iraient mieux. EFT lui a amené un moyen de contrôler aussi son stress, et de conserver son énergie pour faire face aux difficultés, au lieu de "la gâcher" à se battre sans arrêt avec une douleur intolérable. EFT ne peut évidemment pas toujours tout résoudre pour vous à tout moment, mais cela vous donne le choix de gérer vos priorités...  

Suivi à 6 mois

Les soucis qui attendaient Julia et sa famille sont maintenant terminés (de façon heureuse). Julia a régulièrement utilisé l'EFT pour ses migraines et douleurs. Elle a maintenant enlevé complètement les patchs dont elle n'a plus besoin. Lisez le témoignage de Julia ici

Contactez-moi ici pour toute question