Etudes de Cas
Nous apprenons constamment les uns des autres. J'ai certainement beaucoup appris au début des expériences d'autres personnes avec l'EFT. C'est pourquoi j'ai réuni ici quelques études de cas que j'ai rencontrés.
J'apprends de chaque client chaque jour, et je partage ces études de cas pour vous permettre d'en apprendre aussi quelque chose pour vous-mêmes, et trouver des moyens concrets d'utiliser l'EFT dans votre quotidien.
Je remercie tous ceux (et toutes celles!) qui ont souhaité voir leur histoire publiée ici. Sans eux, ce site n'existerait pas. Les noms, et dans certains cas les circonstances exactes, ont été changés pour des raisons évidentes de confidentialité.
Je vous encourage aussi à vous promener sur la toile pour trouver d'autres histoires similaires, parfois plus adaptées peut-être à votre propre cas, quel qu'il soit.
Etant donné qu'il y a encore beaucoup plus de ressources disponibles en anglais, je traduis parfois certaines études de cas pour que les francophones puissent en profiter également. Ces traductions sont clairement identifiées et le lien vers l'article original est toujours disponible.
Si vous ne trouvez pas ici de réponse à votre propre situation, contactez-moi directement pour poser vos questions.
Il est préférable d'avoir des connaissances de base d'EFT pour vraiment les apprécier.
Mary a 73 ans. Elle est plutôt en bonne santé, hormis quelques inconforts ici et là. Au cours d'un examen de contrôle chez son médecin qui lui demande comment ça va, elle répond: "PLutôt bien en fait, à part l'épuisement nerveux".
Natalie est venue assister à un de mes atelierd d'intorduction à l"EFT. Elle étiat loin de se douter du soulagement inattendu qu'elle allait ressentir....
Lire la suite : Une fatigue post-virale vieille de 6 mois disparait en 3 séries d'EFT
A l'approche de la quarantaine, Norma a décidé de reprendre des études. L'EFT l'a déjà aidée lors des entretiens qu'elle a passés pour être acceptée dans son école, et maintenant le cycle est fini, et elle s'apprête à soutenir son mémoire. . Que peut faire l'EFT dans ce cas?
Que le rhume soit venu par un coup de froid, courant d'air et autres, ou par contagion, c'est un compagnon encombrant et surtout fatiguant. Quelle est la recette magique pour échapper au rhume ?
Anne est une amie qui a 70 ans passés. Quand j'ai commencé à découvrir l'EFT, j'en parlais "un peu beaucoup", à tel point qu'un jour Anne m'a gentiment mais clairement suggéré de changer de sujet de conversation. J'ai donc arrêté d'en parler, ou du moins j'ai essayé. Vous pouvez imaginer ma surprise lorsque
Cet article est un peu différent des autres, car Liz a choisi de l'écrire elle même, une manière de consolider sa nouvelle vision de la vie en partageant son expérience.
Suzie est une amie de longue date. Elle était en plein milieu d'un divorce difficile et d'une dépression, et quand je lui ai téléphoné tout à fait par hasard (si le hasard existe), elle était en pleine crise de larmes.
Lire la suite : Une crise de larmes de plusieurs heures s'arrête en moins de 15 minutes
Anna a bien entendu parler de l'EFT par le passé, a exprimé plusieurs fois sa curiosité, et même presque essayé. Mais elle gardait ses distances par rapport à cette curieuse méthode. Cependant lorsqu'elle a mentionné qu'elle allait subir une petite opération et que je l'ai informée que là aussi, l'EFT pouvait aider, elle m'a prise au mot, et s'en est trouvée satisfaite !
Lire la suite : Tapoter pour mieux cicatriser après une opération
Lynda avait été opérée de la mâchoire. Elle avait plusieurs points de suture dans la gencive au niveau de son menton. Elle avait souffert et pleuré toute la nuit, et quand je l'ai rencontrée le matin suivant, dans un cadre social, son visage était boursoufflé, ses yeux gonflés, et elle ne pouvait pas parler normalement, et encore moins rire ou même sourire. Et pourtant...
Lire la suite : Soulager une machoire douloureuse suite à une opération
Tony conduisant avec sa main droite à l'extérieur de la fenêtre quand un autre véhicule le percuta. Sa car a fait un tonneau et la main de Tony s'est trouvée coincée au passage. Il a eu de la chance de sortir quasiment indemene de l'accident, mais sa main droite était endomagée. En tant que charpentier, i lavait évidemment besoin de ses mains pour travailler.
Lire la suite : Retrouver la flexibilité d'une main, plusieurs mois après un accident
En gérant mon site web moi même, je m'expose à quelques imperfections. Certaines personnes ont la générosité de me les signaler pour que je puisse rectifier, au bénéfice des lecteurs suivants. C'est ce qu'Agnès a fait quand, voulant utiliser le script sur « la vie est belle », elle est tombée sur « la phobie des limaces » ! Comme je remarquais dans son formulaire de contact qu'elle avait fait une recherche sur l'EFT et la digestion, je lui indiquais mon script relatif à une digestion facile. Et c'est là que l'aventure a commencé
Sa réponse à ma suggestion n'a pas tardé : « La fiche sur la digestion ? Géniale ! Dans la 1/2 heure qui a suivi les tapotements, mon problème de constipation s'est résolu.. et j'ai faim !!!! Dire qu'il va falloir attendre midi.. :p »
Voilà de quoi piquer ma curiosité, j'ai donc demandé à Agnès si elle voulait bien en dire un peu plus. Sa réponse détaillée et honnête peut sans doute aider certains d'entre vous, et je la remercie de ce partage. J'ai inséré quelques remarques à son message.
Bonjour Christine,
Je fais suite à votre mail.. et si le mien a piqué votre curiosité, je peux dire que le vôtre m’a portée bien loin dans le passé..
En fait, non, je ne souffre pas d’une constipation récurrente, j’ai même généralement un assez bon transit ; par contre, ma digestion est très, très lente et il suffit d’un repas plus riche que d’accoutumée ou d’une contrariété (je l’ai réalisé en lisant votre mail), pour avoir la sensation de ne plus digérer : poids qui augmente, ballonnement, constipation, je me sens lourde en fait.. et ça n’a l’air de rien comparé à toutes les pathologies existantes, mais je le vis très mal car je me sens mal et physiquement et émotionnellement et j’ai l’impression que tout ce que je mange, s’entasse dans mon ventre sans n'en plus sortir.. et que j’accumule, j’accumule.. jusqu’à ne me sentir moi-même qu’un « poids » ! Le fait que je travaille en horaires décalés n’arrange pas les choses sûrement.
Nous ignorons souvent nos « petits maux » récurrents en se disant que ce n'est pas bien grave. Certes. Mais ces petits maux nous prennent notre énergie au quotidien. Comme le réalise ici Agnès, ces symptômes sont alimentés par les contrariétés de la vie. Et ça s'entasse... Si au contraire cheque contrariété était traitée au plus vite, se pourrait-il que ces petits maux diminuent d'eux mêmes et que votre énergie se retrouve soudain disponible pour faire des choses plus agréables et/ou productives pour vous et pour vos proches ? Quels « petit maux » alimentent vos contrariétés quotidiennes ?
Heureusement Agnès a décidé de prendre les choses en mains...
J’ai réalisé aussi, il y a quelques jours, que chaque fois que cet inconfort m’arrivait, « j’attendais » qu’un évènement désagréable se passe dans ma vie, ce qui provoque chez moi, la peur ou tout autre sentiment négatif, donc l’impossibilité de manger (ou très peu), voire même suivant l’intensité de la chose, le besoin incontrôlable d’évacuer tout ça au « petit coin ». Ce qui résolvait en surface mon problème.. (Elément que j’ai tapoté..
Bravo à Agnès d'avoir fait le lien. Un pas vers la solution ?
Il existe autant de manières d'exprimer le stress que d'êtres humains. Il n'y en pas de meilleure ou pire. Quelle est la vôtre ?
Par ailleurs, on peut s'arrêter à un résultat obtenu une fois (comme le soulagement d'Agnès après ses premières 30 minutes de tapotements sur la digestion) et laisser les habitudes se réinstaller. Agnès a choisi de suivre le fil plus loin. Quand vous entreprenez de tapoter, comme Agnès, n'hésitez pas à vous laisser porter dans des directions inattendues. Il en sort en général des découvertes surprenantes et libératrices. Persistance, persistance... Quel fil pourriez vous bien suivre ?
mais maintenant, comment faire pour digérer, si « rien ne m’aide à le faire »..).
Que celui ou celle qui n'a jamais pensé « rien ne marche pour moi » me jette la première pierre. Les autres pourraient vouloir tapoter sur cette croyance si répandue. Sans doute un nouveau script à venir.
J’ai tapoté pendant 2 jours avec « digérer l’indigeste »
Persistance, persistance... résultat ?
et cela m’ a amenée à me demander ce qui était pesant dans ma vie (le souci que je me fais sans cesse pour ma fille de 19 ans et les relations que ça engendre entre toutes les deux) et quand je m’étais sentie un poids (quand j’ai été malade, que j’ai eu très peur et que les médecins ignoraient ce que j’avais), j’ai tapoté aussi d’autres fiches « déraciner sa culpabilité » (de n’avoir pas donné une famille « conventionnelle » à ma fille), « la vie est belle », « remplacer inquiétude par amour ».
Les tapotements ont fait remonter la colère que j’avais contre un médecin, qui sans me le dire, m’avait donné un anxiolytique, pour soigner mon ventre gonflé. J'étais jeune, c’était un n-ième traitement et je n’ai pas pensé à regarder la notice, mon ventre dégonflait enfin, c’était le principal!
Heureusement la majorité du corps médical explique de plus en plus les traitements proposés. Ceci dit l'expérience d'Agnès nous rappelle qu'aussi difficile que ce soit, comprendre les grandes lignes du traitement que nous recevons et pourquoi ce traitement a été choisi, est un élément important de toute guérison. Si vous n'êtes pas en position de le faire, peut être un proche peut-il/elle vous soutenir sur ce sujet ? Vous n'osez pas demander des explications ? Et si vous tapotiez sur les sentiments que cette idée déclenche en vous ?
Sauf qu’à l’issue du traitement, je me suis retrouvée en manque, forcément, il n’y avait pas eu de sevrage. Je me vois encore assise sur les toilettes (c’est bien le thème…) en train de pleurer sans savoir pourquoi et ma fille, très jeune, qui pensait que c’était parce qu’elle ne se préparait pas assez vite, qui me disait « je me dépêche, maman ». Je me souviens ce même jour, après l’avoir menée à son activité sportive, pleurer encore toute seule dans la voiture et appeler ma mère parce que je ne savais pas ce qui m’arrivait… et je me souviens encore, les jours qui ont suivi, des tremblements, du mal-être dans mon ventre, du fait que j’ avalais vite une saucisse de Strasbourg ou une banane pour le petit-déjeûner, parce que rien d’autre ne passait..
Pendant 2 jours, mon ventre a dégonflé, j’ai perdu du poids et j’ai pu « évacuer », mais tout n’est que partiel, je le sens.. et aujourd’hui, status quo, je suis encore bloquée..
A nouveau, persistance persistance... La question de « l'évacuation » au propre et au figuré revient très régulièrement, et est souvent un indice à explorer. Que pourriez-vous évacuer de votre vie pour vous libérer ?
Je continue alors la fiche sur « digérer l’indigeste », comme je le fais depuis vendredi. Et revient en force dans mon esprit, la maladie que j’ai eue, maladie qui restait sans nom, que les médecins (15 au total) disait « nerveuse », c’est tellement plus simple… maladie qui m’a fait très peur et qui résonne encore beaucoup trop en moi, même encore à ce jour. Maladie qui m’a fait me sentir un boulet, un poids pour mon ex-mari, mes parents qui me croyaient «névrosée », ma fille. Il aura fallu une 2nde maladie, encore nerveuse disaient les docteurs. J’avais tellement honte de moi, que je n’osais même plus aller les voir pour me faire prescrire des médicaments.. pour qu’on me prenne au sérieux.
La honte arrive selon moi quasi à égalité avec la culpabilité au palmarès des émotions destructrices. Honte par rapport à qui ? QUI vous juge ?
Pendant 2 ans et demi, j’ai eu des douleurs horribles au ventre (encore) et dans le bas du dos, on me disait qu’il fallait que je me calme, que je sois zen… facile, hein ?! et je me disais « ma pauvre fille, comment tu fais pour te mettre dans des états pareils ! ».
Nous sommes souvent notre juge le plus sévère. Quels jugements portez vous sur vous même, votre situation, votre santé.. ? Et si ce jugement était erroné ?
Un jour, (enfin), j’ai eu un ictère !! Et là, on m’a prise au sérieux... D’urgence, j’ai été opérée 2 fois, pour retirer les calculs que j’avais dans le canal du cholédoque et m’enlever la vésicule biliaire... et bien entendu, les douleurs ont disparu...
C’est la première fois que j’arrive à en pleurer vraiment depuis 10 ans.. Et même si ça me fait réaliser que j’avais beaucoup de rage en moi, ça fait du bien et là, je peux vous dire « I enjoy » !
Libérer les traumatismes que vous avons inconsciemment enfermés au plus profond de nous n'est pas forcément une étape de tout repos, particulièrement si vous choisissez de le faire seul(e). Il peut être préférable de s'assurer un soutien professionnel pour faire face à des souvenirs aussi forts, tels que la « maladie qui résonne encore beaucoup trop en moi, même encore à ce jour »
Je vais continuer les tapotements encore, les jours prochains et voir où ça me mène.
Dire qu’il aura fallu attendre que des limaces viennent me rendre visite un vendredi 13, pour oser travailler tout ça pleinement…[...] On dit qu’il n’y a pas de hasard, mais que des rendez-vous et je veux bien le croire.. pendant des mois de recherche sur internet, je n’étais jamais tombée sur votre site.. nous n’avions rdv que ce vendredi 13..
Merci d’avoir interverti vos fiches ! Je n’avais jamais envoyé de mail pour ce genre de chose.. mais j’avais tellement envie de tapoter que « la vie était belle » !! Que voilà !
Je ne sais pas si mes écrits pourront aider d’autres personnes, mais nos échanges m’auront permis de travailler sur un problème qu’inconsciemment sûrement, je mettais de côté ou ne voulais affronter.
Chaque chose arrive en son temps.
Continuez encore et toujours vos fiches, je les trouve très parlantes et facilement adaptables à nos vécus… et surtout.. intervertissez-les encore de temps en temps !! Ca peut tellement apporter..
Je vous mets au défi de trouver les autres erreurs sur mon site !
Suivi à 1 an
Agnès m'a re-contactée un an après. Elle apprécie que son ventre ne gonfle plus depuis. Par contre, sa digestion est encore lente pour le moment. Elle s'apprête à reprendre l'EFT, après quelques mois d'interruption car elle était...
...arrivée à saturation de travailler sans cesse sur moi.. un peu comme un "mini burn-out" des soins, qui s'est traduit par un véritable ras le bol physique et moral, où tout m'apparaissait comme une "épreuve". Ne serait-ce que tapoter sur un simple et insignifiant petit problème.. Je n'avais plus le courage. J'ai tellement remué mon passé (pas si terrible, pourtant), que le simple fait de penser qu'une ronde pourrait me mener bien loin, me semblait encore une montagne à gravir ! Et non, je ne pouvais plus.
Cet article n'est pas une étude de cas à proprement parler, mais je souhaitais le partager car il est plein d'enseignements et j'espère qu'il pourra vous aider :
À suivre votre intuition quand vous tombez « par hasard » sur un événement inattendu en tapotant.
À reconnaître le plus tôt possible vos sentiments pour les EXPRIMER, dans tous les sens du terme : les communiquer ET les extraire de votre système. Il a fallu 10 ans et des limaces baladeuses à Agnès pour sortir cette colère profonde. Depuis combien de temps gardez-vous en vous des sentiments encombrants dont vous vous passeriez bien ?
À accepter que parfois, cela fait du bien de prendre des vacances de soi même ! ZERO culpabilité. Vous y reviendrez quand vous serez « prête ». A moins que vous n'ayez résolu tous vos problèmes et qu'aucun aléa de la vie ne puisse plus saper votre invincibilité ? Hourrah !
À persister et identifier chaque petit progrès pour lequel vous vous pourriez vous sentir reconnaissant(e). Il est possible qu'en se faisant aider par un/une professionnel(le), Agnès puisse aller plus loin dans son exploration et déraciner la source de ses problèmes de digestion et cette maladie qui résonne encore trop en elle. Quand un souci prend tant de place dans votre vie, posez vous la question ? Est-ce que cela vaudrait le coup de recevoir un peu d'aide ?
À mettre tout en œuvre pour comprendre les bases de tout traitement que vous recevez.
À me dire quand je fais des erreurs sur mon site !:-)
Vous qui lisez, que retirez vous pour votre situation de cette tranche de vie d'Agnès ? Quels petits maux aimeriez vous évacuer de votre vie ? Et si c'était possible ?
Théophilea vécu ce qu'on appelle une enfance difficile. S'interposer pour protéger sa mère de la violence de son père a laissé des traces. Jusqu'au jour où....
Lire la suite : Effacer les séquelles dues à un épisode de violence conjugale étant enfant
L'EFT est un outil précieux dans la trousse de premiers secours. Impossible de l'oublier puisqu'on l'a toujours avec soi, un outil qui ne pèse rien et qui peut se révéler utile à tout moment. Voici 3 exemples : brulures, bleus et piqure d'insecte. La liste est sans fin.
Le mal de dos peut être empiré en "portant" des situations stressante. Mary porte la lourde charge de soutenir son mari atteint de la maladie d'Alzheimer'. Son dos s'en ressent. Et elle a tapoté...
Lire la suite : S'inquiéter pour un proche : la douleur dans le dos n'est qu'un symptôme
Cinq ans plus tot, Julia avait eu un accident de voiture. Ce n'était pas un accident grave et elle est retournée au travail le lendemain. Cependant, elle en avait gardé ce qu'elle décrivait comme "une douleur ennuyeuse" dans l'épaule.Sa première séance d'EFT lui a amené un soulagement inattendu.
Lire la suite : Douleur à l'épaule vieille de 5 ans et colère suite à un accident de voiture
Louise se définissait comme une anxieuse, venant d'une famille d'anxieux. Il était pour elle "normal" d'avoir aml. Quelques tapotements plus tard, il semble que la douleur ne soit pas si "normale" et obligatoire qu'elle le groyat...
Lire la suite : Une anxieuse se débarrasse de sa douleur à l'épaule
Jessica a tapoté pour être détendue "tant qu'elle était au bureau". Et c'est exactement ce qu'elle a eu, le surplus d'émotion est revenu... dès qu'elle est sortie du bureau!
Lire la suite : EFT et Stress : Attention à ce que vous souhaitez...
Tessa, 9 ans, a énormément baissé en termes de résultats scolaires, particulièrement en maths, malgré des capacités reconnues en termes d'études. Deux séances plus tard, Tessa a retrouvé son sourire.. et des 20/20. Voici comment.
Lire la suite : De 8/20 à 20/20 : l'EFT au secours de résultats scolaires en chute libre
Transformer l'impact d'un abus sexuel sur une enfant, plusiers décades plus tard? Vraiment?
Lire la suite : Abus sexuels sur une enfant : se sentir adulte pour la première fois à 50 ans.
Les paroles ou les gestes les plus innocents peuvent parfois déclencher une forte réaction émotionnelle, en particulier quand nous portons un deuil non résolu.
Lire la suite : EFT aide à résoudre une panique liée au deuil
Fearghal vient de fêter ses 50 ans. Il a travaillé pendant la plus grande partie de sa vie en usine, avec des tâches répétitives. En réponse à mouvements répétés, il souffre d'un "tennis elbow".
2 mois plus tard, j'appelle la maman d'Emilie par Skype, et c'est Emilie qui répond. Elle se plaint d'un coup de froid qui arrive "tous les week ends". Elle ferait "n'importe quoi pour se débarrasser de cette fichue maladie". Je lui dis que j'ai bien une recette, mais que ça ne lui plaira sans doute pas. Elle répète qu'elle est prête à tout, et après 5 minutes de réticences, je lui parle des "doigts magiques". Elle n'est pas longue à faire le rapprochement avec les explications de sa maman, et comme je lui explique les phrases et les points, elle prend vite la direction des opérations : "Tu sais je connais tous les points, ce n'est pas la peine de me les répéter à chaque fois".
Autant pour moi!
Même si j'ai le nez bouché, je suis une gentille petite fille. (ses mots) Même si j'ai encore le nez bouché.... Même si je tousse....
Nous avons réalisé un léger progrès. Je sais qu'Emilie a aussi quelques soucis à l'école, et je lui parle du cas de Ger en passant, sans insister.
La maman d'Emilie n'est toujours pas arrivée, et Emilie décide, ainsi que le ferait n'importe quelle enfant de 8 ans, qu'elle en a assez et finit notre conversation un peu brusquement. J'ai juste le temps de lui expliquer que pour que ça marche, il fallait qu'elle le fasse toutes les 1/2 heures, jusqu'à ce que son nez soit complètement débloqué. Si elle avait été adulte, j'aurais insisté pour finir immédiatement, mais dans le cas présent, c'est la meilleure solution que j'aie trouvée pour qu'elle finisse par obtenir des résultats.
Et puis plus de nouvelles. Je sais qu'elle ne l'a pas fait toutes les demi-heures, mais elle l'a au moins refait une fois ou deux ce jour là, selon sa maman.
Je croyais sincèrement avoir "raté mon coup" avec Emilie. Jusqu'à 1 mois plus tard...
Je parlais à la maman d'Emilie, qui soudain éclate de rire : "il faut que je vous dise, Emilie parle des doigts magiques à tout le monde. Sa nounou, sa prof à l'école de cirque..." et suit une description des différentes conversations et des réactions, d'abord de mépris, puis de stupéfaction et enfin de curiosité.
Emilie est en effet très sûre d'elle et convaincante ("ça m'a guéri mon nez bouché. Et puis maman pleure beaucoup moins depuis qu'elle fait les doigts magiques..."), à tel point que la nounou / la prof, finissent par douter que ce soit une fable d'enfant, et se demandent ce qu'il en est vraiment. Elles s'adressent alors à la maman, qui n'a plus qu'à leur parler d'EFT.
Et dire que je pensais avoir parlé dans le vide!! Mais c'était compter sans EFT et l'intelligence d'une enfant qui sait reconnaître quand quelque chose lui fait du bien :-)
Mary pouvait monter et descendre les escaliers, mais chaque pas était un défi à relever. Son asthme et sa surcharge pondérale n'aidaient spas non plus. Nous avions déjà eu une session auparavant pour la débarrasser d'une douleur aux poumons, maintenant complètement disparue.
Nous avons commencé cette seconde session en nous concentrant sur l'asthme. J'ai demandé à Mary comment elle se sentait à l'instant présent. "L'asthme n'est pas gênant tant que je suis assise, mais les escaliers ne me conviennent pas du tout. Je suis facilement hors d'haleine et je ne sais pas comment faire." Ce n'est pas le genre de choses à me dire quand il y a des escaliers à proximité. En effet, l'EFT marche encore mieux quand nous sommes vraiment DANS le problème. Les escaliers allaient donc nous permettre de faire remonter le problème à la surface pour mieux le traiter.
Tout d'abord, nous sommes restées en bas des escaliers, tapotant sur l'anxiété que ressentait Mary à l'idée de devoir monter les marches. Quand cette anxiété fut assez descendue, nous avons monté tout l'escalier, simplement en tapotant "à blanc". Elle était surprise de constater que l'asthme était déjà moins aigu que ce à quoi elle s'attendait. Nous avons refait une série sur "ce reste d'asthme" avant qu'elle ne monte et descende à nouveau les escaliers, toujours en tapotant. La troisième ascension était bien plus facile. Nous avons dû arrêter là l'expérience, car cela se déroulait dans les escaliers d'un centre de support dédié au cancer auquel nous contribuons toutes les deux. Les gens commençaient à se demander ce que nous fabriquions et cela n'aidait pas à la concentration!
De retour dans le bureau, nous avons continué à tapoter sur la phrase clé de Mary : "les escaliers me tuent". Quand je lui ai demandé de noter ce sentiment sur une échelle de 0 (tout va bien) à 10 (très mal), elle me dit que c'était à 10 en début de séance, mais que c'était descendu à 3.
Même si les escaliers me tuent, je suis ouverte à la possibilité que je peux monter et descendre les escaliers quatre à quatre avec très peu d'asthme, comme je viens juste de le faire, ou même SANS asthme du tout.
Comme le sentiment disparaissait peu à peu, nous en sommes venues aux formules plus positives comme :
peut-être que je peux vraiment respirer quand je suis dans les escaliers. Ils ne me tuent peut être pas après tout... sans escalier je ne pourrais pas monter à l'étage... à bien y réfléchir, les escaliers sont plutôt utiles, Peut-être que je peux me sentir en sécurité dans les escaliers?
Revenant à son expression ("les escaliers me tuent"), j'ai demandé à Mary si elle se souvenait d'une chute dans les escaliers étant enfant. Sa réponse fut immédiate. "En fait, j'ai une abominable phobie des escaliers". Deux événements distincts apparaissaient reliés à cette phobie.
- Premier événement: elle avait emménagé 6 ans auparavant dans un appartement auquel on accède par une cage d'escalier très raide. Elle apprit avant d'emménager qu'une femme qui vivait un étage au dessus avait été retrouvée morte en bas des escaliers ("Les escaliers me tuent" étaient bien à prendre au sens littéral du mot!). Cette femme était alcoolique et il se pouvait qu'elle soit tombée dans des circonstances violentes. Mary n'a pas vu l'accident, et n'avait même aucun détail. Et pourtant, elle se sentait extrêmement mal en y pensant. Elle était convaincue que sa peur des escaliers venait de la connaissance que cet accident ait eu lieu. Elle était terrifiée que sa fille de 8 ans ne soit tuée dans les mêmes circonstances.
- Second événement: quand elle avait elle même 8 ans, elle s'est trouvée perdue dans les escalators dans un grand magasin. Sa mère descendait par un côté, mais Mary prenait les mauvais escalators pour la retrouver. Elle était terrifiée et se sentait perdue en y repensant.
Nous avons "nettoyé" les deux événements, utilisant une visualisation pour le premier et le Matrix Reimprinting pour l'incident de l'escalator. Nous avons évacué les peurs reliées à chaque événement, y compris la terreur des escaliers pour sa fille, et la confusion qu'elle avait conservé en elle, suite à l'indicent des escalators.
Quand je lui ai demandé de se revoir lors de l'incident des escalators pour savoir si elle en gardait encore de la confusion, elle n'arrivait plus à se revoir comme une petite fille de 8 ans terrifiée. A la place, l'image qui lui venait à l'esprit la montrait souriante, dans les bras de sa maman retrouvée. Son commentaire exact était "Cette petite fille a l'air d'avoir gagné au loto!"
Nous ne pouvons évidemment pas changer le passé, mais personne n'a dit que nous ne pouvions pas changer ce que nous ressentons à propos du passé. Ce sont en fait nos sentiments qui alimentent notre subconscient, et nous donnent l'impression que le traumatisme se renouvelle encore et encore, laissant cette impression d'insécurité alors même que nous avons conscience que l'événement fait partie du passé, voire même que notre sécurité n'a jamais été mise en question. C'est pour cela qu'il n'est JAMAIS trop tard pour utiliser l'EFT sur les événements d'un passé parfois lointain.
Cependant, à la fin de la session, quand je lui ai demandé de repenser à sa peur, elle me répondit automatiquement "elle sera toujours là de toutes les façons." Mary avait tellement l'habitude de cette phobie que dans un sens, cela lui semblait trop inhabituel de ne plus l'avoir du tout. Si vous avez déjà lu d'autres études de cas d'EFT, vous savez sans doute que cette résistance au changement, même au bon changement, est très commune. Nous tapotions en discutant ce sujet, quand Mary s'est interrompue pour dire qu'il ne restait vraiment qu'un tout petit peu d'anxiété.
Elle partit donc avec quelques devoirs à la maison, en particulier de tapoter sur ce reste d'anxiété si besoin était, et de tapoter en montant et descendant les escaliers, jusqu'à ce qu'elle se sente parfaitement à l'aise.
Suivi à 2 mois
Mary se sent parfaitement bien dans les escaliers, que ce soit pour elle ou pour sa fille. Les escaliers ne déclenchent plus en elle aucune réaction émotionnelle et l'asthme a également beaucoup diminué.
Je ne peux concevoir quelqu’un qui étudie ces méthodes avec plus de soins que Deborah. Elle étudie tout ce qui est publié dans le domaine de l'EFT avec l'enthousiasme d'un enfant et l'œil critique d'une pro chevronnée. Je le sais personnellement car Deborah et moi avons passé des heures, des heures et des heures au téléphone. Des questions, encore des questions, toujours des questions. J'aime les étudiants curieux. Grâce à cette application, elle a élevé la maîtrise de ses méthodes à un niveau fortement intuitif (qui veut peut en faire autant, d'ailleurs). Elle a étudié avec attention tous les enregistrements d'EFT PLUSIEURS fois et a digéré chacune des nuances qui y apparaissent (et il y a UN GRAND NOMBRE de nuances). Cela devrait être évident à la lecture de son message ci-dessous.
Par ailleurs, beaucoup d'étudiants regardent 2 ou 3 enregistrements pour se faire une idée, puis commencent directement à appliquer l’EFT. Ils ignorent complètement les trésors que contiennent ces procédures, la phraséologie et les différentes approches présentées dans ces enregistrements. On peut faire beaucoup avec la mécanique simple d'EFT, naturellement. Ceci a été démontré à plusieurs reprises. Mais ceux qui prennent le temps d'étudier vraiment l’“art de la pratique” (le mien et d'autres) contenu dans ces enregistrements (y compris les plus avancés) sont ceux qui s’élèvent au-dessus du peloton et deviennent des maîtres dans ce domaine.
Voici donc le message de Deborah. Veuillez noter sa capacité à discerner les questions fondamentales et son utilisation astucieuse de la phraséologie.
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P.S. Il y a un élément spirituel IMPORTANT dans ce cas-ci. C'est une personne qui en touche une autre. Les larmes et le sentiment d'être «ensemble» améliorent la qualité de cette expérience de façon palpable. Je sais que la cliente est la mère de Déborah et je me rends également compte qu'on ne tient pas tout à fait compte de l'éthique professionnelle qui demande ne ne pas “devenir trop proche” (mes mots) du ou de la client(e). Je vous laisse juger de l'importance de ce point.
Cependant, en ce qui me concerne, j'ai obtenu mes meilleurs succès lorsque je me sentais suffisamment proche de mon/ma client(e) pour ressentir la guérison en moi-même autant qu'en cette personne. Il y a une expression dans le «cours des miracles» qui dit : “ils entrèrent deux par deux dans l'arche de paix.”
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par Deborah Mitnick
Ma mère de 84 ans a la maladie d'Alzheimer. Elle est perdue et effrayée, mais essaie de continuer à vivre normalement. Elle continue à aller au théâtre et à l'opéra et déjeune avec ses amis.
Je n'ai pas été très “forte” lorsqu'il a fallu accepter son déclin mental. Je continue à m'attendre à voir la femme à l'esprit vif, intelligente, intéressante, qu'elle avait l'habitude d'être. Mais ce n’est plus elle. Et j'ai gardé mes distances et je l’ai critiquée en moi-même de changer mentalement. (Naturellement, je sais qu'elle n’y peut rien, mais nous ne parlons pas de rationnel dans ce cas.)
Elle souffre de douleur physique depuis le mois dernier lorsqu'elle s’est abîmée la jambe en voiture. (En raison de la douleur, elle a même des difficultés à conduire sa Datsun 300 ZX à embrayage automatique!)
Elle a essayé toutes sortes de médicaments et elle a dû se munir d'une canne quand la douleur est devenue trop forte.
Je lui ai demandé si elle voulait essayer de tapoter pour cette douleur et elle a accueilli la suggestion positivement. Elle m'a demandé de tapoter pour elle parce qu'il lui est devenu difficile de suivre ce qu'elle doit faire maintenant.
Pendant notre première session, nous avons tapoté sur sa “jambe douloureuse”, mais la douleur est restée identique. Je lui ai alors demandé comment elle ressentait la douleur. Elle m'a répondu qu'elle ressentait “une sensation de poids et de lourdeur” et que c'était une “contrainte.”
Nous avons tapoté pour “la douleur émotionnelle de la jambe”, “la sensation pesante de vieillir” et “le poids et les fardeaux qui me pèsent maintenant.” Ma mère a pleuré quand nous avons tapoté sur ces questions. Nous avons tapoté pour “j'ai eu toutes ces contraintes dans ma vie.” Et la douleur a diminué.
Mais elle n'a pas disparu.
Je lui ai demandé si elle portait un jugement au sujet de cette blessure. (Elle a toujours été une perfectionniste.) Elle a dit, “j'ai pu avoir fait une chose idiote quand je suis allée au bowling et je n'aurais pas du le faire. Je suis inquiète de ne plus jamais pouvoir marcher.”
Nous avons tapoté sur “bien que je me sois toujours fait fort d' être parfaite, parfois je suis simplement humaine. Je fais du mieux que je peux et parfois, simplement, les choses se passent hors de mon contrôle.”
Avec cette phrase, la douleur a disparu ! Ma mère s'est sentie merveilleusement bien, et elle a senti que je m'occupais d'elle! Je me suis sentie près d'elle, tout en tendresse et douceur.
La douleur a disparu pendant quatre jours environ, mais elle est revenue. Je me suis demandée pourquoi. Elle a dit qu'elle ne se rappelait pas de ce sur quoi nous avions tapoté, mais elle s'est rappelée que ça l'avait aidé. (La douleur est-elle revenue car ce que nous avions fait avait disparu de sa mémoire ?)
Ma mère m'a demandé si je l'aiderais encore, et je l'ai fait hier. Dans ma phase d'évaluation, je lui ai demandé de décrire les sensations qu'elle avait. Elle a dit, “j'ai mal dans le pli derrière le genou et dans la partie ramollie juste en dessous. Il y a cette sensation de poids, et je dois maintenir mon genou soutenu (avec un oreiller). Parfois je mets deux doigts dessus (en appuyant) et je me sens mieux pendant un moment.”
Les symboles me sont alors clairement apparus!
Nous avons tapoté sur “bien que j'ai une douleur dans la jambe et que mon cerveau se sente ramolli…” Elle a approuvé de la tête. Oui. C'était ça.
Nous avons tapoté sur “quoique toutes ces émotions pesantes arrivent avec l'âge…” Elle approuva encore. Elle devint plus consciente de tout cela.
Et alors j'ai pensé aux deux doigts. Que signifiaient-ils ?
J'ai pensé à la difficulté qu'a été pour ma sœur et moi de voir le déclin de ma mère. J'ai pensé à la façon dont nous évitons de faire face. Nous voulons juste retrouver notre maman !
Je lui ai demandé de tapoter sur “quoique j'aie besoin de l'appui des personnes qui m'aiment, et quoiqu'il est parfois difficile pour mes filles de me le donner, je mérite cet appui. Je l'ai donné aux autres durant toutes ces années, et maintenant j'en ai besoin de la part des personnes qui m'aiment.”
Ma mère a commencé à pleurer, pleurer et pleurer.
Je lui ai dit, “je vais dire les mots pour toi.”
Mais je ne pouvais pas. Je pleurais avec elle. J'ai bercé sa tête sur mon épaule et je l'ai tenue, je l'ai étreinte et ai tapoté sur elle tandis qu'elle faisait des bruits que je me rappelle avoir fait quand j'étais une petite fille effrayée.
J'ai commencé à me rappeler que j'avais par le passé eu besoin d'elle et qu'elle a fait son possible pour être là pour moi.
Maintenant elle a besoin de moi. Le tapotement m'aide à réaliser cela. Je veux être là pour elle maintenant. Je suis maintenant prête à lui pardonner pour le mal que j'ai pu sentir qu'elle me faisait et que je sens peut-être encore. Je suis maintenant prête à être plus proche d'elle au niveau du cœur.
Le tapotement nous a rapprochées.
Sa douleur à la jambe est partie pour l'instant. Je recommencerai à travailler avec ma mère, si la douleur revient.
Mais la plupart du temps, je veux juste être avec elle maintenant. Je veux que quelques heures de qualité nous soient laissées tandis qu'elle peut se rappeler de moi. Je veux me rappeler avec elle. Je veux l'aimer. Je veux être en paix avec elle.
Deborah Mitnick, LCSW-C
Presque 4 ans après sa première rencontre avec l'EFT, 4 ans depuis le temps où simplement prononcer le mot Alzheimer était impossible, Mary a maintenant fait face à peu près à toutes les situations possibles et imaginables dans ce contexte. Elle a passé toutes les étapes. John est maintenant dans une maison de retraite où elle lui rend visite 2 fois la semaine.
Au cours de ces 4 ans, Mary, seule ou en session, a utilisé l'EFT pour gérer son rôle d'aidante ou accompagnante. Au passage elle a évacué un certain nombre de ses propres traumatismes, à priori non reliés à la situation actuelle, et changé beaucoup de ses « croyances » sur la vie, et ses anciens programmes. L'un de ces programmes est le programme « culpabilité ». Evacuées, la culpabilité d'avoir un mari malade, la culpabilité de ne pas pouvoir faire face seule, la culpabilité de ne pas toujours avoir réagi avec amour et sérénité devant la maladie, la culpabilité d'être en bonne santé, la liste est longue. Et pourtant...
Elle continue avec des séances d'EFT régulières, et lors de l'une d'elle, de retour de vacances, elle me raconte que la semaine précédente, elle a rendu visite à John la veille d'un départ pour aller chez son fils quelques jours. Peu après son passage à la maison de retraite, le téléphone sonne... C'est l'infirmier de la maison de retraite, qui explique que John, en général très doux, et physiquement « diminué, » ayant perdu 20 kg dans les derniers mois, a eu une telle crise de violence que 5 personnes n'ont pas suffi à le maitriser. Le personnel en est venu à appeler les pompiers à la rescousse. De là, la machine s'est mise en marche, les pompiers ont appelé le SAMU, et John est à présent en route pour un hôpital proche ! Je vous laisse imaginer votre réaction dans ce genre de scénario catastrophe !!
Pourtant Mary me raconte le plus calmement du monde comment elle a appelé l'hôpital, qui n'était encore au courant de rien, puis à nouveau la maison de retraite, elle a envisagé de ne pas partir, ayant tout de suite fait le lien entre son départ imminent et la réaction de John, peut-être liée à une peur d'être abandonné, puis finalement décidé de partir quand même. Elle a évidemment tapoté, et a parfaitement géré seule la situation. Quand je lui demande si elle s'est sentie coupable de partir, elle me répond, « non, je sais que je ne pouvais rien y faire, j'ai eu raison de partir ». Depuis, tout est rentré dans l'ordre, John avait été adorable avec les pompiers et à l'hôpital, où tout le monde se demandait ce qu'il faisait là. Il était rentré le lendemain sereinement au bercail, et depuis tout allait bien. La veille, Mary lui avait rendu visite et avait eu une après midi très agréable.
Alors quand je lui demande si elle veut quand même tapoter un peu sur les restes de culpabilité, histoire de nettoyer, elle répond « vous croyez ? ». Le meilleur moyen de décider était de se remettre au moment du coup de fil, revivre l'annonce de la situation. « A combien est votre culpabilité ? », La réponse fuse : « A ce moment là, au moins 8!. Mais tout va bien maintenant ! » Ceci dit, Mary me fait confiance quand je lui fais remarque que 8 n'est pas « plus de culpabilité », et nous faisons une première série :
Même si si j'ai encore cette culpabilité énorme en moi (« ceci dit elle est passée » commente Mary) je m'aime et je m'accepte complètement (bâillements à l'appui!)
Toute la série est ponctuée de commentaires de la part de Mary qui se demande si ceci est bien nécessaire. Cependant, ses bâillements répétés et profonds montrent qu'il se passe quelque chose.
A la fin de la série, elle remarque encore : « Evidemment vous vous pensez que la culpabilité était encore à l'intérieur, mais une fois que j'étais partie, je n'y ai pas pensé. ». Je lui rappelle que je n'ai pas inventé son « 8 » et lui demande de se remettre en situation. Je décris la scène pour elle, départ imminent, 5 personnes pour le maitriser, les pompiers, le SAMU... Comme Mary résiste à l'idée de mesurer sa culpabilité, je lui demande de fermer les yeux, de se remettre dans la scène, de localiser sa culpabilité dans son corps, et « si vous deviez la mesurer, à combien serait-elle ? » 4 ! Je n'ai pas pour habitude de « forcer » une personne à tapoter sur quelque chose en particulier, mais dans ce cas, j'ai juste suivi mon intuition.
Même si j'ai toujours ce reste de culpabilité dans mon cœur et dans ma poitrine, je suis reconnaissante que John soit bien encadré. Et je suis reconnaissante de la merveilleuse journée d'hier. (la visite de retour qui s'était parfaitement bien passée.)
Même si j'ai ce petit reste de culpabilité dans mon cœur et ma poitrine, je choisis maintenant de le laisser partir avec amour et reconnaissance, et je suis fière d'avoir su gérer aussi bien la situation.
Et c'est à la fin de cette série que ça devient intéressant. Mary insiste à nouveau qu'une fois partie, elle n'avait plus que le plaisir du voyage. Cependant, une fois remise en situation à nouveau, elle évalue rapidement sa culpabilité (celle qui n'existait pas mais qui était à 8...) à 1-2. Quand je lui demande pourquoi c'est soudain si bas, elle répond qu'on a travaillé dessus et que ça s'est bien arrangé, et on voit qu'il n'y a plus de trace, et ils ont changé ses médicaments, et tout va bien. Rien de tout ça n'est différent dans les faits par rapport à 20 minutes plus tôt... Nous parlons bien de ressenti...
Mais quand je lui demande pourquoi dans ce cas la culpabilité n'est pas à 0, elle précise « Si vous me remettez dans le fauteuil à côté du téléphone en entendant tout ça, c'est difficile que ce soit complètement 0. Je l'ai quand même reçue, cette culpabilité ».
Même si j'ai quand même reçu cette culpabilité, ça ne pourra JAMAIS être à 0, je m'aime et je m'accepte complètement.
Même si on m'a envoyé cette culpabilité, j'ai été OBLIGEE de l'absorber dans chacune de mes cellules, ça ne pourra JAMAIS être 0, 1 ou 2 c'est déjà beaucoup mieux que 8.
Je me suis d'ailleurs inspirée de cette série pour une série gratuite intitulée "Déraciner une culpabilité bien ancrée".
Avec Mary, je terminais sur :
Peut-être qu'en fait je n'ai plus du tout de culpabilité.
Peut-être que je me sens très tès bien sans culpabilité
et avant que j'aie le temps de dire le « merci » final, Mary rajoute à la volée : « peut-être que cette série c'était vraiment ce qu'il fallait pour compléter ». Et pour finir « C'était bien d'en avoir parlé. Elle est bien à 0 maintenant » !
Conclusion
Cette session ne présente pas de transformation extraordinaire. Mais la vie n'est-elle pas faite de moments ordinaires ? De petites joies et de petits bobos... qui au bout du compte, s'accumulent. Une somme de petits bonheurs peut créer un grand bonheur, c'est très bien, mais une somme de petits bobos... peut mener à de gros bobos !
Quand vous tapotez quotidiennement pour vous même, si vous avez l'impression qu'un problème est résolu et que pourtant vous y pensez, vous en parlez, posez-vous la question : est-ce vraiment résolu ? Cette séance montre aussi l'utilité de tapoter régulièrement avec d'autres qui voient ce que nous ne voyons pas.
Contactez-moi pour toute question ou commentaire
Il est démontré que la pratique de la gratitude améliore la santé et le bien-être. Dans les études disponibles, les gens qui sont encouragés à exprimer de la gratitude quotidiennement se plaignent moins de leur santé et ont peu de symptômes de maladie physique. Ils se sentent plus joyeux, optimistes, connectés avec les autres, et plus positifs au sujet de leur vie en général. Les participants aux "groupes de gratitude" pratiquent plus d'exercice physique (environ 1.5 heure supplémentaire par semaine), ont plus d'heures de sommeil, passent moins de temps éveillé et se sentent davantage régénérés le matin. Peut-être cela explique-t-il pourquoi les gens reconnaissants se sentent mieux et ont peu de problèmes de santé. Ils dorment mieux!
Ces résultats de recherche sont énormes, en ce qu'ils démontrent qu'un sommeil en quantité inadéquate, un sommeil interrompu, ou un sommeil trop léger sont fortement associés à un état de santé et de bien-être global moins bon. Le sommeil est un processus fortifiant qui affecte chaque système dans notre corps. Les individus qui ont des problèmes de sommeil ont des niveaux plus élevés d'hormones du stress et un système immunitaire plus faible.
Bien que la gratitude soit l'une de mes plus grandes forces, je dois toujours travailler pour cultiver une reconnaissance, profonde et durable qui vienne du coeur. J'ai décidé de combiner EFT et gratitude. Le soir, quand je regarde la TV, je commence donc à tapoter pendant les films publicitaires.
D'abord, je fais une série générale sur mon imperfection. C'est un bon rappel que nous ne devons pas nécessairement être parfaits, un bon moyen d'être plus aimable avec nous-mêmes, et une bonne manière de commencer ou finir la journée.
Quoique je ne sois pas parfait(e), je m'aime et je m'accepte complètement.
Quoique je ne sois pas parfait(e), je m'aime et je m'accepte complètement.
Quoique j'aie fait des erreurs, je m'accepte de toute façon.
Sourcil : J'ai fait des erreurs
Côté de l'oeil : Je ne suis pas parfait(e)
Sous l'oeil : Je ne suis pas parfait(e)
Sous le nez : C'est OK. Tout va bien.
Menton : Je ne suis pas parfait(e)
Clavicule : C'est OK. Tout va bien.
Sous le bras : Je m'accepte de toute façon
Sur le crâne : même si je ne suis pas parfait(e)
Après, j'emploie EFT pour dégager tous les stress spécifiques du jour, mes échecs, soucis ou déceptions émotives du jour. Je tapote également sur toutes les erreurs que j'ai faites ou n'importe quel problème non résolu qui pourrait me maintenir éveillée la nuit.
La crainte et l'inquiétude ont tendance à faire surface la nuit et peuvent perturber le sommeil. Les fardeaux personnels et les obstacles perçus peuvent également bloquer des pensées reconnaissantes. EFT peut être employé pour éliminer ces soucis et toutes les attitudes qui sont incompatibles avec une disposition reconnaissante, telles que le pessimisme, une obsession sur des points faibles, le manque de confiance en soi ou une incapacité d'admettre qu'on n'est pas autosuffisant.
Quoique je me sente inquièt(e) de _________, je m'aime et je m'accepte.
Quoique je ne sois pas sûr(e) de ce que je devrais faire....
Quoique je ne sois pas sûr(e) de prendre les bonnes décisions...
Sourcil : Je suis inquièt(e) à l'idée de faire des erreurs
Côté d'oeil : Je ne suis pas sûr(e) de quoi faire au sujet de ________.
Sous l'oeil : Je ne sais pas si je prends les bonnes décisions.
Sous le nez : Je ne sais pas résoudre ce problème pour le moment
Menton : Je ne sais pas si j'ai la force ou les qualités nécessaires
Clavicule : Je me sens anxieux(-se) à l'idée de faire des erreurs.
Sous le bras : Je n'aime pas ne pas savoir quoi faire.
Sur le crâne: Je suis inquièt(e) à propos de _________.
Si je n'ai pas beaucoup de soucis ce jour-là, alors je faire une série sur les choses que je devrais faire.
Sourcil : Je devrais être un meilleur parent.
Côté d'oeil : Je devrais manger mieux.
Sous l'oeil : Je devrais pratiquer davantage d'exercice physique.
Sous le nez : Je devrais être plus aimable avec les autres personnes
Menton : Je devrais offrir plus de mon temps
Clavicule : Je devrais passer plus de temps avec ma famille.
Sous le bras : Je devrais soutenir mes amis davantage.
Sur le crâne: Je devrais être plus patient(e).
Puis je fais des rondes pour pour ce dont je suis reconnaissant(e).
Sourcil : Je suis reconnaissant(e) pour ma famille.
Côté d'oeil : Je suis reconnaissant(e) pour ma santé.
Sous l'oeil : Je suis reconnaissant(e) pour ma maison.
Sous le nez : Je suis reconnaissant(e) pour mon chien.
Menton : Je suis reconnaissant(e) que mon travail et de l'occasion que j'ai d'aider beaucoup de gens.
Clavicule : Je suis reconnaissant(e) pour la contribution que j'ai apportée dans les vies des autres.
Sous le bras : Je suis reconnaissant(e) pour la présence de Dieu dans ma vie.
Sur le crâne: Je suis reconnaissant(e) pour l'amour de mes amis.
La recherche a prouvé que les bonnes choses dans la vie sont appréciées bien plus quand elles sont perçues comme des cadeaux. Les cadeaux ont des donateurs, et la gratitude peut se prolonger à la qualité du donateur. Si la personne qui reçoit reconnaît le donateur derrière le cadeau, elle est susceptible de se sentir bien plus reconnaissante. Ainsi j'inclus les cadeaux et les donateurs derrière ces cadeaux.
Sourcil : J'apprécie mes parents pour m'avoir offet ma vie et des sacrifices qu'ils ont faits
Côté d'oeil : J'apprécie mon mari pour son amour et son soutien.
Sous l'oeil : J'apprécie le cadeau d'être un parent (je suis une maman adoptive, il y avait donc clairement un donateur)
Sous le nez : J'apprécie toutes les occasions qui m'ont été données de servir le monde.
Menton : J'apprécie mes amis et l'amour que j'ai reçu d'eux.
Clavicule : J'apprécie mes abonnés à mon bulletin et que ça puisse les aider.
Sous le bras : J'apprécie la présence de Dieu dans ma vie.
Sur le crâne: J'apprécie les conseils divins que je reçois
Les problèmes peuvent être généraux ou simples. La part importante est la pratique régulière de la gratitude et de la reconnaissance des bénédictions qu'on a reçues.
Sourcil : Je suis reconnaissant(e) pour mon dîner.
Côté d'oeil : Je suis reconnaissant(e) que ma maison soit chaude.
Sous l'oeil : Je suis reconnaissant(e) d'avoir un endroit si confortable pour dormir.
Sous le nez : Je suis reconnaissant(e) pour mon café le matin.
Menton : Je suis reconnaissant(e) pour la beauté des fleurs à l'extérieur de ma fenêtre.
Clavicule : Je suis reconnaissant9e) de pouvoir respirer profondément.
Sous le bras : Je suis reconnaissant(e) d'avoir tout ce dont j'ai besoin pour le moment.
Sur le crâne: Je suis reconnaissant qu'en ce moment, j'aie assez.
J'ajoute alors ma liste d'objectifs - les choses que je veux, mais n'ont pas encore eu lieu - juste pour m'amuser. Les personnes reconnaissantes tendent à être plus heureuses et plus contentes de leur vie telle qu'elle est. Mais cela ne signifie pas que nous ne souhaitons pas plus parfois. Je reste très légère à ce sujet, puisque je ne veux pas insister sur ce que je n'ai pas. Je remercie simplement l'univers à l'avance.
Sourcil : Je suis reconnaissant(e) de dormir si bien la nuit.
Côté d'oeil : Je suis reconnaissant(e) pour la croissance régulière de mes affaires.
Sous l'oeil : Je suis reconnaissant(e) de l'opportunité d'aider des milliers de personnes.
Sous le nez : Je suis reconnaissant(e) pour tout ce que j'apprends.
Menton : Je suis reconnaissant(e) pour l'abondance dont je bénéficie, en santé, amour, temps et argent.
Clavicule : Je suis reconnaissant(e) que les ressources exactes dont j'ai besoin viennent à moi.
Sous le bras : Je suis reconnaissant(e) pour toutes les prospérités dans ma vie.
Sur le crâne: Je suis reconnaissant(e) pour toute la facilité et les événements qui se déroulent aisément dans ma vie.
Après 3 nuits, j'ai commencé à dormir bien toute la nuit sans me réveiller. J'ai aussi été étonnée d'avoir dormi plus longtemps que d'habitude. Je me réveillerais normalement entre 4:00 et 6:00 heures du matin. Maintenant je dors souvent jusqu'à 6:30 environ. J'identifie et je savoure mes expériences positives dans la journée, et je me surprends à rechercher des élément à ajouter à ma liste de gratitude EFT le soir. En fait, quand quelqu'un est aimable avec moi, je leur dis « vous serez sur ma liste de gratitude ce soir ! »
Les cadeaux de la gratitude sont innombrables. La gratitude peut contrecarrer la dépression et aider à combattre le stress, précurseur de beaucoup de maladies graves. Les personnes reconnaissantes sont davantage reliées aux autres, vont plus facilement protéger et préserver leurs rapports avec les autres, et sont de manière mesurable plus heureuses et plus agréables à vivre.
Les gens qui pratiquent la gratitude atteignent mieux leurs buts. Il est démontré qu'ils offrent plus leur aide et leur appui aux autres. La gratitude n'aide pas seulement à se sentir mieux, mais aussi à faire le bien autour de soi.
Quel que soit le problème auquel nous sommes confrontés, la recherche est très claire : nous pouvons retirer énormément de bénéfice à compter nos bénédictions, au lieu de nos fardeaux. EFT peut éliminer les efforts qui nous maintiennent éveillés la nuit et amplifie les avantages d'une pratique en matière de gratitude. L'une ou l'autre de ces habitudes. seule, aidera, mais pour moi, c'est une combinaison imbattable. Si nous « tapotons » notre liste de gratitude, nous (et le monde) en seront bien plus aises.
Avec amour et gratitude,
Carol Solomon, Ph.D. MCC
Traduction également disponible sur www.technique-eft.com
Voyez comment elle reconnaît et évacue le plus gros de ses émotions négatives avant de s'autoriser à ETRE elle-même, en tapotant quotidiennement pour renforcer sa vision positive d'elle-même.
A la fin de la cinquantaine, Laetitia a affronté 2 cancers, et est encore dans une dépression qu'elle traine probablement depuis la fin de son adolescence. Elle a perdu sa mère un an avant notre première séance. Elle a passé le plus clair de sa vie à cacher et étouffer ses émotions, suivant les règles de sa mère, qui interdisait tout signe d'émotivité.
Depuis le début de la maladie de sa mère et son décès, Laetitia passe littéralement son temps à pleurer. Elle est épuisée. La première fois que je la rencontre, elle se met à pleurer avant même d'ouvrir la bouche. Avec son autorisation je commence immédiatement à tapoter sur elle jusqu'à ce qu'elle soit suffisamment calme pour parler.
Lors de cette première session, nous traitons sa rancoeur contre maman qui ne l'avait jamais autorisée à pleurer un ami très proche qui était décédé 20 ans auparavant. Elle en arrive à pouvoir pardonner à sa mère, la voyant dans sa propre enfance comme une petite fille qui n'avait jamais eu le droit de montrer ses sentiments elle même. Elle s'autorise aussi à pleurer son ami, même 20 ans après. A sa grande surprise, elle repart avec le sourire aux lèvres.
Elle revient un mois plus tard, ayant très peu tapoté de son côté. A nouveau, beaucoup d'émotions sortent alors que nous tapotons sur divers aspects de son identité : « mes deux parents sont partis, donc je ne suis la fille de personne, et mes enfants ont quitté la maison, donc je ne suis la mère de personne ». Et maintenant ? Alors que nous tapotons pour évacuer toutes ses peurs, un sourire apparait sur ses lèvres. Elle repart ce jour-là avec l'idée qu'elle pourrait bien avoir une identité propre après tout. Dès ce moment, elle décide que l'EFT va effectivement l'aider, et commençe à tapoter quotidiennement. Elle appréce particulièrement une série complètement positive qu'elle m'a demandée, une série de gratitude et l'exercice du miroir que vous que trouverez tous en cliquant ici, dans la FAQ.
Elle tapote également quand elle a particulièrement besoin de soutien dans une situation particulière. Grâce à sa nouvelle hygiène émotionnelle quotidienne, elle commence à remarquer des changements dans ses réactions aux difficultés de la vie. Par exemple après un incident en voiture, qui n'avait amené que de légers dégâts matériels. « Ca [l'EFT] marche, Je ne peux pas le mesurer, mais dans une autre vie je n'aurais pas été capable de m'en sortir avec l'accident. »
Nous arrivons au cœur de son chemin de guérison. Un pas énorme pour elle est de … se sentir en colère ! Vous me direz que la colère n'est pas un sentiment particulièrement positif. Mais pour Laetitia, reconnaître sa colère équivalut à se reconnaître comme une personne qui mérite le respect, de sa propre part et de la part des autres. Elle n'avait jamais réellement « ressenti de la colère » avant l'EFT, et ne l'avait certainement jamais exprimée sous une forme consciente quelle qu'elle soit. Lors d'une réunion de famille, elle se trouve dans une situation où elle aurait habituellement réagi en se créant encore plus de culpabilité qu'elle n'en portait déjà. Seulement cette fois, elle ressent soudain toute la force de sa colère rentrée. Lors de la séance qui suit cet événement, elle ne peut toujours pas exprimer sa colère verbalement, même en tapotant. Elle s'autorise finalement, après une hésitation, à l'exprimer en tapant contre un coussin que je lui avais proposé. J'ai tout simplement adoré la réponse qu'elle m'a donnée quand je lui ai demandé comment elle se sentait après avoir laissé sortir sa colère : « Humaine ! Les cornes n'ont pas poussé sur ma tête ! Je ne savais pas qu'on pouvait laisser sortir sa colère, je croyais que seules les mauvaises personnes faisaient ça ! »
Elle fait encore un grand pas en avant le jour où elle décide qu'elle en a assez de toutes ces larmes et de toute cette colère. Elle arrive et me dit qu'elle n'est pas sure de vouloir continuer les séances d'EFT, parce qu'elle est trop émotive. D'un autre côté, elle continue à constater ses progrès...
Cette situation se présente souvent et j'aimerais ajouter 2 commentaires :
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L'EFT est un outil qui nous permet d'exprimer nos sentiments, dans les deux sens du terme : « énoncer» et « extraire ». L'EFT ne CREE pas de sentiments. Tapoter permet aux sentiments de faire surface, et cela peut être douloureux au début.
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L'EFT est aussi un outil que nous pouvons utiliser de bien des manières différentes. Si j'avais offert à Laetitia lors de sa première session de « rigoler un bon coup », je doute qu'elle aurait apprécié la plaisanterie. Elle avait simplement besoin de laisser d'abord sortir le plus gros de toutes ses émotions rentrées. Ce pour quoi elle a montré beaucoup de courage et de détermination.
Mais maintenant elle est clairement prête à passer la vitesse supérieure. Elle apprend donc à adapter son utilisation de l'EFT soit pour éviter les larmes, soit pour laisser les larmes sortir plus paisiblement quand elle est dans un environnement où elle se sent en sécurité. Cela lui permet de se construire une identité plus solide dans sa vie de tous les jours. Quand nous tapotons ensemble, si je vois des larmes monter, j'inclue dans la série en cours une plaisanterie sur cette vieille habitude, et elle se met systématiquement à rire. Les larmes sont maintenant vite oubliées.
Elle a encore du travail pour éliminer toute dépression, mais elle a maintenant découvert qu'elle était une personne à part entière. Elle accepte tous ses sentiments et les gère au fur et à mesure.
Si vous avez l'impression de devenir trop émotif(ve) en tapotant, cliquez ici pour un élément de la FAQ qui pourrait bien vous aider.
Dans la situation de Laetitia, le trop-plein d'émotion était déjà là avant de tapoter. Et comme l'EFT est plus efficace quand nous sommes vraiment concentrés sur nos problèmes, c'était l'idéal pour faire des progrès rapides. Plus l'émotion à évacuer est grande, et plus grand est le pas vers la liberté.
Suivi à 3 mois
Laetitia apprend à gérer sa colère en continuant à l'évacuer à chaque opportunité.
Vous apprécierez sans doute ses commentaires à propos de l'EFT. Elle ne manque pas d'humour !
Comment L'EFT a changé ma vie
J'ai appris que les petites choses qui me travaillaient et que j'avais l'habitude d'ignorer étaient en fait des indicateurs de choses plus grosses que j'avais besoin de prendre en considération. Avant, si je rentrais dans la cuisine et que j'avais l'impression qu'elle n'était pas bien rangée, dans l'heure qui suivait je m'aposais l'étiquette de « la personne la plus paresseuse et la maitresse de maison la plus nulle qui ait jamais été sur cette planète. Tout membre de la famille qui était assez malchanceux pour croiser mon chemin recevait le poids de ma mauvaise humeur. Après l'EFT, ma cuisine est très bien comme elle est. Elle n'est ni mieux ni pire que les autres mais je la voyais avec les yeux d'une personne qui n'avait pas bien dormi la nuit précédente... Solution : laisser la cuisine, s'allonger 20 minutes pour écouter de la musique agréable, et éviter ainsi des heures de supplice. Ceci dit, je dois avouer que ça n'arrive pas automatiquement, je dois y travailler (Rome n'a pas été construit en un jour), mais le changement est en cours.
J'étais le genre de personne qui prenait pour soi les problèmes de tout le monde et mon incapacité à les régler m'amenait généralement dans une zone très sombre de mon esprit. . Par exemple, quand une amie a appris qu'elle avait un cancer récemment, j'ai pu être présente pour elle, sans prendre sur moi la charge de faire que tout aille bien (c'était impossible). Avant l'EFT je serais allée dans cette zone sombre de mon esprit, j'y serais sans doute restée des semaines. Avec l'aide de l'EFT, j'ai pu tenir le coup. J'ai toujours pensé que si vous vous verrouillez contre les problèmes des autres, cela veut dire que vous ne vous intéressez pas à eux ou n'avez aucun sentiment pour eux . J'apprends que je ne pouvais pas être plus éloignée de la vérité, vous ne pouvez que résoudre vos propres problèmes, et ce n'est pas rendre justice aux autres que de vouloir résoudre leurs problèmes. Je suis encore loin de là où je voudrais être, mais bon, il n'y a pas de date limite pour apprendre. «
Merci Laetitia pour votre honnêteté, et pour tout le monde, tapotez bien !
Notez s'il vous plaît les points suivants : (1) Les deux symptômes s'améliorent de manière significative mais l'un d'eux tend à revenir, (2) la persistance est souvent de mise avec les maladies graves, (3) il y avait une difficulté de langue de ce cas mais ça n'a pas semblé poser de problème, et (4) tout cela s'est passé par téléphone.
Peu de temps après que cet article a été publié sur internet, Jagjeet a reçu quelques questions de lecteurs intéressés. Ses réponses détaillées à la fin devraient être très utiles.
Etreintes, Gary.
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Par Jagjeet Singh Ahluwalia
Ma mère a reçu le diagnostic de la Maladie de Parkinson il y a 4 mois. J'ai utilisé l'EFT pour elle par téléphone parce que je suis au Canada et qu'elle est en Inde. J'ai tapoté avec elle régulièrement sur des questions diverses. Elle a des hauts et des bas en termes de succès.
Mais l'un de ses symptômes était la peur de s'asseoir; cela lui prenait habituellement 45-50 minutes pour s'installer dans une chaise. Grâce à l'EFT nous avons fait baisser ce temps à moins de 5 minutes. Les questions variées sur lesquelles nous avons tapoté pour ce symptôme particulier incluent :
Même si ......
Peur de tomber...
Sensation de tremblement dans tout le corps...
Je ne sais pas pourquoi cela arrive...
Comme si mes jambes n'avaient aucune vie en elles...
Et d'autres points dont je ne me rappelle plus maintenant
Tous cela s'est fait avec elle en hindi (sa langue natale indienne ) et non en anglais, donc ça marche aussi bien qu'en anglais :-) et je ne me suis jamais vraiment limité aux mots ou à la langue. J'ai tapoté sur tout ce qui me venait à l'esprit; en fait parfois quand je tapote par téléphone je tapote juste pour elle à voix haute en anglais parce que je ne connais pas les mots exacts en hindi et je lui dis de continuer à tapoter sur les points dont elle se rappelle et de mettre le téléphone sur haut-parleur.
Je dirais qu'une autre percée était ce symptôme particulier où ses dents grinçaient ou se serraient très fort continuellement, de manière incontrôlée. C'était évidemment très désagréable et ça l'empêchait de parler. Avant-hier j'ai spécifiquement tapoté sur ce point :
Même si j'ai ce grincement et ce serrement incontrôlables... j'ai cette colère et une émotion non résolue en moi (Elle dit qu'elle ne voyait rien qui puisse y être lié, j'ai tapoté sur ce que qu'on m'indiquait).
Après les 15 premières minutes de cette session, ses dents ont commencé à fonctionner normalement, je veux dire par là que le grincement et le processus de serrement se sont arrêtés pour la première fois en plusieurs mois et elle s'est vraiment sentie soulagée.
Mais la fois suivante, hier, quand je l'ai appelée de nouveau elle me dit que la réaction des dents avait recommencé, alors j'ai continué à lui parler et lui ai demandé comment elle se sentait. Elle a dit, "C'est comme si de la poussière sortait de mes dents, c'est très problématique, ça m'empêche d'avoir envie de parler à qui que ce soit."
J'ai tapoté sur chacun de ces aspects et de plus j'ai rassemblé quelques renseignements sur Parkinson sur internet et aussi sur emofree.com, donc j'ai ajouté ces phrases.
Même si j'ai ce problème de grincement et de serrement incontrôlables de mes dents, j'exige maintenant et demande à la partie de mon cerveau qui contrôle ce fonctionnement de se régénérer et d'être sain de nouveau et de reprendre maintenant le contrôle complet du fonctionnement de mes dents.
Même si mon cerveau ne reçoit pas assez d'oxygène...
Même si ma respiration n'est pas profonde et correcte je demande à mes globules rouges d'absorber les minéraux et d'apporter l'oxygène à chaque partie de mon corps (je l'ai trouvé sur le site Web emofree pour quelque chose d'autre ... mais c'est valable pour Parkinson aussi)
J'ai même tapoté de nouveau sur :
Même si j'ai cette émotion non résolue et refoulée et cette colère rentrée qui causent ce serrement de dents et ce grincement incontrôlables.....
Ensuite j'ai aussi utilisé la Méthode des Choix que j'ai apprise à travers votre lettre d'information (merci beaucoup)
Même si j'aie cette émotion non résolue ....... causant ........ je choisis maintenant de relâcher complètement cette émotion et le problème qui y est lié et je suis libre et claire maintenant.
Je lui ai parlé de nouveau aujourd'hui et lui ai demandé comment elle avait progressé. Elle a dit que c'était ok pendant quelques heures (le temps de soulagement s'est amélioré de quelques minutes à quelques heures) mais ça a ensuite recommencé. En fait, je lui avais demandé, si cela arrivait pendant le jour suivant, de recommencer à tapoter pour demander que la partie du cerveau qui contrôle ce mouvement fonctionne parfaitement, etc. Cependant elle m'a dit qu'elle ne s'était pas souvenue ce que je lui avais dit que mais au lieu de cela elle a dit, "Dieu aidez-moi s'il vous plaît" et tapoté sur n'importe quels points dont elle se rappelait en répétant la même chose... et le problème des dents s'est arrêté. Un bel accomplissement pour elle, dirais-je.
Meilleures salutations,
Jagjeet
Questions de Suivi et Réponses
Bonsoir Gary,
Je me disais que j'allais vous ré-écrire, car j'ai fait de nouveaux progrès avec d'autres symptômes de Parkinson dans le cas de ma Maman, deux en particulier : sa nuque refusait de plier vers l'avant, à l'heure où j'écris, elle fonctionne parfaitement. En second, elle avait quelques difficultés à parler, ce qui semble aussi s'améliorer. Elle a recommencé à faire quelques tâches ménagères depuis maintenant 4-5 jours et communique clairement.
Avant que je ne puisse vous écrire, la lettre d'information de EFT a été diffusée hier et j'ai reçu des courriers électroniques de gens qui cherchaient plus de renseignements en détail. J'ai donc en fait essayé de consolider ce que j'avais fait et ce dont je me souviens et le leur ai envoyé.
Meilleurs vœux et Respects, Jagjeet
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Bonjour à tous,
Je prends la liberté de vous écrire à tous en un seul mail parce que vous cherchez tous des renseignements sur la maladie de Parkinson pour vous aider ou aider vos proches et êtres chers. Tout d'abord je souhaite le succès à chacun d'entre vous dans vos efforts et j'espère que les renseignements que je donne ici sont utiles.
En réalité quand j'ai commencé à travailler avec ma Maman je ne savais pas qu'elle avait la maladie de Parkinson. Mais elle mentionné un symptôme qui était apparu dans un article de la lettre d'information de EFT; il s'agissait de la crainte de s'asseoir et du fait qu'elle prenait environ 40-50 minutes pour se sentir paisible dans une chaise. J'ai donc commencé à tapoter sur ça avec quelque succès. Ce n'est qu'après que le diagnostic officiel de la maladie de Parkinson a été donné, en mai (mais en revenant en arrière, elle avait des symptômes deouis quelques mois incluant des tremblements dans tout le corps).
Maintenant que je savais ce qu'était la maladie, j'ai commencé à chercher plus de renseignements sur Parkinson sur Internet et ai trouvé par hasard quelques faits intéressants. Tout d'abord l'explication médicale qui incluait:
Qu'est-ce que la Maladie de Parkinson ? La maladie de Parkinson arrive quand certains des centres nerveux dans le cerveau perdent la capacité de régler des mouvements musculaires. En conséquence, vous pouvez avoir des muscles rigides, des tremblements et des difficultés à marcher ou avaler. La maladie de Parkinson est une des maladies les plus communes affectant le mouvement des personnes de plus de 55 ans. C'est une maladie chronique, ce qui signifie que vous l'aurez pour le restant de vos jours. C'est aussi une maladie progressive, ce qui signifie que les symptômes empirent avec le temps. La maladie peut devenir invalidante après beaucoup d'années. Cependant, le traitement approprié devrait vous permettre de mener une vie bien remplie et productive.
Comment est-ce que ça arrive? La maladie de Parkinson se déclare quand les cellules nerveuses d'une certaine partie du cerveau meurent ou arrêtent de travailler correctement. Ces cellules arrêtent de produire un produit chimique cérébral important appelé la dopamine. La dopamine transmet normalement des signaux à une autre partie du cerveau qui permet le mouvement de muscle contrôlé. Sans une production suffisante de dopamine, les cellules dans cette partie du cerveau perd le contrôle. En conséquence, vous êtes incapables de contrôler vos mouvements normalement.
Il y avait quelques choses importantes que j'ai trouvés sur Internet et dont j'ai pensé qu'elle pourraient être importantes dans le cas de ma Maman :
Insistez sur un modèle de respiration approprié
Donc j'ai formulé quelques phrases d' EFT basées sur ce que j'ai trouvé et sur ce que j'avais déjà trouvé sur le site Web de l'EFT. Elles comprenaient:
Même si mon cerveau ne produit pas de nouvelles cellules, je m'aime et je m'accepte profondément et complètement...
Même si je ne veux pas continuer comme ça ...
Même si le docteur a dit que le cerveau ne produit pas de nouvelles cellules et que je devrai seulement survivre en me reposant sur les médicaments pour le restant de mes jours, je m'accepte profondément et complètement.
Même si le docteur a dit qu'il n'y a pas de remède où que ce soit dans le monde ...
Même si selon le docteur il est presque impossible de régénérer les cellules cérébrales, je m'accepte profondément et complètement.
Même si mon cerveau et mon corps ne travaillent pas en harmonie …
Même si j'ai peur de faire quoi que ce soit...
Même si je ne peux pas respirer profondément je demande à mes globules rouges d'absorber des minéraux et d'apporter l'oxygène à chaque partie de mon organisme. Je demande aux globules rouges de faire picoter tout mon corps.
Même si je n'ai sans doute pas assez de dopamine dans mon système...
Même si mes cellules cérébrales ne peuvent peut-être pas produire la Dopamine...
Même si le Flux sanguin peut ne pas être approprié dans les diverses parties de mon cerveau...
Même si je pourrais bien avoir un modèle de respiration défectueux...
Même si mon troisième oeil ne reçoit pas assez d'énergie...
Même si mon esprit a été débordé par le stress...
Même si le sang ne circule pas bien dans mon système...
Même si je pourrais avoir produit une quantité excessive de l'hormone de stress cortisol...
Même si quelques cellules nerveuses dans mon cerveau sont peut-être mortes...
Même si certaines cellules nerveuses dans mon cerveau ne travaillent sans doute pas correctement...
Cecit dit, pour le cas spécifique de ma Maman j'ai travaillé avec les symptômes spécifiques suivants :
1) Tremblements - une autre chose utile que j'ai lue est que, chaque fois que vous commencez à avoir un tremblement ou le sentiment de chanceler, inspirez profondément et retenez votre souffle quelque temps et respirez à nouveau profondément plusieurs fois. Cela arrête en réalité les secousses et les tremblements complètement. Je ai en fait demandé à ma maman de de faire au moins trois cycles de respiration profonde par jour et plus tard je lui ai demandé de respirer à fond toutes les 15 minutes ou chaque fois qu'elle y pensait. Je pense que cela ajoute au remède et elle tremble rarement maintenant, depuis presque un mois.
2) Serrement et grincements de dents
3) Rigidité dans le cou: en fait elle ne pouvait bouger son cou et regarder vers le bas.
4) Rigidité dans la langue et incapacité et manque de volonté de parler
5) Faiblesse générale et incapacité de faire des choses toute seule.
J'ai tapoté sur les détails de ce qu'elle m'a dit et quelques déclarations particulières que j'ai trouvé utiles dans presque tous les symptômes étaient :
Même si mes dents grincent continuellement, je réclame et je demande maintenant à la partie de mon cerveau qui contrôle le fonctionnement mes dents de se régénérer et j'ai maintenant le contrôle total des mouvements de mes dents.
Cela pourrait être utilisé pour le mouvement de cou, et la rigidité de langue.
Même si je ne peux pas bouger mon cou ou même si ma langue est raide et ne peut pas parler correctement je réclame et je demande maintenant que la partie de mon cerveau qui contrôle le fonctionnement de cou ou de ma parole se régénère et j'ai maintenant le plein contrôle etc....
Il y avait des moments où j'avais l'habitude de lui demander si ce problème lui rappelait quoi que ce soit , elle me répondait non, donc j'ai systématiquement tapoté pour tous les problèmes sur
Même si j'ai cette émotion non résolue, la colère non résolue, la peur non résolue qui me cause ...... (le problème) je......
Suivi par :
Même si j'ai cette crainte d'émotion non résolue etc je veux maintenant relâcher cette crainte d'émotion non résolue et je suis libre et l'esprit clair maintenant....
Pendant la routine de tapotements quotidienne je me suis une fois senti bloqué, avec l'impression de n'aller nulle part avec certains problèmes donc j'ai commencé à lui parler et poser quelques questions que Gary avait mentionnées dans un de ses articles :
"Quand as-tu pleuré la dernière fois et pourquoi ?" "Qui/qu'est-ce qui te fâche et pourquoi ?" "Quelle est ta plus grande tristesse ou tonplus grand regret?"
Ses réponses étaient négatives, ou je ne me souviens d'aucune réponse aux questions que je lui ai posées. Alors je lui ai demandé de me raconter sa vie en commençant par les plus vieux souvenirs de son enfance, quelqu'ils soient; elle était prête à le faire et elle m'a alors parlé de ses jours d'école dans un petit village (une chose importante à noter : elle commençait par dire qu'elle ne se souvenait pas, mais si je continuais à lui parler, les souvenirs lui revenaient) et soudainement elle a dit "je tombais souvent très malade et j'ai dû arrêter l'école". Je lui ai demandé pourquoi et elle a dit que chaque fois qu'elle mangeait quelque chose qui contenait du maïs, elle tombait malade. Nous avons tapoté là dessus :
Même si j'ai dû quitter l'école...
Même si je suis allergique au maïs...
Même si je suis une fois tombée très malade ….
Et d'autres choses...
J'ai continué à lui parler de ses frères et soeurs et rien ne faisait surface. Et puis elle s'est rappelée qu'il y avait une dame particulière, une voisine qui a avait l'habitude de prendre soin de tous les enfants, Maman l'aimait assez et elle est décédée, donc nous avons tapoté là dessus. Après cela je lui ai demandé de nouveau si elle avait un chagrin quelconque et elle a dit non. En réalité j'avais entendu (on n'en parlait jamais en famille) qu'une de mes une soeurs aînées était décédée assez jeune donc je lui ai demandé si elle s'en rappelle, elle a dit bien sûr oui. Alors elle m'a raconté de façon très vivante ce qui était arrivé et qu'elle la pleurait toujours. Elle avait 10 mois quand elle est soudain tombée malade et est décédée. J'ai alors tapoté sur tout cela :
Même si j'aie perdu ma fille à un très jeune âge...
Même si j'aie supprimé le chagrin que j'en éprouvais...
Même si je me souviens toujours d'elle et que je pleure...
Je devrais probablement souligner que je tapote pour elle sur moi et lui demande de tapoter en même temps sur les points dont elle se souvient avec moi et tout se passe par téléphone.
Aujourd'hui est le 22 juin et j'ai eu des nouvelles d'Inde hier ; elle a recommencé à participer un peu aux tâches ménagères, elle est beaucoup plus mobile maintenant (elle était auparavant très limitée dans ses mouvements) et elle a beaucoup plus de confiance en elle et sa manière de communiquer, elle parle et tout et tout!
J'espère que ce courrier électronique est utile pour ceux qui cherchent des renseignements et j'espère aussi que ces résultats restent au long terme pour ma mère et d'autres qui utiliseraient ces informations. Je lui ai aussi demandé de continuer à se répéter
"Chaque jour et dans tous les domaines, je m'améliore de plus en plus",
- de continuer à dire merci à tout et à chacun et - bien sûr je continue à lui dire maintes et maintes fois que tous les progrès qu'elle fait, elle les fait toute seule en activant le pouvoir de guérison qu'elle a en elle.
Meilleurs voeux, Jagjeet
Debra, cependant, a choisi d'employer l'EFT avec sa mère de 82 ans atteinte d’Alzheimer en lui faisant répéter une phrase décrivant le souvenir perdu. Le résultat a été une mémorisation instantanée du souvenir qui a duré pendant plusieurs jours. Bien que ce soit un exemple concernant seulement une personne, il indique la possibilité d'une aide importante pour les patients d'Alzheimer. Si nous pouvons avoir ce résultat sur un souvenir, que pourrait être le résultat si nous appliquions diligemment l'EFT à une liste d'autres souvenirs oubliés ? Pourrions-nous ramener une meilleure qualité de la vie pour les patients atteints de la maladie d'Alzheimer ? Et est-ce que ceci n'apporterait pas également un soulagement à ceux qui prennent soin d’eux?
Qui sait? Mais ça vaut clairement la peine d’essayer. L'EFT est toujours dans son enfance et, selon moi, nous avons beaucoup de possibilités qui sont mûres pour l'exploration.
Alzheimer est l'une d'entre elles.
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Par Debra Trojan
Voici un succès d'EFT que j'ai récemment eu avec ma mère de 82 ans qui a la maladie d'Alzheimer. Elle a commencé à décliner il y a cinq ans. Elle reconnait les membres de la famille proche mais pas les amis. Elle peut tenir une conversation tant que vous restez dans les sujets immédiats. Elle est particulièrement défaillante dans sa mémoire à court terme. (Après cinq minutes, elle a oublié ce qu’elle a fait ou dit.)
Elle vit avec ma soeur et son mari (Janet et Rudy). A chaque fois qu'ils partent en voyage, elle reste avec moi. Elle peut ne jamais se rappeler où ils sont quand ils s’en vont. Il est donc habituel qu'elle demande (très souvent) où ils sont.
Il y a une semaine, Janet et Rudy sont allés au Texas rendre visite à la fille de Janet, Miranda. Comme prévu, Maman a commencé à me demander où ils étaient cinq minutes après s’étre installée chez moi. Elle a continué à me demander où ils étaient toutes les quelques heures. Chaque fois, je lui répondais “Janet et Rudy sont partis au Texas en avion pour voir Miranda et Josh et leur bébé Benjamin”. Après le cinquième jour, (et après avoir répondu à cette question approximativement 25 fois) mon niveau de frustration atteignit un summum. C’est habituellement en période de frustration et de désespoir que je pense à l'EFT. Il m’est venu à l’idée que si je tapotais sur elle tandis que je lui disais où ils étaient, elle pourrait réellement se le rappeler. (Si seulement je l'avais fait la première fois qu’elle m'a posé la question.)
Je lui ai fait répéter la phrase : “Janet et Rudy sont partis au Texas en avion pour voir Miranda et Josh et leur bébé Benjamin” tandis que je tapotais sur elle. Elle a réussi à suivre mon exemple sur le point de gamme et a chantonné de bon coeur “joyeux anniversaire”. J'ai fini la série de tapotements et attendu 10 minutes avant de lancer la grande question. Vous pouvez imaginer à quel point j'étais excitée quand, après avoir réfléchi quelques secondes, elle m’a dit : “Janet et Rudy sont partis au Texas en avion pour voir Miranda et Josh et leur bébé Benjamin”.
Une heure plus tard quand mon fils de 16 ans est rentré de l'école j’étais impatiente qu’il lui pose la question et de voir sa surprise. Et bien sûr, elle a émis la réponse à la perfection. Je l’ai testée toutes les deux heures. Elle réfléchissait toujours quelques secondes et ressortait la réponse. Cela fait quatre jours et elle s’en rappelle toujours. (Je lui ai demandé approximativement 20 fois pendant ces quatre jours.) Elle doit parfois réfléchir, mais (jusqu'ici) elle a pu se rappeler.
Je soupçonne maintenant que si j'avais tapoté sur elle une ou deux fois par jour depuis ce premier jour, elle n'hésiterait probablement même pas quand je lui pose la question. Je prévois maintenant d’expérimenter davantage avec elle. Qui sait, peut-être que je peux carrément la sortir de sa maladie d'Alzheimer à coups de tapoements!
Debra Trojan
Etreintes, Gary
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L'année Apex
Quasiment chaque personne qui a essayé de partager l'EFT avec d'autres doit avoir rencontré cet étrange phénomène qu'est l'Effet Apex.
A titre de rappel rapide, les personnes atteintes pas l'Effet Apex perdent leur peur, douleur, ou quelque symptôme que l'on ait traité, généralement entièrement, mais ne reconnaissent pas l'effet du traitement lui-même, essayant de trouver d'autres explications ("Vous m'avez juste distrait(e)", "C'est de l'hypnose", ou, comme une certaine dame dont vous vous souvenez peut-être car j'ai parlé d'elle dans mon livre : "J'ai perdu ma forte douleur au cou parce que vous m'avez fait rire".)
A l'extrémité de l'Effet Apex, la personne peut ne même pas se souvenir "qu'elle aie jamais eu du tout de problème". ce qui est extrêmement déconcertant - une minute, ils grimpent au mur rien qu'en mentionnant le mot "araignée", et dix minutes plus tard, ils insistent qu'ils n'ont jamais eu ce problème pour commencer.
L'un des problèmes avec l'effet Apex, comme beaucoup d'entre vous le savent, est qu'une personne atteinte ne va pas aller parler à tout le monde de l'EFT! Je dis que c'est un problème, parce que en général, quelque chose qui est excellent et marche tellement bien, est si utile, pratique et facile à obtenir, grandit principalement par le bouche à oreille, un utilisateur enchanté en parlant à un autre.
Mais voilà une histoire qui m'est arrivée il y a juste quelques minutes lors d'une conversation téléphonique, qui montre qu'il y a de l'espoir pour nous tous et tous nos amis et clients "apex".
L'une des multiples personnes sur qui j'ai pratiqué mon EFT en public était la propriétaire d'une boutique New Age dans ma ville. J'y suis rentrée un jour, pleine des joies du printemps, et elle souffrait d'une forte douleur au cou, parce qu'elle était restée assise toute la journée sur un tabouret dur, un jour pluvieux d'automne où très peu de clients étaient entrés pour lui changer les idées.
Elle évalua le niveau de sa douleur au cou et dans le dos à 8 ou 9, et j'ai tapoté une série. Je n'étais même pas allée jusqu'au point de gamme, qu'elle commença à glousser , puis à rire, et la douleur était totalement partie. Une "merveille minute", comme les appelle Gary. Je m'attendais à ce qu'elle saute de son tabouret et me fasse parler d'EFT, mais elle insista que je l'avais juste fait rire et lui avait remonté le moral, et elle ne voulait rien entendre du tout de cette nouvelle chose à propos de laquelle j'étais si excitée. Elle était quand même très patiente et dit même que je pourrais venir et faire une démonstration à la boutique un week end où le samedi serait plus occupé.
C'était une expérience fascinante. Je traitais toutes sortes de gens pour toutes sortes de choses, y compris des phobies littéralement de toute un vie, des dépressions, une peur de conduire, et les gens étaient excités et enchantés - à part la propriétaire de la boutique, bien sûr. Elle n'était toujours pas du tout intéressée au delà de la pure politesse, me faisant plaisir de manière plutôt amicale.
C'était il y a un an.
Ce matin, j'ai reçu une coup de téléphone de cette même dame.
Il semble qu'une semaine plus tôt, elle se soit réveillée au milieu de la nuit avec de fortes douleurs menstruelles, et "il lui est juste arrivé de nulle part de tapoter pour ça". Elle a fait une unique série "et elle ont simplement disparu je ne sais où". Apparemment, elle s'est assise dans le lit et ne pouvait pas croire ce qui venait de se passer, et aussi, tout d'un coup, elle s'est souvenu de tout ce que je lui avais dit dans mes efforts désespérés pour la convaincre ET toutes les choses miraculeuses dont elle avait été témoin à ce moment-là, bien qu'elle ne s'en soit pas vraiment rendu compte alors.
Cette dame anime des cercles de "spiritual healing" (guérison sprituelle) et depuis cette nuit-là, elle raconte à toute personne qui reste sur place assez longtemps pour écouter, elle a elle-même aidé une douzaine d'autres personnes ou plus pour toutes sortes de problèmes.Elle est absolument enchantée d'EFT et veut en apprendre plus à ce sujet, et dans ce domaine en général.
Je luttais contre moi même tout en l'écoutant, et lui ai ensuite demandé si ça ne la dérangerait pas que je crie brièvement au téléphone "JE VOUS L'AVAIS DIT!!!!" pour me remettre :-).
Je trouve cela absolument fascinant. Je ne sais vraiment pas ce qui s'est passé, ou comment il lui a été possible de surmonter le blocage qui l'empêchait de voir ce qui était juste devant ses yeux tout ce temps. Peut-être que c'était parce qu'elle était entre le sommeil et l'éveil, quand l'incident "convainqueur" a mis les points sur les i pour elle.
Je dois confesser que j'avais quasiment abandonné son cas en ce qui concerne l'EFT, et je suis réellement et vraiment enchantée que ceci soit arrivé.
C'est aussi pour moi un signe et un espoir, que beaucoup d'autres personnes qui partent d'une soirée d'information, une session de traitement, ou un ami leur montrant l'EFT en prenant le café et qui semblent simplement ignorer ce qu'ils ont vu, entendu et ressenti, se rappelleront à un moment ou un autre, utiliseront la technique, et auront leur propre expérience du "Aha!".
Enfin, pour ceux qui lisent ceci, ont essayé l'EFT pour eux-mêmes et n'ont pas encore vraiment eu un de ces moments intensesqui sont vraiment uniques sur terre, la fin de l'année d'Apex de mon amie boutiquière est un exemple merveilleux qui montre comme les choses peuvent arriver si vous vous y attelez.
Beaucoup de gens m'ont écrit, et ont exprimé leur tristesse que "tous les autres peuvent vivre ces expériences stupéfiantes de guérison, de compréhension, de libération et de révélation MAIS PAS MOI".
Je dirais à qui que ce soit qui lit ceci et ont l'impression d'être dans cette situation de prendre note. Il y a beaucoup, beaucoup d'exemples de personnes avec qui je fais ceci depuis un moment, et qui ont simplement mis plus longtemps pour y arriver. Le première expérience débloquante majeure peut arriver n'importe quand, sur n'importe quel problème, et une fois que c'est arrivé, il y a une réelle acceptation de la technique, et ça commence vraiment à marcher pour vous, comme ça a marché pour toutes ces autres personnes dont les histoires sont de plus en plus nombreuses sur le site web de Gary.
Protez-vous bien, soyez heureux, et continuez de tapoter.
Silvia Hartmann-Kent
Par Sarajane Thomas
Parmi toutes les choses que je fais dans ma vie, je suis bénévole dans une équipe de quatre personnes dans un hospice, qui rendent visite aux patients mourants dans une maison de repos voisine où ils ne s’occupent que de patients atteints de démence. La personne avec qui je travaille en ce moment est une dame âgée de 78 ans qui pouvait de déplacer seule et s’alimenter jusqu'à il y a environ deux semaines. Le diagnostic la positionne dans la 4ème étape (finale) de la maladie d'Alzheimer.
Je reviens juste d’une visite avec “Ruth”. Elle décline rapidement en ce moment. Quand je suis arrivée aujourd'hui pour ma visite avec elle, Ruth s’était endormie dans un fauteuil roulant dans la salle à manger, et semblait sur le point de glisser hors de sa chaise sur le plancher. Après que deux aides-soignants l’aient amenée dans le lit où elle serait plus à l’aise, j'ai commencé à chanter doucement et la caresser doucement sur son bras droit et son front.
Comme les larmes qui coulaient doucement sur ses joues indiquaient qu’elle était dans une détresse anormale, j'ai commencé à tapoter sur moi-même à son intention. J'ai commencé avec, “bien que moi, Ruth, je décline sérieusement, je m’aime et je m'accepte complètement.” Il m’a semblé que presque immédiatement une partie d’elle sentait d’une façon ou d'une autre ce que je disais parce que ses muscles faciaux ont commencé à se détendre et l'expression de souffrance quittait ses yeux. En outre, elle était beaucoup plus alerte qu'avant.
Elle a soulevé sa tête de l'oreiller, ouvert des yeux anormalement grands pour me regarder et les a gardés ainsi dans la demi-heure suivante comme pour me dire, “je sais que vous faites quelque chose que j'aime.” Alors j'ai commencé à tapoter vraiment très doucement --- avec un doigt --- sur ses points faciaux. L'expression perdue et souffrante sur son visage a commencé à s’atténuer ; elle a commencé à se calmer. J'ai juste continué à répéter le processus à plusieurs reprises.
Bien qu'absorbée par ce que nous faisions ensemble, je me suis soudainement rendu compte qu'elle répondait encore plus au tapotement. Quand je faisais une pause, elle soulevait carrément sa tête de l'oreiller de telle manière qu’il me soit plus facile d’accéder à son visage, comme si elle indiquait qu’elle voulait que je continue. J'ai continué à tapoter doucement sur son visage à plusieurs reprises tandis que je lui répétais en chuchotant qu'elle était sérieusement malade et qu’elle s’acceptait complètement.
Plus tard, j'ai été encore plus stupéfaite de comprendre qu'elle essayait réellement de tapoter sur elle-même. Je me suis assise là, émerveillée et me disant que je souffrais simplement d’une imagination trop active. Cependant, je suis restée dans ce lieu de paix que nous avions établi ensemble en tapotant, et j'ai continué de faire son éloge pendant qu'elle s’acharnait à faire les gestes. Une de ses mains était proche du deuxième point (du côté de l'oeil) et j’ai noté qu’elle pouvait frotter ce point.
Même si je sentais clairement qu'une certaine partie profonde en elle voulait tapoter pour elle-même, son corps ne répondait simplement pas. J'ai donc pris sa main, et comme elle se détendait et me laissait faire, je guidais son index aux points de tapotement sur son visage. Elle était absolument absorbée par ce qui se passait. Si elle avait été un chaton, je jure qu'elle aurait ronronné.
Le personnel de l'hospice qui dirige les volontaires estiment que puisqu'un patient de démence a une durée d'attention si courte, la longueur de la visite devrait être limitée seulement à 15 - 20 minutes. (Je reste habituellement plus longtemps de toute façon.) J’étais tellement absorbée dans ce que nous faisions que quand j'ai finalement vérifié l'horloge, j'ai constaté que j'avais été avec elle pendant plus de 75 minutes. Pendant que je me disposais à laisser Ruth pour cette fois, je voyais de manière évidente qu’elle luttait toujours pour tapoter. Quel moment mal choisi pour devoir la laisser. Mon coeur voulait rester, mais ma formation insistait sur le fait qu'il était plus que temps de partir. Et, puisque nous sommes requis de rapporter le temps nous passons avec chaque patient ...
Cette session avec Ruth était aujourd'hui si intense qu'elle ne m'aurait pas étonnée outre mesure si elle avait commencé à parler, ce qu'elle n'a jamais fait depuis que je l’ai rencontrée il y a trois mois.
La plus grande surprise de toutes aujourd'hui était que Ruth voulait tapoter d'elle-même. Je suis vraiment impatiente de la revoir dans quelques jours. En attendant, je continuerai à tapoter pour elle de chez moi.
Gary Craig dit d’essayer EFT sur tout et n'importe quoi. C’est exactement ce que j'étais disposée à faire. Je suis étonnée et prête à effectuer encore plus de travail en douceur avec Ruth si elle en exprime le désir.
Sarajane Thomas
Etreintes, Gary
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J'ai rencontré Daniel à un de mes séminaires. Je l'ai remarqué parce que quand nous déjeunions, il finissait toujours le dernier. Il mangeait, marchait et agissait lentement et sa voix était basse et décomposée. À l'époque cependant, il ne me semblait pas bien de l'approcher juste lui pour lui offrir quelques sessions individuelles. Six mois plus tard, j'ai décidé de l'appeler, lui disant que cela me ferait plaisir de l'avoir comme un exemple d’études de cas. Il était étonné et honoré de l'idée, mais quelque part en lui, il estimait qu'il ne le méritait pas.
Nous avons donc arrangé une première rencontre, une session individuelle de deux heures et demie. Jusque-là, je ne savais pas, jen'aurais pas pu imaginer qu'il souffrait de la Maladie de Parkinson. Il m'a raconté son histoire.
Sept ans auparavant, il avait eu un accident de la route, au cours duquel un autre véhicule avait percuté sa voiture. Ses 6ème et 7ème vertèbres ont été touchées. Il a immédiatement commencé à avoir des difficultés à bouger; ses épaules avaient aussi changé de position, particulièrement la droite qui penchait maintenant visiblement en avant. Il avait vu de nombreux docteurs après l'accident sans aucun diagnostic pendant cinq ans, après quoi on avait finalement diagnostiqué la Maladie de Parkinson.
Je lui ai demandé de trouver un mouvement pour lequel il était limité et que nous pourrions utiliser pour tester nos résultats. Il l'a appelé le "vissage/dévissage", un rapide mouvement du poignet dans le sens des aiguilles d'une montre puis dans le sens inverse, ce que vous vous feriez en insérant ou enlevant une ampoule.
La première fois que nous l'avons évalué, après juste une ou deux torsions, sa main d'abord se bloquait, puis tremblait. Il était clair qu'il y avait beaucoup de blocages psychologiques, à commencer par le fait que son esprit croyait au diagnostic, mais son cœur pas. Ce conflit était clair pour lui aussi - son intelligence n'était pas en accord avec ses émotions. Certains praticiens EFT diraient qu’"une partie de lui" pense quelque chose, et qu'"une autre partie" pense autrement.
Il admit que plus il pensait contrôler son mouvement, plus son corps se bloquait. Cela empirait s'il était observé. Il disait que si son esprit coordonnait le mouvement, le mouvement ne serait pas naturel. Il voyait aussi "un débordement" du flux d'informations allant du cerveau vers son corps. Nous avons tapoté avec les phrases suivantes:
Bien que ça empire quand je suis observé …
Bien que mon corps déborde d'informations …
Je lui ai demandé d'imaginer simplement qu'il faisait le mouvement de vissage/dévissage. Il dit qu'il ressentait exactement la même chose, même si son bras ne bougeait pas! Après quelques séries de tapotements, il pouvait contrôler son vissage/dévissage pendant environ 20 secondes. Nous avons alors tapoté sur sa croyance qu'il était incapable de faire le mouvement pendant plus de 20 secondes. Cela l'a amené à le faire un peu plus longtemps - environ 30 secondes. Je lui ai demandé pourquoi le mouvement s'arrêtait. Il répondit : "Mon esprit s'en est mêlé."
Après une autre série de tapotements, je lui ai demandé d'évaluer si la phrase suivante sonnait toujours exacte pour lui : "je NE PEUX RIEN faire sans mon esprit." C'était toujours très vrai, nous avons donc tapoté jusqu'à ce que cette croyance restrictive soit à 0 sur une échelle de 0 à 10. Maintenant la nouvelle croyance était: "je PEUX tout faire tout sans mon esprit."
Nous avons essayé le vissage/dévisage et ça a bien marché pendant quelque temps - environ 40 secondes, puis ça s'est arrêté, comme auparavant. Cette fois il avait peur de perdre le contrôle de son corps, que son esprit bloque ses mouvements par habitude. Nous avons tapoté sur : "Même si mon esprit a cette p--- d'habitude …" Jurer un peu amène parfois le déclic en EFT! Il a dit qu'il avait toujours besoin de tout contrôler, y compris combien d'objets il y avait dans ma pièce… et nous avons tapoté aussi à ce sujet.
Je me suis alors finalement porté vers les souvenirs de son jeune âge, ce que j'avais évité jusque là pour que l'approche soit plus légère. Je lui ai demandé qui pourrait avoir influencé ce besoin de contrôle dans sa vie. La réponse était - son père. Tous ses traumatismes sont liés à son père, qui avait l'habitude de tout contrôler et n'écoutait jamais son cœur. Vous remarquerez que c'était les deux mêmes choses que Daniel faisait à cause de sa maladie. Ces choses mêmes pour lesquelles il critiquait son père.
Nous avons tapoté sur un événement qui déclenchait pour lui un certain nombre d'émotions négatives - le rejet, la colère, la culpabilité, la honte. Dans cet événement de son enfance, il s'était arrêté devant une statue parce qu'il a était absorbé par sa beauté et son père l'avait grondé parce qu'il les retardait et qu'il s'était retrouvé au milieu de la rue. Cet événement et quelques autres ont créé ces vérités dans sa vie :
* Il ne méritait rien de beau
* Personne ne pouvait avoir une émotion positive envers lui
* On lui disait souvent qu'il était … maladroit … somnolent... incapable de faire quoi que ce soit.
C'était donc la vision qu'il avait de lui-même.
A la fin de la première session, je lui ai demandé d'essayer le vissage/dévissage et son poignet bougeait librement et continuellement. Mais il ne pouvait toujours pas supporter de recevoir un compliment. Selon lui, personne ne pourrait éprouver un sentiment positif en le regardant. Nous avons arrêté la session et nous avons planifié une autre session pour la semaine suivante. Je lui ai donné des "devoirs à la maison" à tapoter.
Seconde session
J'ai vu une amélioration importante pendant la première session. Cette seconde session sera cependant le vrai bond en avant. Il n'avait pas tapoté entre les deux sessions.
La dernière de ses phrases à la première session était qu'il était probablement conscient de ce que sont ses blocages, mais il avait peur de les enlever. Je lui ai demandé d'élaborer sur ce thème – quels sont ses blocages et pourquoi il a peur de les enlever. Il a dit, "je ne suis pas sûr que mon blocage ne soit pas ma volonté de ne pas avancer. Bouger signifie souffrir."
Il voyait aussi le débordement d'informations venant du cerveau comme un autre de ses blocages. Pour lui donc, la phrase suivante était très vraie, "trop d'énergie vous bloque." Il a aussi dit que les mots étaient trop importants pour lui et il ne s'est jamais vraiment écouté. Nous avons tapoté sur tous cela avec des résultats acceptables. Il a alors estimé qu'il pourrait canaliser ces débordements d'une manière ou d'une autre vers d'autres directions.
Nous avons tapoté sur l'idée d'aller de l'avant et la peur associée à cette idée. Nous sommes ensuite revenus à une autre phrase clé de la première session : "Un moi parfait … jamais pris en considération". C'était lié à l'influence de son père et un autre aspect de "l'événement statue" a émergé. Il touchait au sentiment d'être mal compris, et au fait que son père n'avait pas voulu voir que son observation de la statue était une qualité positive plutôt qu'un défaut. Nous l'avons tapoté jusqu'à ce que ça descende à 0 sur une échelle de 0 à 10. Ce même événement touchait à la culpabilité de s'être mis en danger à cette occasion. Nous l'avons aussi tapoté jusqu'à un 0 sur 10.
Nous avons alors abordé d'autres événements dans lesquels il n'était pas "assez affectueux avec lui-même" et il y en avait un certain nombre. J'ai utilisé la Technique "Raconter l''Histoire" et ma version adaptée "la division des voix" pour traiter chaque événement minutieusement. Le père de Daniel était mort récemment et n'avait jamais voulu reconnaître qu'il était désolé, pas même avant de mourir. Cela avait été un coup destructeur pour Daniel.
À la fin de la deuxième session, son vissage/dévissage se faisait librement et en continu, sa voix était remarquablement changée et son humeur… de vrais et grands sourires pour la première fois. Et sa poignée de main… auparavant je sentais que j'avais peur de lui serrer la main mais cette fois il a serré la mienne avant de rentrer chez lui.
Nous avons eu ensuite un certain nombre de sessions au téléphone. Nous avons tapoté à nouveau sur son corps pour vérifier la fluidité des mouvements. Il sentait une douleur dans le côté droit, particulièrement dans les jambes. Cette fois l'émotion était la crainte. Nous sommes tombés sur un autre évènement du passé et de nouveau nous avons tapoté dessus. Il y avait aussi bien de la colère que de la crainte dans cet évènement, et nous avons tapoté sur les deux.
Nous nous sommes ensuite concentrés sur son corps et nous avons tapoté pour améliorer sa posture. Quand je lui ai demandé de se déplacer avec son nouveau maintien, il a dit qu'il ne pourrait pas; nous avons donc tapoté encore plus, jusqu'à ce qu'il puisse finalement bouger en gardant une bonne position. Je lui ai demandé d'évaluer à quel point son nouveau maintien lui semblait peu familier, et il a dit 10 sur 10. Nous avons tapoté pour ramener cette impression à 0 sur 10. Cette nouvelle position de son corps l'a aidé à ressentir joie et courage.
Nous avons arrêté à la 6ème et apparemment dernière session et nous sommes tous deux très heureux des résultats.
Les maladies graves offrent un chemin valorisant. Elles peuvent prendre plus longtemps, mais elles donnent le même sentiment d'accomplissement que d'atteindre le sommet d'une montagne. Daniel continuera maintenant la Procédure de Paix Personnelle, m'appelant une ou deux fois par mois.
Amour et Paix.
Eros Biasiolo
Quand Emma m'a contactée, elle avait été opérée depuis 2 mois d'un cancer du sein découvert lors d'un contrôle de routine. Elle suivait un programme de chimiothérapie « de sécurité ».
C'était son premier vrai problème de santé, mais un rapide tour d'horizon a révélé une grande quantité de traumatismes tout au long de sa vie. Il y en avait tellement qu'elle ne savait pas sur quoi travailler. « Je vous fais confiance » me dit-elle. Ah. Aussi honorée que je puisse être, je n'ai pas la réponse ! Je lui demande donc de fermer les yeux, respirer profondément et me dire à quoi elle pense. Réponse totalement différente ! Sans avoir à réfléchir elle dit immédiatement : « la récidive ». Je lui demande quel sentiment y est associé : « Je pense avoir compris le principe, donc là je vais guérir parce que je veux guérir. Mais après j'ai peur de ne pas arriver à casser le processus ancestral ».
Une peur bien compréhensible dans sa situation. Son excellente prise en charge médicale et une bonne dose d'EFT lui ont permis d'acquérir la certitude de guérir, mais que réserve l'avenir ? Il est temps de commencer à tapoter.
Même si j'ai peur de ne pas avoir suffisamment de force pour casser ce processus ancestral, au moins je sais que je vais guérir pour cette fois, et je choisis d'accepter ma peur aussi facilement que j'accepte ma guérison.
Tout en tapotant, je guide Emma, qui visualise sa peur comme un caillou noir dans son estomac, à dissoudre cette vision et la remplacer par une vision plus sereine, qui se présente dans son cas sous une couleur rose. La visualisation reste bloquée à moitié rose et moitié noir. Emma évalue maintenant sa peur à 4 (sur une échelle de 0 - pas de peur, à 10 - peur incontrôlable) au lieu du 7 du départ. Elle explique logiquement que ce soit descendu grâce au travail que nous venions d'effectuer, mais que ça ne peut pas arriver à 0 parce que cette peur est là depuis trop longtemps. Qu'à cela ne tienne !
Même si j'ai cette peur depuis bien trop longtemps, et qu'elle est dans ma lignée ancestrale depuis encore plus longtemps, ce n'est pas moi qui vais faire partir tout ça en juste quelques secondes, une partie de moi se pose sérieusement la question. Et si je pouvais ?
A la fin de cette série, moins de 15 minutes après le début de notre séance, je fais de mon mieux pour raviver sa peur : « elle est là dans vos gènes, c'est ancré et vous êtes programmée pour continuer le processus. La preuve, vous avez eu un premier cancer. C'est une peur intense... ». Incrédule, elle précise : « Je dirais que je ne l'ai plus, mais ça me paraît un peu impossible ».
La situation est maintenant toute différente. Nous passons la demi-heure suivante à aider Emma à accepter la possibilité de ce qu'elle ressent. Emma bénéficie d'une bonne dose d'humour, ingrédient très utile. Les séries suivantes incluent :
Même si il est vraiment impossible que je n'aie plus cette peur, ça doit être un tour de passe passe de mon esprit, il l'a cachée ailleurs, je suis sûre qu'elle va ressortir, mais une partie du moi n'est pas sure du tout, une partie de moi est tout à fait prête à laisser partir cette peur.
Même si ça me paraît impossible d'évacuer tout ça en juste 10 minutes, impossible n'est pas français, et tout comme j'ai décidé de guérir de toutes les façons, je choisis de guérir pour les générations futures. Même si tout ça me paraît complètement impossible, c'est beaucoup trop soudain, qui serais-je sans cette peur ? J'ai évacué une partie de moi même en même temps que cette peur, je choisis d'apprendre à me connaître, à me connaître vraiment, moi, Emma, sans peur et sans reproche.
Pour l'aider à se voir sous son nouveau jour je lui propose d'imaginer qu'elle se voit de l'extérieur. Nouvel obstacle, elle se voit « légère et souriante » sans cette peur. Très bien me dis-je. Seulement elle réalise qu'elle a toujours renvoyé aux autres une image « légère et souriante », mais que ce n'était qu'une image. Même si la situation est bien différente maintenant puisqu'elle SE SENT vraiment légère et souriante, cela demande encore un peu de tapotements. Après quelques séries supplémentaires, je laisse Emma avec quelques suggestions de « travail à la maison ».
Une semaine plus tard, Emma confirme que la peur de la récidive a complètement disparu. Elle mentionne aussi ne plus avoir peur de mourir d'un cancer. Cela aurait pu être un de ces heureux effets secondaires de l'EFT suite à notre séance précédente, mais non, rendons à César ce qui lui appartient : cette peur avait en fait déjà disparu avant notre première séance, en même temps que la peur de ne pas guérir, grâce au Congrès Francophone d'EFT que Emma avait suivi, et plus particulièrement à un protocole que Noëlle Cassan y avait partagé.
Toutes ces améliorations ont aussi été constatées à un autre niveau quelques jours après notre première séance par l'ostéopathe d'Emma, quelque peu surprise.
Il est évident que nous ne pouvons pas certifier qu'Emma n'aura plus jamais de cancer. Rendez vous dans 50 ou 60 ans pour avoir la réponse ! Cependant, entre vivre avec ou sans la peur constante, consciente ou non, de la récidive, que choisiriez vous ?
Emma commente les changements qu'elle a constatés suite à la disparition de ses peurs : «Tout d'abord physiquement , je n'ai plus cette boule dans la gorge que je ressentais quasiment tous les soirs en me couchant et ce depuis la mort de ma mère {quleques années auparavant]. Ne plus avoir peur me donne du temps .... le temps de ne plus faire semblant , le temps d'être moi et surtout le temps de vivre avec les autres au lieu de vivre a travers eux et leur regard ( ce que j'ai fait pendant 50 ans pour combler ma peur , peur de la maladie mais aussi peur de la solitude, peur du jugement, peur de la critique ), d'où mon projet d'arrêter mon activité professionnelle de cadre commerciale dans une administration pour retrouver mes rêves d'adolescente : aider les autres ! »
Suivi à 3 mois Emma continue à tapoter seule, avec quelques séances ensemble pour passer les caps plus difficiles, physiques ou émotionnels.
Notamment, après avoir souffert 6 jours de très grosses douleurs abdominales, elle m'a demandé quelques conseils par mail. Après les avoir mis en pratique elle même, les douleurs ont totalement disparu.
Les chimios sont maintenant terminées. Elle continue sur son itinéraire de guérison, allégée du poids de sa peur de la récidive. Merci Emma de partager cette histoire. Beaucoup de personnes qui ont vécu un cancer passent le restant de leurs jours avec cette épée de Damoclès au dessus d'eux. Comment serait leur vie si elles consacraient l'énergie que cette peur puise en eux à créer leur vie et profiter de tous ses bienfaits, jour après jours ?
Un an plus tard Emma a envoyé un témoignage qui est un joli point final à ce chapitre de sa vie, Je vous invite à retrouver ce témoignage en cliquant ici.
il y a des « endroits spéciaux » sur votre visage et le reste de votre corps et si vous tapez suffisamment dessus, tout en disant des choses et en imaginant des trucs tous vos problèmes seront résolus. Pour rendre la chose encore plus ridicule, vous pouvez imaginer taper sur le visage d'une copie imaginaire de vous même dans votre enfance et vos problèmes partiront encore plus vite ! Et soyons honnête vous savez que quand vous êtes assis là, les yeux fermés, essayant de voir l'enfant de 4 ans qui est en vous, touchant votre visage comme un fou avec un tic nerveux, et marmonnant que vous vous aimez complètement et profondément de toutes les façons, vous savez probablement l'air stupide. En fait, on peut aller plus loin et enlever le « probablement » - vous avez l'air stupide.
Le problème de cette chose stupide c'est qu'en fait ça marche. Ca ne veut pas dire que vous vous sentez moins idiot ou ridicule en le faisant, et ça ne veut pas dire non plus que vous allez soudainement ne plus ressentir le besoin de soupirer et lever les yeux au ciel à chaque fois que votre praticien vous demande de « demander à la copie de vous même comment il/elle se sent », et ça ne signifie sûrement pas que vos ennuis, problèmes et soucis vont disparaître dans un nuage de poudre magique d'EFT demain, mais cela signifie que vous allez participer à un processus qui va vous aider à avancer une fois pour toutes, lentement mais sûrement. Et ce qui est encore mieux, c'est que vous allez commencer à sentir une différence, constater des changements en vous-même et dans certains aspects de votre vie, et vous allez aller mieux – ça prend simplement du temps et beaucoup de moments à avoir l'air stupide.
Tous ceux qui tapotent passent par cette phase de « c'est tellement idiot, je n'arrive pas à croire que je suis en train de faire ça, ça ne peut pas réellement marcher ». Pour certains c'est plus long que pour d'autres, mais pour ceux qui traitent de problèmes complexes et lourds tels que la dépression, l'expérience est encore un peu plus compliquée. Voyez-vous, la dépression n'est pas quelque chose qui arrive du jour au lendemain, et je parle d'expérience. La dépression est quelque chose qui s'immisce, presque sournoisement, comme quand on met de l'encre dans un bocal d'eau. Elle se répand. Elle trouble notre vision de la réalité. Elle altère tout. Et quand elle s'installe finalement, tout semble un peu plus sombre - en réalité, tout semble beaucoup plus sombre. Et vous vous retrouvez à regarder toute cette eau trouble et pleine d'encre – au complet avec le dépôt d'encre marécageux au fond,- et vous pensez " !!##&*@ », Je ne pourrai jamais nettoyer tout ça. Je n'ai pas même l'énergie de me demander par où commencer, je pense que vais plutôt dormir. Mon cas est totalement et terriblement désespéré." Vous vous asseyez donc dans votre petit bocal plein d'encre, déprimé et triste, et sans espoir, et pas motivé, à souhaiter que les choses soient différentes et sans savoir si vous allez devoir vivre comme ça pour toujours. Les médicaments peuvent aider. Parler à quelqu'un peut aider. Voir un thérapeute peut aider. Toutes ces choses vous aident à gérer et à rationaliser la situation, mais aucune n'élimine l'obscurité, la dépression.
Et arrive l'EFT (imaginez la musique glorieuse qui vient du ciel, un montage vidéo de nuages qui s'ouvrent, et même peut être la voix de Morgan Freeman!). Tapoter est supposé pouvoir aider ! Il y a un taux de succès et des témoignages d'autres personnes qui n'arrivaient pas à sortir de leur bocal d'eau trouble et pleine d'encre, et qui se sont trouvés mieux en faisant cette chose stupide, et soudainement, même si vous pouvez difficilement le croire (même si vous être terrifié de le croire... Et si ça ne marchait pas pour vous??!), il y a un espoir. Une lueur vacillante sous le fumier et la fange. Et alors vous formez une résolution, aussi difficile que ce soit pour vous la plupart du temps de prendre quelque résolution que ce soit : vous allez essayer. Vous lisez toutes les histoires de succès et regardez toutes les vidéos presque miraculeuses et clips sur youtube et vous parlez à autant de personnes que possible, et quand vous finissez par essayer cette méthode miraculeuse, envoyée par les cieux, vous réalisez à quel point c'est stupide, que vous ne voulez pas vraiment parler à aucune *#%! version enfant de vous-même, et encore moins taper sur leur visage, vous n'avez pas envie de travailler seul entre les sessions, même si votre praticien vous le recommande vivement, et mon dieu, ça prend tellement de temps, pourquoi est-ce si long ????
Ca peut se résoudre. Encore une fois, je parle d'expérience. Considérez l'EFT ainsi (j'aime vraiment les métaphores) : tapoter est comme se battre contre un géant avec des cailloux. Certains géants sont plus grands que d'autres (la dépression est énorme. Une phobie des araignées ? Pas si énorme), et certains cailloux sont plus gros que d'autres. Au début, c'est totalement normal de regarder votre pile de cailloux et de vous dire « c'est parfaitement impossible que ces cailloux me permettent de démolir complètement le géant », mais vous lui en lancez un quand même, simplement parce que, eh bien, vous avez tout essayé alors autant rayer aussi cette stupide histoire de tapotements de votre liste. Le caillou que vous avez jeté (sans grande énergie, j'ajouterais, parce que vous étiez trop occupé à être sceptique et à vous convaincre que ça ne marcherait pas de toutes les façons), atteint le petit doigt du géant. Pas exactement mortel, mais à votre grande surprise son petit doigt se désintègre. Pouf ! Parti. Juste comme ça. En état de choc, vous regardez fixement l'endroit où se trouvait le petit doigt. Ca a marché ! Ces cailloux ont peut être l'air petits comparés au géant, mais ils sont étonnamment efficaces. C'est facile de s'accrocher au fait que le géant paraît si immense – votre géant « dépression » est vraiment grand – il s'est gavé de chocolat et de sucres pour se sentir mieux et il passe le plus clair de ses journées au lit – mais si vous continuez à lui lancer des cailloux, en sachant que si vous l'atteignez encore, une autre partie de lui va se désintégrer, et puis un autre caillou, et un autre, et ainsi de suite. Si vous êtes motivé pour tapoter de votre côté et que vous lui envoyez encore quelques cailloux en plus, génial ! Mais sinon, c'est n'est pas si grave. Tant que vous continuez d'une manière ou d'une autre, le géant va lentement mais sûrement se décomposer, jusqu'à ce qu'il n'en reste rien qu'un pied, peut être une oreille, et vous vous direz « Hé, je peux vivre avec ça ! » Et ce sera terminé et vous irez de l'avant pour le reste de votre vie sans même vous en rendre compte.
Ca prend du temps. Et vous allez vous sentir stupide. Et vous aurez l'impression que c'est tellement long, et ridicule et impossible. Mais quand le géant sera parti, ça aura vraiment valu le coup, tout ce stupide jeté de cailloux.
Kari Reed
~Traduction~Original ici~
Notez comme elle récupère la conviction de sa cliente concernant des vies passées pour résoudre avec succès l'un de ces problèmes.
Étreintes, Gary
Par Helene Zijderveld
Cher Gary,
Désolée pour les erreurs de langue, l'anglais n'est pas ma langue natale.
J'étudie l'EFT depuis maintenant deux mois, et je suis vraiment convaincue de l'opportunité que cela représente en thérapie, et je suis très enthousiaste à ce propos. Je l'ai essayé sur moi-même, sur mes enfants, et sur ma mère.
Je suis toujours un peu mal à l'aise pour l'utiliser avec d'autres personnes. Je pense que j'ai peur que "ça ne marche pas" et que donc ces personnes ne puissent pas vivre les possibilités d'EFT.
Mais la semaine passée, une amie à moi, qui a eu de très gros problèmes ces dernières années, m'a demandé de l'aide.
Cette semaine-là, elle avait été chez le dentiste à cause d'une couronne (et la dent associée) cassée dans le fond de sa bouche. Le dentiste a dit qu'il essaierait de la retirer mais que si ça ne marchait pas, elle devrait aller à l'hôpital, voir le chirurgien pour les dents. (désolée, je ne connais pas le mot exact). ça dépendait d'elle.
Puisque qu'elle était sur place, elle a laissé le dentiste essayer. Mais le dentiste a échoué, et donc il lui fallait quand même aller voir le chirurgien. Elle était en colère contre le dentiste parce qu'il lui avait fait des piqûres pour rien, la laissait prendre les décisions, etc...
Nous avons d'abord travaillé sur l'incident lui même, du moment où la dent s'était cassée à la visite chez le dentiste, en utilisant la Technique du film.
Elle s'est débarrassée de sa colère contre le dentiste, et a reconnu qu'il avait essayé de l'aider et qu'elle pouvait lui pardonner. Pour la tester, je lui ai fait redire l'histoire, mais il ne restait aucune émotion.
Ensuite il y avait son rendez vous chez le dentiste.
Nous avons approfondi sa peur d'extraire les dents, parce qu'elle n'avait pas peur des traitements de racine, juste du geste de retirer la dent.
Elle parla de son enfance (sa soeur et elle même, enfants, n'étaient jamais accompagnées par un parent chez le dentiste) et des deux fois où elle s'était évanouie dans le passé chez le dentiste alors qu'il lui retirait une dent.
Nous avons utilisé des phrases telles que :
“Même si je n'aime pas le son d'une dent qu'on arrache, j'ai l'impression que mes mâchoires sont déchirées, je m'accepte..."
“Même si je suis terrifiée de me faire arracher une dent, et que c'est pour ça que je ne veux pas être sur ce siège et que je m'évanouis, je m'accepte....
Etc.
En essayant de trouver le coeur du problème, nous avons toutes les deux ressenti à un moment précis que c'était relié à une vie antérieure (elle est très spirituelle). Et le côté drôle était que nous avons eu la même idée au même moment. Nous avons pensé que ça valait le coup d'essayer.
Nous avons donc tapoté :
“Même si j'ai toujours peur de me faire arracher mes dents, et que ça a un rapport avec un traumatisme dans une vie antérieure, je ne sais pas ce que c'est, mais mon subconscient le sait, je m'accepte et je m'aime, et je choisis de me pardonner pour ma contribution dans ce traumatisme, je pardonne qui que ce soit d'autre dans cette vie qui ait contribué à ce traumatisme, et je demande le pardon à qui que ce soit que j'aie pu blesser dans cette vie.“
Après 2 ou trois séries, sa peur avait complètement disparu!
J'ai essayé de l'effrayer à nouveau, d'imaginer le chirurgien avec son pied sur la chaise parce qu'il n'arrivait pas à tirer la dents, etc... Le seul résultat était qu'elle n'arrêtait pas de rire en disant: "je n'ai plus peur, c'est parti, je suis sûre que je survivrai à l'opération".
Je lui ai demandé si elle serait à l'aise de retourner vers ses problèmes d'enfance à propos de ses parents qui n'étaient pas là quand elle devait aller chez le dentiste, mais à ce stade là, ce n'était plus nécessaire.
(Je connais ses problèmes d'enfance avec ses parents et nous y travaillerons la prochaine fois.)
Nous n'avions plus de temps et devions arrêter. En sortant, elle m'a dit que dans le film "La Liste de Schindler", il y a une scène à la fin où les gens se font arracher leurs dents en or, et les dents sont rassemblées pour lui faire un anneau en or. Elle dit que ce film et cette scène en particulier avaient été très forts pour elle au niveau émotions.
Plus tard cet après-midi là, elle m'a appelée pour me dire une chose très étonnante. Quand elle est rentrée à la maison, elle s'est assise sur le canapé avec une tasse de thé et a mis la radio en marche. La musique du film "la Liste de Schindler" était en train de passer, et c'était le morceau avec l'anneau en or. Elle m'a dit qu'elle l'a écouté, complètement choquée (dans le bon sens) et qu'elle s'était alors sentie réellement fière d'elle même!!
Etait-ce une coïncidence? Et bien, nous ne le pensons pas.
Nous allons travailler sur d'autres problèmes dans le futur, mais cette session m'a vraiment remonté le moral. EFT est vraiment un super "instrument" thérapeutique.
J'ai aidé une petite fille avec sa peur de rougir, ma mère avec sa peur de prendre le train (à cause du suicide de mon frère), ma mère en deux courtes séries pour remonter à vélo (après 5 mois à se remettre d'un accident où elle était en vélo et a été renversée par une voiture), ma fille pour sa peur des abeilles, et moi même pour une peur, vieille de dix ans, de dormir dans le noir dans la maison seule avec mes enfants (mon mari devait travailler de nuit).
Cordialement, Helene Zijderveld, Hollande
Une connaissance de base de l'EFT est capitale pour comprendre cet article. Si besoin est, ces liens vous seront utiles :- Qu'est-ce que l'EFT? - Manuel gratuit - Avertissement - Bonne lecture
"Marguerite" a de gros problèmes liés à des allergies externes (soleil, produits chimiques...). Elle souhaite diminuer ses médicaments, pour cause d'effets secondaires. Je pensais donc parler d'allergies, mais lors de notre première session, elle m'explique qu'elle a de l'arthrose depuis l'age de 15 ans. Voilà qui est inattendu.
Ses douleurs sont principalement au niveau des gencives et du dos.
A la question classique "que se passait-il dans votre vie au moment où le problème a commencé?", Marguerite m'explique qu'elle était très grande (1m73 à 13 ans). On lui donnait tous les surnoms, et elle avait du mal à être intégrée du fait de sa taille. A 59 ans, Marguerite contrôle et raisonne : "tout ça c'est loin, c'est du passé... "
Pourtant, la sensation de ne pas être acceptée est toujours active. Même si l'adulte raisonne, l'enfant souffre toujours dans l'inconscient, et toute occasion sociale est un sujet de stress. Elle a une soirée prévue le soir même.
Je choisis d'utiliser la technique du Matrix Reimprinting.
Marguerite ne se souvient pas d'un événement précis relatif à la peur de ne pas être acceptée. Je lui demande donc d'imaginer une situation vraisemblable qui colle avec ses souvenirs, une situation qui aurait eu lieu quand elle avait une quinzaine d'années.
Nous retrouvons Marguerite à 15 ans (nous l'appellerons son ECHO) dans la cour de l'école, alors que les "copines" la traitent de "grande Duduche". Marguerite (59 ans) me décrit la situation et rentre dans la scène, pour aller aider son ECHO.
Le dialogue s'engage entre Marguerite et son ECHO. Marguerite se présente, explique à son ECHO qu'elle est une version plus âgée d'elle même, qui sait qu'elle souffre et qui vient pour l'aider. Elle lui demande ce qu'elle ressent.
Son ECHO lui répond qu'elle n'est jamais à sa place et se sent refusée. Marguerite lui propose un nouveau jeu (l'EFT) qui pourrait l'aider. Son ECHO accepte de "jouer" et nous tapotons sur le thème :
"Même si je me sens rejetée, je sais que je suis une fille bien".
Son sentiment de se sentir rejetée passe de 10/10 (ce sentiment est très fort) à 4-5/10 (0 étant la disparition du rejet).
Mais un nouvel élément fait surface quand Marguerite sent monter un chagrin non identifié. Après quelques questions à son ECHO, elle se souvient que son petit copain Aldo vient de partir vivre à l'étranger, quasi sans avoir pu prévenir. C'était le seul qui l'acceptait sans la juger. C'est une grande perte pour l'ECHO de Marguerite. Ce départ a un effet à multiples facettes : outre la perte amoureuse, c'est aussi la perte de la possibilité d'être acceptée par quelqu'un. Nous aidons donc son ECHO à tapoter sur :
"Même si Aldo est parti et n'a même pas pu me prévenir, je choisis de me sentir bien quand même".
A la grande surprise de Marguerite, qui avait oublié ce fait depuis longtemps, une tristesse immense remonte. Mais en 10 minutes, en tapotant sur tous les aspects de ce gros chagrin, il passe de 10/10 (gros chagrin) à 2/10 (tout petit chagrin) et son ECHO de 15 ans se sent mieux.
Nous demandons à son ECHO pourquoi son chagrin est toujours là, même diminué à 2/10.
La réponse vient immédiatement: "Je ne trouverai jamais un autre Aldo.". Nous repartons sur :
"Même si je ne pourrai jamais retrouver un autre Aldo, je choisis de m'accepter moi même, ça fera au moins une personne qui m'accepte!"
Un peu d'humour ne fait de mal à personne! Après cette série, son ECHO devient plus gaie et commente : "Ah, ça fait du bien!"
Avant de quitter son ECHO, Marguerite lui demande si elle peut l'aider pour autre chose. LA jeune fille de 15 ans explique qu'elle ne peut pas s'exprimer. Ses parents ne prennent jamais ses besoins en compte, et elle étouffe sous les interdictions (ne pas parler, ne pas recevoir de copines à la maison, ne pas faire de bruit, rigoler ou pleurer...).
"Même si je ne peux pas dire ce que j'ai besoin de dire, je choisis de respirer librement, et de comprendre mes propres besoins, en toute sécurité. "
Nous n'arrivons toujours pas à 0. Marguerite m'explique que la perfection n'est pas de ce monde...
"Même si je ne peux pas me sentir parfaitement bien parce que rien n'est jamais parfait dans la vie, je choisis de respirer parfaitement librement, parce que je suis parfaite dans mes imperfections!"
Cette fois l'ECHO se sent vraiment bien et choisit d'aller se promener. Marguerite lui explique qu'elle peut utiliser l'EFT quand elle le veut, et qu'elle peut rappeler Marguerite quand elle veut. Son ECHO remercie, et elles se disent au revoir avec une grande embrassade.
Marguerite revient au présent avec un sentiment de libération. Je lui demande si elle a toujours l'impression de ne pas être acceptée. En fait, le problème de l'acceptation a disparu, et est remplacé par la peur de ne pas être à sa place, avec une langue trop bien pendue qui peut lui jouer des tours.
L'objectif de toute session est bien sûr de résoudre les problèmes sur le moment, mais aussi de comprendre comment utiliser l'EFT au quotidien selon les besoins et aspirations de chacun.
Pour préparer la soirée, je suggère donc à Marguerite d'imaginer ce qui peut arriver de pire, et de tapoter pour éliminer chaque angoisse qui se présente:
Même si je ne suis pas à ma place...
Même si je ne sais pas quoi dire...
En ce qui concerne les allergies, je lui montre comment tapoter sur chaque symptôme quand il apparaîtra.
Le lendemain:
Je reçois un mail de Marguerite : à sa grande surprise, 3 personnes séparées lui ont dit lors de la soirée qu'elle était" beaucoup moins agressive qu'à son habitude". Un "effet secondaire" tout à fait bienvenu!
3 mois plus tard
Pour ce qui est de l'arthrose, 3 mois plus tard, les douleurs dans les gencives et le dos n'ont plus rien à voir avec ce qu'elles étaient: d'une intensité de 10/10 régulièrement, elles sont passées à 1 ou 2/10 quand la météo est vraiment mauvaise... Encore quelques petites choses à tapoter, peut-être?!
Marguerite a bien d'autres soucis, mais cette session lui a apporté un bénéfice tangible et a ouvert pour elle les portes du possible. Un encouragement pour faire face aux événements du passé que nous avons choisi d'oublier mais que notre subconscient, lui, continue à revivre... jusqu'à ce que nous le libérions de ce cercle infernal!Il a avoué qu'il avait déjà essayé l'EFT tout seul, sans aucun succès pour le moment. Mais il s'était quand même mis en quête de trouver de l'aide, ce que j'ai trouvé très courageux de sa part. Je lui expliquais qu'il n'est pas rare de n'avoir aucun résultat quand on travaille sur soi-même, en particulier quand il s'agit de problèmes aux racines profondes, et avec peu ou pas d'expérience préalable d'EFT.
Nous nous sommes vus 3 fois en 6 semaines.
La première fois, je lui ai demandé de me décrire son problème d'orthographe en détails. Il a commencé à parler de dyslexie, même ci cela n'avait jamais été diagnostiqué. Il savait qu'il manquait aussi de confiance en soi, et pensait qu'il pourrait bien y avoir aussi des aspects purement physiques. L'exemple qu'il me donna était sa "difficulté à bien voir les mots". C'était très embarrassant pour lui. Nous avons commencé de manière très générale.
"même si je n'ai pas une bonne orthographe, et même si ça me met mal à l'aise, je m'aime et je m'accepte complètement."
A la recherche de faits concrets sur lesquels travailler, je lui demandais s'il avait des soucis sur un mot en particulier. Il a parlé de "conscient". Je lui ai donné un papier et un crayon, et il l'a écrit. J'avoue, ceci se passait en anglais, et j'ai eu un doute soudain sur l'écriture du mot (les risques du métier!). Il l'avait mal écrit, mais n'étant pas sûre de moi, je lui ai demandé un autre mot. Il m'a retourné la question et j'ai pensé à "incroyable", sur lequel il a fait une faute. C'était quelque chose sur quoi travailler.
Même si je ne peux pas écrire "incroyable" correctement, et que c'est vraiment ridicule, et je me sens embarrassé et honteux, je m'aime et je m'accepte vraiment complètement, et je me pardonne de ne pas écrire "incroyable" correctement. "
Les phrases de rappel relevaient divers aspects, avec un peu d'humour. Ger ayant un bon sens de l'humour, ça a aidé.
... Je ne peux même pas épeler "incroyable"... c'est quand même incroyable, non?... ridicule... je me sens tellement gêné et honteux...
Nous avons refait le test, et cette fois il l'a écrit correctement. Ceci dit, ce n'était pas une mesure de succès très convaincante, et je sentais que le problème était ailleurs. Il n'arrivait pas à se rappeler quand ça avait commencé. Mais il se rappelait une situation très embarrassante pour lui quand il était enfant. Il avait environ 10 ans, et avait fait une faute d'orthographe. L'instituteur la lui montra, ce qui est normal, mais il s'est débrouillé pour que tous les élèves de la classe voient la faute et se moquent de Ger, qui évidemment était extrêmement embarassé. Je lui ai demandé de visualiser la salle de classe, les autres enfants autour de lui, et nous voilà partis :
"meme si j'était tellement gêné quand l'instit s'est moqué de moi et que tous les autres enfants rigolaient, je m'aime et je m'accepte vraiment, et je pardonne à cet instit, parce qu'il n'avait AUCUNE IDEE de ce qu'il faisait, et il croyait sans doute bien faire. Je pardonne aussi aux autres enfants de s'être moqués de moi, parce qu'ils n'étaient que des enfants, et je me pardonne de les avoir authorisés me mettre si mal à l'aise."
Une fois que la charge émotionnelle sur cette expérience était évaporée, je lui ai demandé une autre situation embarassante. Il hésita longuement avant de raconter que, quand il avait 8 ans, il a vu un programme télé sur Houdini, le magicien. Le jour suivant, à l'école, comme tout enfant de 8 ans serait tenté de faire, il s'attacha à sa chaise, dans l'espoir de démontrer ses dons de magicien, bien sûr sans succès. Ca aurait été une bonne blague si l'instituteur ne s'en était pas mêlé. Non seulement il le vit et amena toute la classe à rire aux dépends de Ger, mais, là où vous pensez que ça peut difficilement être pire, il a appelé le directeur de l'école, qui lui-même décida de promener Ger, toujours ficelé sur sa chaise, dans toute l'école, pour que tout le monde le voie bien. Tout cela se passait dans une petite école, dans un petit village, et il n'est pas difficile d'imaginer l'effet que cet événement ait pu avoir sur un enfant de 8 ans. Nous avons tapoté sur les différents aspects, jsuqu'à ce que Ger soit capable d'en parler comme si c'était l'histoire de quelqu'un d'autre. Je dois dire que ça ne me faisait pas de mal de tapoter avec Ger, car je sentais la colère bouillir en moi en pensant à tous ces instituteurs et profs qui ont laissé ce genre de souvenirs sur des générations d'enfants, même si la majorité des instituteurs et profs ont heureusement l'effet inverse, laissant de merveilleux souvenirs.
Une fois que les aspects négatifs de ce souvenir ont été dissipés, j'ai commencé à extraire de Ger des informations concernant ses parents. Et je ne m'attendais pas à la bombe qui couvait là. Son père avait un problème d'alcoolisme aussi loin que Ger puisse se souvenir. Ger se rappelait d'une occasion où son père était venu le voir jouer un match de hurling (sport national irlandais), après quoi il avait dit à Ger "tu es vraiment nul". Evidemment, encore une occasion de tapoter, et encore une bonne raison de se sentir constamment embarrassé et gêné!
Cette première session était plutôt dense en émotions, et ne nous a que permis d'effleurer la partie émergée de l'iceberg. En commençant notre seconde session, Ger me dit qu'une fois encore il avait essayé l'EFT tout seul pour se préparer à des occasions où il savait qu'il allait se sentir mal à l'aise, sans succès. Une fois encore, ses phrases avaient été trop générales. Nous avons donc décidé de nous concentrer sur cette utilisation d'EFT. Ger avait une réunion planifiée pour son travail. Même si la réunion devait arriver plusieurs semaines plus tard, il se sentait déjà un peu paniqué. Nous avons utilisé la technique du film. J'ai demandé à Ger de s'imaginer arriver au bureau et de voir toutes ces personnes à qui il était supposé présenter son travail. Nous avons alors imaginé tout ce qui pouvait arriver de pire, de manière à tapoter pour éliminer chaque petite angoisse.
Même si quand je rentre dans la salle ils me regardent tous dédaigneusement...
Même si ce que j'ai à dire ne les intéresse pas du tout...
Même si ils n'écoutent pas et je me sens mal à l'aise...
Même si je me sens tellement mal à l'aise que je commence à bégayer...
Même si je fais une faute d'orthographe au tableau...
et quelques autres.. après environ 30 minutes, Ger se sentait beaucoup plus détendu, prêt à travailler sur sa présentation en toute confiance.
Quand j'ai revu Ger 2 semaines plus tard, j'ai dû le regarder à deux fois : quelque chose avait changé. Son visage avait simplement l'air plus clair, plus lumineux. C'était un autre homme. Il avait utilisé l'EFT à nouveau, cette fois sur des rapports écrits qu'il devait soumettre. Ca n'arrivait pas souvent dans son travail, mais pour une raison ou une autre, il en avait plusieurs dans les mois à venir. Chaque fois qu'il s'était trouvé bloqué sur un passage du rapport, il s'était arrêté et avait tapoté sur le passage en question avant de s'y remettre. Il avait réussi à fini 2 rapports comme ça, et il était très content de lui. Il voulait que nous nous concentrions à nouveau sur son souci d'orthographe. Cette fois, j'entendais parler d'une autre prof, une prof d'anglais (cette séance se passe en Irlande, l'anglais est donc un sujet majeur). C'était une femme, en classe de 1ière et terminale. Et à nouveau une histoire triste se déroule alors que nous tapottons :
Même si elle disait que j'étais paresseux et qu'elle ne me comprenait pas...
Même si elle faisait sans arrêt des commentaires sur ma paresse devant toute la classe...
Même si j'étais peut-être un peu paresseux... (Eh oui, avec l'EFT, pas de résultat si on n'est pas totalement honnête :-)
Même si je sens toujours son regard par dessus mon épaule quand j'écris mes rapports....
Même si elle me met encore mal à l'aise...
Petit à petit, tout en tapotant, nous avons commencé à changer les sentiments de Ger pour cette prof:
... il se pourrait d'un jour je sois ouvert à la possibilité que je puisse envisager de lui pardonner...
... elle n'avait vraiment rien dans sa vie...
... ce n'était pas une bonne prof...
... peut être qu'un jour je lui pardonnerai...
... elle faisait du mieux qu'elle pouvait avec ce qu'elle avait appris...
... elle n'était pas très maligne, en fait...
... je pourrais lui pardonner...
... elle ne fait plus partie de ma vie, et pourtant je l'emmène toujours avec moi...
... c'est moi qui paye pour son incompétence. Ma souffrance ne lui fait rien du tout...
... je la garde avec moi, même si je n'ai plus besoin d'elle...
... je suis triste pour elle...
... elle devait se sentir très peu sûre d'elle pour s'endre prendre à un étudiant comme ça....
... elle ne me sert plus à rien maintenant....
... je choisis de lui rendre sa liberté maintenant...
... je lui pardonne...
... je la laisse partir...
... je me sens libre maintenant!
Cela nous a bien pris 1/2 heure pour revoir tous les aspects, mais au bout du compte, Ger était prêt à écrire autant de rapports que nécessaire, faire toutes les présentations qu'il avait envie de réussir...
Nous avons décidé d'arrêter les sessions à ce point, puisque Ger était maintenant parfaitement capable d'utiliser EFT pour lui même avec succès. Sa confiance en soi était quasi complètement restaurée. Pour ce qui était de l'orthographe, c'était aussi le résultat d'années de mauvais apprentissage dû à tout ce bagage émotionnel.
Ger était maintenant capable de s'apprendre lui même la bonne orthographe, tout en s'acceptant s'il faisait encore des erreurs dans le futur.
L'histoire de Ger n'est qu'un autre exemple de l'impact positif ou négatif que les professeurs peuvent avoir sur une vie. Et elle démontre aussi qu'un problème "ridicule" (l'orthographe) peut en fait cacher des blessures profondes. J'espère sincèrement que la lecture de cette histoire donnera à chacun l'envie de faire face à leur propres démons et trouver la liberté qu'il/elle mérite.
Continuez à tapoter!
Gary Craig
La semaine dernière, j'ai eu très mal aux dents, et je suis allée chez le dentiste. Il a pris une radio et a décidé de désensibiliser ma dent. Il voulait le faire le jour suivant, mais je devais enseigner lors d'une télé-classe sur "la fin des soucis financiers grâce à l'EFT" ce samedi-là et je savais que j'enseignerais et que je parlerais en continu pendant 4 heures; j'ai donc tapoté un peu et pris du Tylenol.
Eh bien, le matin de la télé-classe, j'ai oublié de prendre un autre Tylénol, j'ai simplement donné ce cours et n'ai jamais pensé à ma dent. Je n'ai pas tapoté une seule fois à ce sujet ce jour là - j'ai par contre "emprunté des bénéfices" avec mes étudiants pendant le cours, mais n'ai jamais pensé à ma dent.
Après le cours, j'ai remarqué que ma dent n'était absolument plus douloureuse, et la douleur n'est jamais revenue! Le mardi, quand je me suis présentée chez mon dentiste pour cette désensibilisation, je lui ai demandé de ré-examiner la dent. Il a tapoté, poussé, et a testé tout autour et n'a rien pu trouver! Il m'a dit : "je ne vais pas désensibiliser cette dent. Elle n'en a tout simplement pas besoin". Quelle douce musique à mes oreilles! Je sais pas pourquoi EFT a marché quand je ne me concentrais même pas sur ma dent, mais je suis clairement contente du résultat!
Un grand merci à EFT et à tous les participants de ma télé-classe!
Rebecca Marina
Le nombre de personnes souffrant d'allergies est en croissante constante dans notre société. Des médicaments efficaces sont disponibles, cependant dans certains cas ils amènent des effets secondaires indésirable, en particulier au niveau de la somnolence. . Y a-t-il d'autres options ?
A 59 ans, Marguerite souffrait d'allergies respiratoires et cutanées depuis son adolescence. Sur les conseils de son médecin, elle en était arrivée à prendre 2 antihistaminiques par jour, le matin et le soir. La dose normale tant de un par jour, même son pharmacien hésitait pour lui fournir une telle dose. Pourtant, il n'y avait pas d'autre solution. Le traitement la soulageait mais créait une somnolence handicapante.
Lors de notre première séance d'EFT, par skype comme toutes les autres, Marguerite était tellement enthousiaste sur les possibilités de l'EFT qu'elle m'annonça d'entrée de jeu qu'elle avait complétement arrêté son traitement le matin même !
Je lui ai répondu en deux points :
1. je ne suis pas médecin et il n'est pas de mon ressort de commenter quelque traitement médicamenteux que ce soit.
2. Cette décision était la sienne, mais elle me semblait un peu excessive, compte tenu de son historique !
Et effectivement 3 jours plus tard, ses symptômes réapparaissaient avec énergie et elle reprenait son traitement. Mais si l'histoire s'arrêtait là, il n'y aurait pas d’étude de cas!
Outre ses allergies, Marguerite avait bien d'autre soucis. Et pour lui montrer comment utiliser l'EFT, nous avons commencé par nous occuper de douleurs qu'elle avait dans le dos, également depuis son adolescence. Vous pouvez lire le détail de cette session ici.
L'EFT est particulièrement puissante quand on tapote en pleine crise. J'ai donc expliqué à Marguerite comment tapoter elle-même dès que ses symptômes apparaissaient.
Après 6 sessions dans les semaines suivantes sur divers sujets, Marguerite se sentait assez en confiance pour continuer seule.
Six mois plus tard, Marguerite ne prenait plus que un antihistaminique le soir... quand elle y pensait. Les symptômes apparaissaient parfois, et elle tapotait. Notez que nous n'avons pas une seule fois tapoté ensemble sur ce sujet.
Alors comment a-t-elle obtenu ces résultats ? Probablement une combinaison des deux éléments suivants :
-
lors de nos 6 sessions, Marguerite a évacué beaucoup de problèmes anciens, entre autres : le fait d'avoir du reprendre le salon de coiffure de ses parents alors que ce n’était pas ce qu'elle voulait faire dans la vie (avec tous les produits toxiques et allergènes que l'on trouve dans cet environnement) , la peur d’être abandonnée, quelques colères, son incapacité a dire non aux autres et les effets sur sa propre vie, et deux souvenirs d'abus sexuels « oubliés ».
-
entre les 6 sessions et par la suite, Marguerite a eu à cœur de tapoter quotidiennement, parfois quelques minutes, parfois plus longtemps, selon le sujet qui se présentait à son esprit.
Deux ans plus tard : Marguerite en est arrivée a ne plus prendre que 1 antihistaminique, voire 2... PAR SEMAINE.
Cependant, elle est décidée à éliminer un par un une longue liste d'autres symptômes physiques, qu'elle pense être reliés à de nombreux chocs émotionnels. Elle a donc entrepris de tapoter sur chacun. Entre autres, elle a décidé de faire la liste de toutes les personnes qui ont affecté sa vie négativement et de tapoter sur chacun pour arriver à leur pardonner et s'en libérer. Tout allait bien jusqu’à ce qu'elle tapote en se concentrant sur un ancien petit ami qui l'avait trompée plusieurs fois. Les allergies sont revenues au galop. Sentant que la blessure était trop profonde et qu'elle n'y arriverait pas seule, elle m'a recontactée, et nous avons tapoté ensemble pour nettoyer sa colère et lui permettre de retrouver la sérénité.
Depuis, les allergies vont et viennent, suivant une sorte de baromètre émotionnel. Marguerite a parfois recours temporairement à ses médicaments selon les cas, peut-être trois à quatre fois par mois. Elle en a parlé à son médecin qui n'y voit pas d'objection. Elle continue à travailler sur sa procédure de paix personnelle. Elle est loin de son traitement initial et de ses effets secondaires, sans compter tous les autres symptômes qu'elle a éliminés au passage.
En conclusion, si vous avez des allergies de ce type, il peut être utile de vous demander quel bagage émotionnel dans votre vie pourrait y avoir contribué. Louise Hay, dans son livre « Transformez votre vie » suggère que les allergies sont liées à un sentiment de ne pas avoir le contrôle de sa vie. Ce n'est qu'une hypothèse, mais elle s'appliquait parfaitement à Marguerite. Et vous ? Consultez évidemment votre médecin pour tout changement dans votre traitement.
Même si chaque session avec moi apporte en général un mieux plus ou moins durable dans le comportement ou le moral de John, il continue à s'éloigner lentement de notre réalité, ce qui est évidemment très difficile pour Mary. Mais comme elle le dit "si je n'avais pas l'EFT, je ne sais pas où je serais!".
Mary utilise l'EFT au quotidien, selon les crises et les besoins. Elle l'utilise autant pour apaiser ses propres réactions, qui peuvent aller du découragement à la colère, que pour apaiser John.
Elle utilise en particulier ce qu'elle qualifie comme "l'un de mes outils secrets" : la série "famille".
Il s'agit pour Mary de tapoter avec John directement sur l'ensemble des points (donc sans passer par le point de karaté), en décrivant leur situation familiale en détail. Les détails et la formulation peuvent varier, mais chaque série contient au minimum les informations suivantes :
Nous habitons tous les deux notre maison à G.(avec l'adresse)
Les enfants habitent dans leurs propres maisons et tout va bien.
Notre fils Louis a 50 ans, et il habite à F. avec sa femme H. leurs enfants S., R. et V.
Notre fille etc...{description de la famille de chaque enfant}
Nos amis etc...
Tout va bien et nous sommes vraiment bien ici.
Mary finit toujours sur une note positive, renforçant autant que possible un sentiment de sécurité et de bien être, l'idée que tout est dans l'ordre des choses.
Mary utilise cette série chaque jour, en général pour ramener John dans la réalité physique quand il pose des questions qui révèlent qu'il pense que leurs enfants vivent encore avec eux. Les questions pourraient être :
- "Louis est couché?"
- à table : "on doit en laisser pour les enfants?"
- avant de mettre le couvert, presqu'à chaque repas: "combien sommes-nous"?
A noter que même si c'est parfois un peu fantaisiste, John est toujours capable de mettre une table.
Invariablement, ce petit rituel amène un peu de sérénité à John et le ramène dans notre réalité physique.
Est-ce que cela lui permet de fixer ces informations dans sa mémoire? Il est impossible de le savoir avec certitude, mais si l'on en croit le cas documenté par Debra Trojan, ou l'histoire d'Elaine, documentée par Virginia McConnell, c'est fort possible.
Et Mary précise : "Et moi ça me calme de tapoter."
Il arrive à John de parler de ses frères et sœurs, tous décédés, comme de demander si l'un d'eux n'aurait pas téléphoné dans la journée. Tapoter à ce sujet pourrait peut-être aider, mais Mary a ses limites, comme tout être humain. Elle préfère ignorer en général ces remarques, et se concentrer en tapotant avec John à propos de leurs enfants et petits enfants.
Même si l'EFT n'est pas un remède miracle, et ne se substitue en aucun cas à un suivi médical, et/ou psychologique, cela semble aider grandement Mary et John sur leur chemin. Si l'un de vos proches souffre de la maladie d'Alzheimer, ou si vous travaillez avec des patients de la maladie d'Alzheimer et que vous utilisez ou voudriez utiliser l'EFT, j'apprécierais beaucoup que vous me contactiez pour partager les "bonnes recettes" que vous avez pu identifier, et savoir si l'outil Secret de Mary vous est utile.
Bons tapotements.
j'étais attentive à ne pas aborder le sujet avec eux. Mes patients vous diraient que je ne suis pas une personne timide, mais j'étais consciente de ne pas devenir trop personnelle tant que je travaillais sur eux.
J'ai cependant noté les "tendances" d'émotions qui correspondaient à leurs maladies particulières. Parmi les quelques milliers de patients que j'ai vus en mes dix-sept ans de carrière en tant que Chiropracteur, je n'ai toujours pas rencontré de patient cancéreux qui n'éprouvait pas de colère. Voici une histoire de cancer qui n'est pas seulement miraculeuse, mais un réel témoignage sur comment l'EFT guérit les gens à un niveau cellulaire et énergétique.
Avant de commencer, j'aimerais ajouter que depuis cette expérience, je me hérisse maintenant quand j'entends d'autres personnes décrire leur "bataille" contre le cancer, ou leur "combat". Pourquoi ne pas approcher le cancer en agitant le drapeau blanc, en rendant honneur à ce que votre corps essaye de vous dire, et faire la paix avec lui?
Il y a un an, j'ai découvert qu'une amie très chère, Karen, qui vit au Texas, avait reçu un diagnostic de cancer du pancréas, et que les pronostics étaient peu réjouissants. Elle avait recherché des méthodes de traitement alternatives, parce que les conséquences des techniques médicales qui "entaillent et brûlent" étaient, selon elle, innacceptables. Elle savait que j'avais étudié l'EFT pendant un long moment, et que j'étais une praticienne de niveau avancé. Karen ne voulait rien éliminer de son horizon thérapeutique holistique, et elle m'appela donc en demandant mon aide. Enfin, me disais-je, c'était ma première opportunité de traiter les émotions qui se cachent le cancer, et j'ai sauté sur l'occasion. Nous avons organisé nos sessions téléphoniques hebdomadaires, et je lui ai conseillé de mettre en place sa liste pour sa procédure de paix personnelle.
Gary, je dois admettre qu'au fond de moi, je ne me sentais pas sûre de l'issue de nos sessions, et de ne pas la décevoir. J'ai donc tapoté sur moi-même en conséquence :
Même si j'ai peur qu'elle meure de toutes les façons parce que c'est inguérissable...
Même si je me sens coupable qu'elle me fasse confiance pour l'aider, et que je pourrais échouer...
Même si je ne suis pas en position de traiter cette maladie grave, je choisis d'être calme et détendue à ce propos.
Même si elle est peut être déjà dans un état trop avancé, au moins, elle peut mourir en paix.
Et de manière plus importante :
Même si j'ai besoin de la sauver, je m'aime et je comprends d'où ça vient.
Une fois que je me suis mise suffisamment hors du chemin, j'étais prête pour notre première session téléphonique.
Je n'ai pas été surprise par sa courte liste de paix personnelle. Elle a toujours été du genre à "glisser" au dessus des événements douloureux, et prétendre que les choses ne l'affectaient pas. En choisissant de ne pas s'engager dans la confrontation, ou se défendre contre les critiques de sa belle famille, elle a fini par se bourrer de grandes quantités de colère. Elle était surprise d'avoir toujours cette colère, malgré sa manière "adulte" et passive de gérer tout ça.
J'ai toujours pensé que la colère est une émotion tellement difficile à gérer à cause de la coquille épaisse de dénégation qui l'enrobe. Puisque j'avais déjà pris connaissance de la plupart de ses problèmes au fil des ans, j'ai décidé de n'en approcher aucun directement, mais plutôt d'aller directement demander au pancréas malade sa douloureuse priorité. Son médecin lui avait dit que sa tomodensiométrie montrait qu'elle avait une grosseur à la "tête" de son pancréas, à teneur maligne, et que cela faisait pression sur les organes avoisinants, provoquant sa jaunisse. Elle avait perdu beaucoup de poids, et n'avait aucun appétit.
Le premier couloir à traverser était son manque d'acceptation de soi. J'aime que mes clients commencent par dire à voix haute "je m'aime et je m'accepte complètement et profondément". Je demande ce qu'ils ressentent intellectuellement, et j'obtiens une réponse, et puis je demande ce qu'ils ressentent au niveau des émotions, et j'obtiens une réponse assez différente. Après trois séries de "Même si je ne peux pas m'aimer ou m'accepter, je choisis d'essayer" - je suis allée vers l'obstacle suivant, et lui ai demandé à quoi elle pensait que son pancréas ressemblait.
De quelle couleur est-il? Elle répondit : "Il est noir, sans aucun doute". Puis je lui ai demandé quelle texture il avait, et elle l'a décrit comme grumeleux. Que sentirait-il? Et elle dit : "infect, comme quelque chose qui est mort". S'il avait une émotion, qu'est-ce que ce serait? "Il serait en colère". Comme Karen était tellement déconnectée de sa colère, nous avons commencé avec la version longue de la séquence de tapotements, pour être sûres de ne rien négliger.
"Même si j'ai de la colère dans ma "tête", et qu'il y en a tellement, je ne sais pas où commencer, je m'aime profondément."
La première série de tapotements fut suffisante pour libérer d'un coup la priorité inconsciente de ses douloureux souvenirs. "Ma belle mère ne m'a jamais aimée, et me faisait comprendre à quel point elle était déçue que mon mari n'ait pas plutôt épousé son ancienne petite amie Sandra."
Gary, je veux que chacun sache que cette guérison n'est pas arrivée du jour au lendemain. Ca a pris un mois et demi, ce qui est déjà épatant en soi. Pour ajouter à l'urgence de la situation, son mari et ses filles lui mettaient la pression pour qu'elle retourne voir ses médecins pour une autre tomodensitométrie et planifie la chirurgie proposée pour enlever son pancréas (entailler) et suivre une chimiothérapie avec radiations (brûler).
COMMENTAIRE de Gary Craig: Les vues de Rossanna concernant l'efficacité des procédures médicales est son opinion personnelle et ne reflète pas nécessairement mon opition personnelle ou celle de l'EFT. Nous suggérons que vous consultiez les spécialistes médicaux qualifiés si nécessaire.
Travaillant contre la montre, nous sommes montées à deux sessions pas semaine. Comme je n'avais pas le luxe du temps pour tourner poliment autour de ses problèmes, j'ai développé ma propre "Technique de point de détonateur émotionnel Massey", qui appuyait directement sur la négativité abjecte de ses pensées et pressait jusqu'à ce que ce soit éclairci (ceci est similaire à la technique de travail sur les tissus profonds qui est assez douloureux, mais très efficace pour libérer les tensions physiques "prisonnières"). Je l'ai aussi encouragée à utiliser un langage "épicé" pour mettre en place sa purge pancréatique. Nos phrases étaient comme suit :
Même si on m'a appris à respecter mes ainés, je déteste quand même Madame Dexter, et je refuse de lui pardonner. Phrase de rappel: Je déteste ses p... de tripes, je refuse de lui pardonner.
En dépit du fait que sa belle mère était maintenant décédée, je savais que c'était une bonne idée que Karen lui dise enfin ses vérités à voix haute plutôt que dans sa "tête". Voici comment ça s'est présenté :
Même si je n'avais pas le courage de vous le dire à ce moment-là, je m'aime et je m'accepte profondément, et vous êtes une vieille harpie vicieuse et jalouse, et je ne peux pas vous voir non plus!
A chaque point de tapotement, je lui faisais rajouter tout ce qu'elle n'avait jamais pu dire, et même le crier! Elle était épuisée après cette série de tapotements, mais dit qu'elle se sentait bien au chaud et détendue. Nous avons repris lors d'une séance suivante dans la semaine.
Même si je n'étais pas assez bien pour lui plaire...
Même si je ne pouvais pas blesser mon mari en le disant , "ta maman est une ch*!*#!"...
La phrase de rappel était : c'est une ch*!*#!, c'est une p...n de ch*!*#!,...
Même si toute la famille pense qu'il aurait pu trouver mieux...
Même si ce qu'ils pensent compte pour moi...
Même si je suis stupide de laisser leur opinion m'atteindre...
Même s'il est stupide d'accepter toutes leurs injures...
Même si je me déteste d'être restée avec lui si longtemps et d'avoir supporté toute cette m...e....
Même si j'ai passé les plus belles années de ma vie à nager contre les eaux sales de sa famille....
Même si je lui en veux de ne pas m'avoir défendue contre sa mère...
Même si mes filles ont été repoussées par eux alors qu'elle étaient petites et innocentes....
Même si ils détestent mes filles parce que mon sang inférieur circule dans leurs veines...
Même si j'aurais dû tous leur mettre un coup de poing dans le nez pour avoir aussi puni mes filles....
La première semaine après notre session initiale, Karen a signalé que son appétit revenait, et qu'elle se sentait plus paisible. En deux semaines, elle n'avait plus de jaunisse. A chaque semaine qui passait, elle commençait à être plus à l'aise, et commençait à reconnaître ses problèmes avec ses propres parents sans avoir l'impression de les déshonorer. Comme dans le cas de la plupart des personnes en colère, elle pensait qu'elle avait déjà "réglé" cette partie de sa vie, mais je ne m'y laissais pas prendre...
Elle admit que sa mère était autoritaire et voulait tout contrôler, et cherchait des noises à son père, qui ne se défendait jamais. La culpabilité derrière la colère contre ses propres parents, qui sont maintenant tous deux décédés, l'empêchait de jamais l'exprimer. Je lui ai assuré que l'on peut aimer quelqu'un très profondément et être quand même en colère contre eux. Il s'agit de trouver la clarté, le pardon de soi, et des autres.
Ce qui est arrivé lors de notre dernière session avant la tomodensitométrie est vraiment époustouflant, et j'en ai encore des frissons dès que j'y pense. Tout le temps où je travaillais sur Karen, je savais que le summum de notre travail ensemble serait le problème du pardon. Nous avons donc commencé ainsi :
Même si j'ai mis toute ma colère dans la tête de mon pancréas, pour faire le clair dans ma propre tête, je m'aime et je m'accepte profondément et complètement, et je rends honneur à mon pancréas pour avoir travaillé si durement pour me protéger.
Phrase de rappel : Gratitude pour mon pancréas, et tout ce qu'il a fait pour moi, je peux laisser tout ça partir en toute sécurité maintenant.
Même si j'ai gardé rancune à toute cette famille pendant si longtemps que maintenant ça me tue, je m'aime et je m'accepte profondément, et pour mon propre bien, je veux m'en libérer.
Phrase de rappel : Ils n'ont jamais senti ma colère. Seulement moi. Et maintenant je paye pour tout ça... je ne me fais du mal qu'à moi.
Nous n'avions pas fini la série quand Karen dit :"Je suis désolée pour Madame Dexter, elle me critiquait peut être parce qu'elle ne s'aimait pas elle même. Elle devait se sentir mieux en me trouvant des défauts. Je suis sûre qu'elle était aussi critique avec ses propres enfants. Peut être est-ce pour ça qu'ils l'écoutaient et faisaient avec. Quel enfant ne cherche pas l'approbation de ses parents?"
Ma dernière phrase était la clé qui a déverrouillé la porte de la tête de son pancréas, et a permis la libération de sa colère de la manière la plus inattendue :
En dépit de toutes les années où ils m'ont causé agonie et douleur, au niveau cellulaire, je leur pardonne avec toutes les fibres de mon corps.
Phrase de rappel; "Je leur pardonne avec toutes les fibres de mon corps, je leur pardonne profondément au niveau de mes cellules, je leur pardonne de tout mon cœur et de toute mon âme, je me sens tellement bien de ressentir le vrai pardon et de le vouloir vraiment."
Karen arrêta de tapoter et déclara qu'elle ressentait une douleur aigüe dans le quart en haut à gauche de son abdomen. Et là elle dit : "c'est embarrassant, mais je viens juste d'avoir le gaz le plus horrible qui soit, et l'odeur est tellement atroce... C'est comme si quelque chose était mort en moi! Je n'ai jamais de ma vie eu de gaz comme ça, et ça sent tellement mauvais qu'il faut que je quitte la pièce!". Je lui ai dit de me rappeler après que la "fumée soit dissipée", et j'ai attendu.
Karen a rappelé environ dix minutes plus tard pour me dire qu'elle avait dû aérer la pièce avant d'y revenir pour me rappeler. "J'ai des picotements dans tout le corps, et je me sens tellement détendue." Je lui ai demandé de fermer les yeux et de décrire de quelle couleur était son pancréas, et elle m'a dit qu'il était rose et brillant. Quand je lui demandé quelle texture il avait, elle a proclamé qu'il était lisse. Si elle pouvait le sentir, que sentirait-il? Elle répondit : "juste comme l'air frais". Si il avait une émotion, laquelle serait-ce? "il est heureux, et le visage sur la tête sourit, et moi aussi!".
Pour terminer notre appel, Karen m'a remerciée profusément pour tous mes efforts, et m'a assurée que quel que soit le résultat, elle serait pour toujours reconnaissante des sessions EFT. Elle m'a promis de m'appeler après leur rendez-vous avec le médecin pour me donner les résultats de tous les tests et la date de l'opération.
Le jour suivant, Karen m'a appelée et m'a demandé de tapoter avec elle pour sa peur, pendant qu'ils étaient sur la route vers le rendez-vous avec l'oncologue et le chirurgien.
Même si ces deux médecins m'intimident, et m'ont mis la pression dans le passé pour cette opération, j'aime et j'accepte qui je suis, et je rends honneur et fais confiance à ma propre sagesse intérieure pour savoir ce qui est le mieux pour moi.
Même si ces médecins me menacent et font que je me sens stupide de ne pas les écouter, je m'aime et me pardonne profondément de me sentir stupide, et je leur pardonne parce qu'ils ne font que ce qu;ils pensent être le mieux.
Par peur d'ajouter une pression supplémentaire à Karen et sa famille, je me suis retenue d'appeler et j'ai gardé mes distances dans l'espoir de la meilleure issue possible. Deux semaines plus tard, j'ai reçu un appel d'une amie commune qui m'a dit : "Tu as entendu ce qui s'est passé avec Karen?" Mon cœur est remonté dans ma gorge comme je demandais : "non, pourquoi?" "Et bien, ils ne trouvent plus aucune trace de cancer dans son pancréas, quelle que soit la masse qu'il y avait au premier scan, elle avait complètement disparu au second!".
Je me suis sentie transportée de joie de ces nouvelles, mais aussi un peu triste, et perplexe qu'elle ne m'aie pas annoncé la bonne nouvelle elle-même. J'ai pris le téléphone et je l'ai appelée. Elle était heureuse de m'entendre et s'est excusée de ne pas avoir appelé. Elle était en train de célébrer avec toute sa famille sa rémission profonde.
Elle m'a dit que les résultats de ses analyses de sang et de sa tomodensitométrie étaient tous normaux, et en contraste évident par rapport aux premiers résultats. Ses médecins étaient complètement ahuris de leurs résultats et ont dit que depuis toutes ces années où ils ont traité des patients, aucun d'eux n'avaient jamais fait l'expérience d'une guérison spontanée. La grosseur à la "tête" de son pancréas était complètement partie, et elle était déclarée libre de tout cancer.
Elle a murmuré au téléphone, : "je sais que tout ça est grâce à l'EFT, mais mon mari ne le croit pas. Il pense que c'est grâce à toutes les prières spéciales qu'il a dites pour moi. Tu sais à quel point il est religieux. Je ne peux pas assez te remercier pour toute ton aide. Dieu et l'EFT ont sauvé ma vie. "
Un an plus tard, elle a eu un rendez vous de suivi avec ses médecins, et toujours pas de trace que quoi que ce soit d'anormal, et elle est claire comme de l'eau de roche.
Gary, il y a trois ans, j'ai arrêté de pratiquer en tant que chiropracteur, et j'ai dédié ma vie à être la meilleure praticienne EFT que je puisse être. Je souhaite partager cette histoire d'espoir avec les millions de personnes dans le monde à qui on a donné une sentence de mort par la profession médicale, et qui croient au niveau cellulaire ce qu'on leur a dit. Je suis là pour vous dire que les choses sont différentes maintenant, grâce à vous. La liberté émotionnelle ne peut que vous amener la paix, et il n'a jamais été question de bataille avec le cancer; tout est dans la reddition.
Rossanna Massey
Pratiquer l'EFT consiste à tapoter du bout des doigts des points d'acupression choisis, tout en se concentrant sur le symptôme en question. L'EFT clame un taux de réussites de 80 % pour ce qui est de calmer des symptômes associés à maladies graves. On peut apprendre l'EFT gratuitement en téléchargeant le Manuel d'EFT(gratuit) sur http://www.wisdomofbeing.com/manuelEFT.html
Les chercheurs ont récemment découvert que le développement de blocs de protéine anormaux dans le cerveau peut contribuer aux symptômes de Maladie de Parkinson. Le but ultime de ces chercheurs est de trouver des médicaments qui empêchent le développement de ces protéines. Une autre étude lie l'exposition à des pesticides avec un risque plus élevé de 70 % de développer la Maladie de Parkinson.
Selon la théorie derrière l'EFT, une cause majeure et souvent ignorée de maladies sont les questions émotionnelles non résolues et une dégradation des méridiens du système d'énergie (Chi ou Qi). Quand des questions émotionnelles sont résolues grâce à l'EFT, des symptômes physiques associés aux maladies graves disparaissent, parfois immédiatement et souvent de manière permanente.
Gary Craig (l'ingénieur diplômé de Stanford qui a développé l'EFT) démontre devant la caméra comment l'EFT calme les symptômes de la Maladie de Parkinson. Dave Rogan, un monsieur qui a suivi un atelier d'EFT, espérait débarrasser de ses symptômes de la Maladie de Parkinson, de sa bronchite chronique avec emphysème , d’asthme, de double vision et d'une vessie neurogène.
Tandis que Craig travaillait avec Dave sur scène devant l'auditoire d'un séminaire de 400 personnes, les tremblements de Parkinson de Dave s'atténuèrent jusqu'à disparaître complètement, quelques instants seulement après avoir tapoté en EFT. Craig explique, "le superbe exemple de Dave démontre comment les émotions non résolues apparaissent dans nos organismes sous forme de maladie. Comme vous le voyez sur le film, dès que nous avons mentionné le père abusif de Dave, ses tremblements se sont tellement amplifiés qu'ils étaient visibles à la caméra. Quelques moments de tapotements ont arrêté les tremblements."
Trois mois plus tard, à un autre séminaire d'EFT filmé, Dave a montré une amélioration significative en travaillant avec Craig sur scène. Son comportement avait changé, il a dit qu'il était plus heureux et plus capable de s'amuser dans sa vie, ses tremblements sont restés introuvables, sa vision double s'était éclaircie et sa respiration s'était améliorée.
Dave avait suivi ce qu'il a décrit comme "un calendrier compliqué de médications", prenant au moins 15 médicaments différents qui causaient des effets secondaires horribles. Ses médecins prévoyaient qu'il mourrait avec ou sans médicaments, il a donc arrêté de les prendre. En conséquence, il était sans médication quand il a participé aux séminaires d'EFT, et ne pouvait donc pas attribuer le soulagement de ses symptômes au traitement médicamenteux.
La mission de l'Association Américaine de la Maladie de Parkinson est "d'alléger le fardeau et trouver un remède". Bien que l'EFT ne prétende pas guérir des maladies, une décennie de rapports fournis par des personnes se soulageant de symptômes associés aux maladies graves témoigne de la capacité de cette technique d'acupression à alléger le fardeau. Craig a rendu le Manuel d'EFT disponible gratuitement dans le but d'aider les personnes qui ont été diagnostiquées avec une maladie.
Le docteur Eric Robins, un médecin de Californie, utilise l'EFT dans son cabinet médical. Il dit, "je recommande à tous les patients, quand ils reçoivent quelque diagnostic que ce soit, de se poser d'abord des questions telles que : a) quelles questions non résolues dans ma vie peuvent contribuer à cette maladie et b) quel genre de choses me font stresser. La meilleure technique pour aborder ces questions et les éliminer de l'organisme est l'EFT".
Plus de 1 400 000 personnes ont téléchargé le manuel de formation gratuit de Craig et 10,000 autres le téléchargent par mois. Connu comme Le Manuel d'EFT, il a été traduit par des praticiens volontaires dans plus de vingt langues. Le site web de l'EFT est le cinquième site de santé naturelle le plus visité dans le monde.(1)
Le Manuel d'EFT donne à chacun l'essentiel donc on peut l'appliquer tout de suite. Il peut être librement téléchargé sur … http: http://www.wisdomofbeing.com/manuelEFT.html
(1) les chiffres originaux mentionnaient 350 000 personnes, et 9 langues. Cet article a été traduit en mars 2010, et les chiffres ont été réactualisés.
Etreintes, Gary
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Cher Gary,
J'étais sur le passage en bois le long de la plage quand je suis passée devant un homme qui avait des difficultés à marcher. Il s'accrochait à la rampe d'une main et se cramponnait à une canne de l'autre. Son ami le tenait aussi par sécurité.
Je les ai dépassés mais quelque chose m'a fait me retourner et m'approcher d'eux. J'ai rapidement découvert qu'aucun d'eux ne parlait l'anglais. Les quelques mots qu'ils ont prononcés m'ont donné à penser qu'ils étaient polonais. J'ai demandé au monsieur, "est-ce que tout va bien ?" Il a dit "Parkinson". J'ai remarqué que quand il a lâché la rampe sa main gauche s'est mise à trembler de manière incontrôlée dans toutes les directions, sans but. Je n'avais vu ce genre de comportement qu'une fois en kinésithérapie avec un patient de la maladie d'Huntington (une maladie dégénérative du cortex cérébral du cerveau). Ce symptôme, rajouté à la Maladie de Parkinson, était pitoyable à observer, mais je ne pouvais pas partir.
Je l'appellerai Ben parce que je n'ai jamais su son nom.
J'ai remis sa main sur la rampe et j'ai commencé à tapoter sur lui avec …
"Cette Maladie de Parkinson" Il a répété "Parkinson". Super, me suis-je dit.
J'ai continué à tapoter en disant "Parkinson. Détendez-vous.". Il a répété. J'ai tapoté pendant environ trois séries jusqu'à ce que je l'entende soupirer profondément. Alors j'ai enlevé sa main de la rampe et je l'ai fait se retourner pour que son dos s'appuie contre la rampe. J'ai ensuite tapoté encore en disant...
"Bien que mon corps ne fasse pas ce que je veux qu'il fasse, je veux me détendre et être calme."
"Bien que mon bras gauche aille n'importe où, je veux avoir le contrôle."
J'ai répété ces phrases jusqu'à ce que je l'entende soupirer. Il semblait beaucoup plus détendu. J'ai pris sa main et l'ai fait s'éloigner à un pas de la rampe. À ce moment-là, il n'avait plus aucun mouvement dans son bras gauche, qui ne tremblait plus, et qui pendait juste sur le côté. Il était capable de se tenir debout tout seul, sans aide et il respirait calmement. J'ai commencé à tapoter de nouveau avec …
"Bien que j'aie cette crainte de bouger, je choisis que mon corps se détende."
Après le soupir suivant, j'ai lui ai montré comment je pouvais tourner de droite à gauche juste au niveau de la taille. Il en a fait autant sans aucune aide. Il souriait maintenant et son ami était bouche bée.
J'ai alors pris sa main et nous avons marché un peu. Ses pieds se sont un peu emmêlés, j'ai donc tapoté de nouveau.
"Bien que mes pieds s'emmêlent, je choisis de marcher avec facilité et grâce."
J'ai refait environ trois séries de nouveau jusqu'à ce que j'estime qu'il était le temps de le re-tester.
Cette fois il a marché environ quatre ou cinq mètres juste en tenant ma main. Mais sa tête était légèrement en avant. J'ai dit "ROI" et ai essayé de lui montrer comment marcher comme un roi. Son ami a compris et a répété quelque chose en polonais à Ben. Ben s'est redressé et a souri.
J'ai tapoté avec … "Bien que ma tête soit en avant, je choisis de marcher comme un roi".
Cette fois je l'ai fait marcher tout seul, en restant très proche par sécurité. Il marchait et je tapotais sur son visage et sous son bras. Il marchait avec confiance, souplesse et sans peur.
À ce stade-là 20 minutes avaient passé et je commençais à avoir un joli coup de soleil. Il m'a demandé mon numéro de téléphone par signe. Je le lui ai donné. Je les ai regardés s'éloigner en marchant main dans la main sur le passage en bois comme s'ils partaient faire une promenade agréable. Son ami tenait la canne de Ben. Tout cela sur un passage en bois très animé et avec peu ou pas d'anglais …
Roseanna Ellis
Étreintes, Gary
Bonjour, Gary,
Voilà une histoire digne d'être partagée, pour montrer les résultats inattendus et géniaux qu'on obtient souvent avec l'EFT. "Mary" travaillait comme serveuse dans un restaurant réputé pour ses délicieuses viennoiseries chaudes. Les clients qui venaient dans ce restaurant se laissaient facilement aller à en manger plusieurs par personne. Mary les aimait aussi beaucoup et il était facile d'en manger tout en travaillant quand elle avait faim. Elle voulait essayer l'EFT pour voir sir ça l'aiderait à éliminer son envie de manger ces gâteaux.
Même si j'adore manger ces délicieuses viennoiseries, ….
Mary a tapoté pendant plusieurs séries sur ces mots, et en 20 minutes, elle n'avait plus envie de manger aucune de ces viennoiseries.
J'ai vérifié la situation avec Mary la semaine suivante, elle n'avait toujours pas mangé de viennoiserie, bien qu'elle ait travaillé là-bas plusieurs fois cette semaine-là. Et à sa grande surprise et avec ravissement, elle a découvert qu'en plus d'avoir perdu l'envie de manger ces pâtisseries, elle n'avait pas non plus fumé.
Trois mois plus tard, j'ai parlé avec Mary à nouveau, et elle n'avait toujours ni mangé de ces pâtisseries ni fumé de cigarette. Elle fumait depuis 6 ans.
Même si les formations en EFT mentionnent que le client peut parfois faire l'expérience de ces merveilleux bénéfices, c'est réellement excitant d'en être témoin.
Merci énormément de partager l'EFT avec nous!
Kate
Nous pourrions, je suppose, chercher d'autres raisons pour ce revers de situation spectaculaire. Cependant, EFT était la seule chose qu'ils aient changée dans leurs habitudes. Est-ce que ça prouve que ce soit EFT qui ait marché? Non, pas scientifiquement. Mais quand on pense en plus au nombre infini d'histoires tout aussi stupéfiantes qui remplissent ce site web, il est relativement difficile d'en tirer une conclusion différente.
[NDLR: "ce site web" est en référence à www.emofree.com, mais j'y ajouterais le nombre croissant d'autres sites EFT dans toutes les langues, y compris www.christinedisant.com!]
Etreintes, Gary
COMMENTAIRE DE GC: Bien que Joyce ne précise pas les phrases qu'elle a utilisées, je suggère les exemples suivants pour un enfant de 7 ans:
"Même si mes dents ne sont pas normales comme le reste de mon corps, je suis un petit garçon génial...."
"Même si mes dents ne sont pas encore aussi géniales que le reste de moi, j'ai hâte d'arriver à des jours meilleurs..."
"Même si mes caries me rendent malheureux, j'ai plein de choses qui me rendent heureux..."
En octobre, nous sommes retournés chez le dentiste. Non seulement il n'y avait pas de nouvelles caries, mais les autres étaient aussi parties!!!!! Quand le dentiste a comparé les deux radios, il a dit que l'appareil de radiologie avait dû avoir un problème en avril.
Personnellement, je ne crois pas que cet appareil ait eu un problème quelconque, mais je SAIS que l'EFT amène BEAUCOUP de bonnes choses. Enormes mercis!!!!
Joyce Cox
Même si je ne peux pas prendre de décision de moi-même, et même si je ne sais pas pourquoi, je m'accepte de toutes façons.
Les phrases de rappel étaient du genre:"je ne me fais pas confiance,
je ne fais rien de bien,
je me demande pourquoi,
où ai-je appris à penser comme ça?
Je suis ouverte à la possibilité que mon esprit sait, je suis prête à le découvrir, en toute sécurité..."
Comme cela arrive si souvent avec l'EFT, un vieux souvenir est alors remonté à la surface :"Ca me rappelle quand j'étais à la maternelle. J'avais environ 5 ans. Nous devions essuyer de la vaisselle. Il y avait un couteau. Je savais déjà comment prendre un couteau alors je l'ai pris et j'ai commencé à l'essuyer en faisant bien attention. Mais la maitresse m'a vue. Et elle a pris le couteau".
Alors que nous tapotions sur les sentiments qui remontaient à propos de cet événement, toute l'histoire s'est dévoilée. Saoirse a découvert par la suite que sa mère lui avait enseigné très tôt à manipuler les couteaux. Donc quand la petite de 5 ans a vu le couteau, elle savait qu'elle était capable de le faire, et elle a pris toute seule la décision de s'en occuper. Tout allait très bien jusqu'à l'arrivée de la maîtresse. Imaginez, en tant qu'adulte responsable, vous voyez une enfant de 5 ans avec un couteau dans les mains... Le première pensée est en général "danger!". La maîtresse a donc confisqué le couteau, probablement un peu paniquée à l'idée du risque qu'elle a dû penser avoir pris. Voici donc notre enfant de 5 ans, complètement convaincue d'avoir pris la bonne décision en son âme et conscience, et la maîtresse, l'Autorité, celle qui sait tout beaucoup mieux qu'une enfant de 5 ans, qui lui dit qu'elle ne peut vraiment pas prendre ce type de décision importante d'elle même. Nous sommes en présence d'un "traumatisme avec un petit t", mais un traumatisme quand même. L'enfant de 5 ans enregistre le message, ne le remet pas en question (souvenez-vous, la maîtresse sait mieux qu'une enfant de 5 ans) et enfouit ce nouveau programme, cette nouvelle "croyance" à propos d'elle même, profondément dans son corps et dans tout son être : "je ne PEUX PAS prendre de décision de moi-même". Le côté intéressant de l'histoire, est que Saoirse a en fait pris beaucoup de décisions de son propre chef dans sa vie, soutenue par ses parents. Elle a voyagé seule à travers l'Europe, et vécu dans 3 pays différents. Néanmoins, elle se heurtait maintenant à un mur. Pour en revenir à notre séance, à ce stade là, sa posture et sa voix avaient complètement changé. Le soulagement se lisait sur tout son être. Elle est repartie avec un sourire lumineux. 3 jours plus tard, elle s'était inscrite dans un cours de photographie. Pour être franche, j'étais un peu surprise de ce choix, mais bon, elle avait pris sa décision, donc tout allait bien. Suivi à 3 mois J'ai envoyé un courriel à Saoirse 3 mois plus tard, pour savoir comment elle allait, et sa réponse m'a laissée sans voix. Pour quelqu'un dont ce n'était pas la langue maternelle, elle avait pondu un message d'une bonne page, dans un anglais excellent, bien sûr. Elle me parlait de ses voyages de l'été, et d'avoir aidé des membres de sa famille. Elle ajoutait :"A propos de la dépression...... Après notre dernière session d'EFT, je ne suis plus jamais vraiment retombée dans la dépression. En particulier pendant mon voyage, je me sentais en super forme et détendue. C'est seulement dans les 6 dernières semaines à peu près que je me suis sentie un peu plus maussade et parfois un peu démoralisée, mais jamais vraiment déprimée. "
La cerise sur le gâteau était quand même la phrase suivante :"Pendant le voyage, j'ai décidé de faire du théâtre, au lieu de la photo. "
Alors CA, c'était un drôle de changement! Voilà une personne qui ne se serait pas fait remarquer pour tout l'or du monde, et qui se sent maintenant prête à se montrer au vu et au su de tout le monde!!! Une nouvelle étape s'ouvrait à elle :"Parfois, j'ai l'impression que quelque chose me bloque et m'empêche de m'exprimer et de me sentir légère. Je pense que je me juge beaucoup aussi.
J'ai un peu tapoté, mais je me suis trouvée très impatiente avec moi-même. Et comme je ne trouve pas les bonnes paroles à dire pendant le tapotement, je me mets la pression et je me sens mal à l'aise."
Il reste donc du travail à faire, mais n'avons nous pas tous à travailler sur nous-mêmes, chaque jour qui passe? Un mois plus tard, j'ai rencontré une personne que je n'avais pas vue depuis longtemps. Cette personne, à mon insu, connaissait Saoirse, qui lui avait parlé de notre travail ensemble, et m'a raconté à quelle point la transformation était stupéfiante. C'était la confirmation, si besoin était, que la nouvelle Saoirse était visible pour tous! Merci pour l'EFT, et que l'histoire de Saoirse vous aide à parcourir votre propre chemin...Après avoir utilisé l'EFT pour une douleur intolérable un soir, elle raconte...
"Pas de trace de la douleur. Je ne pouvais même pas la provoquer. Elle était encore instable mais sans douleur, en moins de 5 heures (peut-être même seulement 20 minutes!). Avant cela, j'aurais dû attendre au moins 7 ou 10 jours entiers après avoir pris des antibiotiques pour que la douleur soit complètement partie."
Elle a continué à tapoter de manière assidue pendant une période de 3 mois pour que la dent se consolide et retourne à la normale. En chemin, elle a identifié des raisons émotionnelles derrière la douleur dentaire, et les a aussi résolues. Le résultat.....?
"....quelques 6 mois plus tard, je réalisais que j'étais en train de mâcher des noix de ce côté de ma bouche. Ma dent était solide - pas de trace de fragilité - et continue de l'être à ce jour."
Encore une fois, étudiez bien ce cas. Et aussi. reconnaissez s'il vous plaît les possibilités que ceci ouvre pour les maladies graves, telles que le cancer, la sclérose en plaques, le lupus et autres. Si nous pouvons inverser le processus sur une dent déchaussée, pourquoi pas inverser le processus pour d'autres maladies?
Etreintes, Gary
par Melloney Atuahene
Ma vanité me dictait de conserver cette dent, même si elle bougeait et que le dentiste disait que la racine était pourrie et qu'elle ne se remettrait jamais. Il insistait sur le fait que si je ne me la faisais pas enlever, je continuerais à avoir des abcès en dessous, menant à cette torture bisannuelle.
Un dimanche matin à 2 heures, j'ai été réveillée par la plus grosse douleur que j'aie JAMAIS eue dans ma bouche. Je n'avais pas d'anti-douleur, et RIEN d'autre n'aurait apaisé cette agonie. C'était une torture bien trop forte ne serait-ce que pour considérer l'auto-hypnose pour chasser la douleur; et à ce moment là, je me suis souvenue que j'avais récemment téléchargé le manuel EFT - et mes expériences avec des clients avaient produit des "résultats intéressants et surprenants". Pourtant, j'étais persuadée que ce n'était encore qu'un de ces nouveaux "parfum du mois" à l'américaine.
A ce moment, ma situation était tellement désespérée que j'aurais même été voir un guérisseur! Donc, n'ayant rien à perdre, j'ai tapoté. Vingt minutes plus tard, je tapotais à propos de cette douleur en pensant "je savais que ça ne marcherait pas" et quand j'ai regardé à nouveau, il était 7 heures du matin.
J'étais réveillée, en pleine forme, fraiche comme une rose, et perplexe. Aucun signe de la douleur. Je ne pouvais même pas la provoquer. Elle était encore instable mais sans douleur, en moins de 5 heures (peut-être même seulement 20 minutes!). Avant cela, j'aurais dû attendre au moins 7 ou 10 jours entiers après avoir pris des antibiotiques pour que la douleur soit complètement partie.
C'était un peu comme dans l'histoire de Saul sur la route de Damas. CONVERSION INSTANTANEE ! Aucun de mes clients n'échappait plus à une dose d'EFT. Pendant les 2 semaines qui ont suivi, j'ai remarqué une augmentation de ma confiance en moi et une manière plus affirmée de m'exprimer, et aucune volonté de tolérer les comportements non raisonnables venant des autres. Une volonté de parler et et de ne pas laisser passer les choses rien que pour rester en paix.
J'ai alors eu une idée. Et si je pouvais amener la dent à revenir solidement en place? Malgré ce que le dentiste avait dit? Je me suis mise en tête d'être assidue et de me concentrer sur l'objectif unique à tapoter pendant les 3 mois suivants. Pendant cette période, nuit et jour, je tapotais pour que la dent soit en bonne santé et fermement enracinée à nouveau à sa place, suffisamment solide pour que je puisse mâcher des noix, etc. Je me suis dit que si la dent devait se remettre en place, je devrais être réaliste et lui laisser 3 mois.
COMMENTAIRE de GC: Ce qui suit est la réalisation pour Melloney qu'une émotion négative ... la colère ... était probablement la source de son problème de dent. Très souvent, en utilisant EFT de manière persistante sur un problème physique, les problèmes émotionnels sous-jacents "apparaissent" simplement.
Pendant cette période, j'ai soudain réalisé quelque chose. Six ans plus tôt, j'avais commencé une relation avec mon partenaire actuel. Avec lui, j'héritais de sa fille de 22 ans qui saisissait toutes les opportunités d'établir clairement que j'étais une usurpatrice et que je ne serais jamais la bienvenue. Ce qui me stupéfiait, était que mon partenaire était complètement aveugle devant son comportement. Elle n'avait aucune hésitation à m'humilier publiquement, mais elle le faisait de telle manière qu'on pouvait facilement avoir l'impression que j'étais trop sensible et elle pouvait nier.
A ce stade, je me posais des questions sur ma santé mentale, et j'avalais et je ruminais toute cette injustice. Evidemment ça couvait doucement - et en tant que "thérapeute" dans la famille, j'étais supposée être équilibrée et ne pas me laisser aller à des explosions de colère - le mode naturel d'expression dans cette famille.
Quand j'ai finalement compris que la COLERE était à la racine de toutes mes intrigues dans cette famille, j'ai rapidement fait entendre ma voix à propos de cette situation - et l'ai résolue (elle et moi sommes maintenant amies). J'avais complètement oublié ma volonté que ma dent soit solidement enracinée - quand soudainement un jour, quelques 6 mois plus tard, j'ai réalisé que je mâchais des noix de ce côté de ma bouche. Ma dent était fermement en place - aucun signe d'affaiblissement - et continue de l'être.
De manière intéressante, quand je parle à des collègues de l'EFT et qu'ils choisissent de l'ignorer, comme je l'ai fait, ce qui les a convertis est quand je leur ai proposé de faire un coup d'essai - et que des quantités massives de colère se sont trouvées éliminées! Il semble que la colère puisse nous rendre aveugles, sourds et muets (au sens figuré, bien sûr)!
Melloney Atuahene
Etreintes, Gary
Bonjour Gary,
je crois que James est un exemple de quelque chose qui arrive à beaucoup de gens. Les raisons qui font que nous choisissons de ne pas exceller sont différentes, mais vivre sans croire que nous pouvons réaliser notre plein potentiel ne nous rend pas service. Nous sommes tellement plus que nous ne pensons parfois être, et EFT peut dissoudre les barrières plus vite que quoi que j'aie pu rencontrer d'autre.James était un homme intelligent et instruit, bloqué dans la médiocrité. Tout ce qu'il faisait était moyen. Il avait essayé pendant des années de s'imaginer avoir plus de succès dans sa carrière comme avocat, et pourtant il n'avait pas autant de clients qu'il en aurait voulu, et financièrement, il gardait toujours sa tête tout juste hors de l'eau. Récemment, il se sentait plutôt déprimé et sans espoir.
James avait aussi un don pour la peinture, et pourtant, quand on lui a offert une opportunité d'exposer dans une galerie, il a eu peur et n'a jamais poursuivi la possibilité.
En tant qu'enfant, James était l'aîné dans une famille avec des parents alcooliques. Il était de loin le plus intelligent. Il encourageait ses frères et essayait de les aider, mais ils avaient l'impression qu'il jouait au prof et au moralisateur, et ça finissait en bagarre et colère. Ses parents attendaient de lui qu'il fasse respecter la paix à la maison, et le blâmaient quand ses frères étaient en retard dans leur travail scolaire.
On lui a répété bien des fois "tu as la grosse tête à penser que tu es tellement meilleur que tes frères". A l'école, c'était à peu près la même chose, si il se distinguait, ses copains devenaient jaloux et commençaient à le mettre en quarantaine. Il se souvenait d'un soir où il s'était senti tellement malheureux après une nouvelle bagarre avec ses frères et les injures habituelles de ses parents saouls, qu'il a pensé au suicide. Il se sentait seul, sans soutien et effrayé. Il choisit consciemment de vouloir s'intégrer et d'être comme tout le monde. Il voulait être accepté, apprécié et se sentir en sécurité. Il tomba dans la médiocrité.
Nous avons commencé à tapoter:
Même si une partie de moi dit que c'est dangereux d'avoir du succès, j'aimerais m'aimer et m'accepter de toutes les façons.
Même si c'était tellement douloureux de grandir...
Même si j'ai déçu mes parents...
Même si à cause de moi mes frères se sentaient bêtes...
Même si je ne suis bon à rien, je ne mérite pas d'avoir du succès....
Même si j'ai décidé de n'être ni trop bon ni trop mauvais...
Même si la sécurité se trouve quelque part entre les deux....
Même si quand je fais quelque chose vraiment bien ça m'amène des ennuis et je perds des amis et je déçois mes parents...
Même si je ne peux pas me représenter ayant du succès en quoi que ce soit...
Même si j'ai un blanc quand j'essaye de l'imaginer....
Même si la médiocrité c'est la sécurité...
A ce moment là, James sentait que beaucoup de ses blocages avaient changé, voire disparu. Cependant il se sentait toujours mal à l'aise à l'idée de s'imaginer couronné de succès. Quand je lui ai demandé où était ce sentiment, il semblait être du côté de sa main droite, il dit que c'était comme si c'était hors de lui tout en lui étant attaché. Nous avons tapoté sur cette personnalité secondaire et le fait qu'il croyait que ça le protégeait. Tout en fermant les yeux et en tapotant sur le côté de sa main, il imagina cette partie en train de guérir, de devenir complète et intégrée en lui. Nous avons continué à tapoter :
Peut-être que je suis en sécurité sans être médiocre.
Peut-être que je suis en sécurité si j'ai du succès.
C'était peut-être un bon choix quand j'étais jeune, mais c'était dans ce temps là, et maintenant est maintenant.
Ce n'était pas mon boulot de prendre soin de mes frères et j'ai fait du mieux que j'ai pu. En fait, j'ai fait bien mieux que mes parents. A bien y repenser, je suis plutôt épatant!
Il a ensuite tapoté sur le côté de sa main, fermé ses yeux et a commencé à s'imaginer avoir du succès. Il se sentait mal à l'aise, mais c'était la première fois qu'il était capable d'imaginer des changements positifs.
COMMENTAIRE DE CG: Une autre approche souvent efficace est de diriger l'EFT sur des évènements spécifiques qui soulignent son besoin de rester dans la zone de confort de médiocrité. Ces évènements sont souvent au coeur du problème.
Nous avons à nouveau tapoté sur :
Même si je suis mal à l'aise et que c'est inhabituel de m'imaginer avec mes succès futurs, je voudrais m'y habituer et me sentir à l'aise.
En tant qu'adulte, je suis en sécurité maintenant et prêt à briller.
Je peux rêver et espérer, parce que je ne risque plus rien maintenant, je suis en sécurité.
Je n'ai plus à me limiter à un plafond.
Mes vrais amis seront là pour moi et me soutiennent dans mes succès. S'ils ne le font pas, alors ce ne sont pas mes amis, et je n'ai pas besoin d'eux dans ma vie de toutes les façons.
Mes œuvres d'art sont ma joie et le cadeau que j'offre aux autres, et je suis prêt à les montrer à tous.
Mon business commence à se développer jusqu'à ce que j'aie autant de clients que je choisis et mérite d'avoir.
Namaste,
Aileen Nobles
de nouvelles difficultés s'ajoutent. On souhaite garder cette personne heureuse et à l'aise. Ce n'est pas une tâche facile, sachant qu'elle peut paniquer sans raison "réelle", ne pas mous reconnaître, constamment questionner ce qu'on fait, faire quelque chose d'inattendu, et potentiellement dangereux pour elle-même, et bien sût oublier à la seconde ce qu'on peut lui dire ou ce qu'on peut avoir fait. Le moins qu'on puisse dire est que le défi est de taille.
L'un des aspects les plus difficiles est sans doute de savoir que ça ne va pas s'améliorer. C'est un long voyage, et nous savons que ce sera difficile. Alors que peut-on faire?
Quand on m'a demandé d'aider "John", un membre de ma famille qui était dans les débuts de la maladie, j'ai d'abord douté de pouvoir aider. Après tout, c'est une maladie dégénérative, et on ne connait pour le moment aucune solution. Cependant, il y a bien d'autres aspects pour lesquels l'EFT peut aider. Cela fait maintenant plus de neuf mois de sessions hebdomadaires avec John et son épouse, Mary. Les résultats sont notables. Même si l'EFT ne prétend PAS guérir la maladie d'Alzheimer, cette méthode allège de manière certaine le fardeau au quotidien, autant pour ce patient que pour sa femme/aidante.
Voici quelques exemples de situations
Amener le calme quand John est seul à la maison.
A cette époque, John était encore assez à l'aise pour rester un peu seul à la maison. Cependant, par deux fois, même s'il "savait" que Mary ne devait pas revenir avant 15:00, il a commencé à appeler son portable à 14:30, demandant où elle était. Inquiète que cela ne se reproduise, et sachant qu'elle avait une autre option, Mary décida d'agir de manière préventive pour son prochain rendez-vous de coiffeur.
La veille du rendez-vous, et à nouveau le matin avant de partir, elle tapota avec John, pour l'aider à se souvenir de où elle allait et de son heure de retour. Elle s'appliqua à le rassurer sur le fait que tout irait bien pendant son absence. Elle alla chez le coiffeur, et revint pour trouver John heureux et détendu, attendant paisiblement à la maison. Elle a par la suite appliqué cette méthode plusieurs fois.
Evacuer une colère de plusieurs jours.
John ce jour là était très contrarié parce qu'il avait eu deux IRM. Il pensait qu'il n'y avait eu que quelques jours entre les deux (il y avait en fait plusieurs semaines et l'objectif était différent pour chaque examen), et que le médecin était incompétent. John avait fait partie du monde médical. Il ressassait sa colère sans discontinuer et en parlait abondamment, depuis plusieurs jours. Mary avait décidé de laisser faire les choses, sachant que nous avions une session planifiée ce jour là.
J'ai donc demandé à John de me raconter son histoire, pendant que je tapotais chaque point avec lui. Petit détail, j'habite en Irlande, et John et Mary habitent en France. Toutes les sessions se déroulent via internet, sur Skype (avec une webcam). John tapotait donc de lui-même, mimant mes gestes.
Peu à peu, nous avons réussi à faire tomber sa colère (qu'il niait d'ailleurs : "mais non, je ne suis pas du tout en colère, simplement..." et il repartait sur le sujet.). Nous sommes arrivés au point où nous pouvions parer d'IRM sans déclencher de réaction démesurée. Mary était enchantée!
De grognon à serein en 20 minutes.
Lors de cette session, John a révélé une mauvaise humeur certaine. Sa femme n'avait aucune idée de la raison. Durant notre session de 20 minutes, j'ai découvert qu'ils étaient allés à un enterrement le jour précédent. Cela avait ramené John à l'enterrement de son propre père, et bien sûr à penser à la fin de sa propre vie. Nous avons tapoté sur la colère et les peurs associées pour John à la mort, et Mary a récupéré un John beaucoup plus détendu. Le soir, elle m'a envoyé un courriel pour m'informer que la journée s'était passée sans incident, à sa grande satisfaction.
Certaines personnes qui s'occupaient de John ont remarqué des changements positifs après les premières sessions, mais la meilleure avocate reste Mary. Je continue à avoir des sessions hebdomadaires avec chacun d'eux. Comme Mary apprend à utiliser l'EFT pour désarmer la colère, les peurs ou les paniques de John au quotidien, sa charge d'aidante s'en trouve allégée, malgré la progression de la maladie.
Je souhaite remercier Deborah Mitnick, Debra Lohri, Sarajane Thomas and Virginia McDonnell qui avaient déjà partagé par des articles leurs expériences avec l'EFT et la maladie d'Alzheiner sur www.emofree.com (devenu www.eftuniverse.com). Vous trouverez des liens vers la traduction française de leurs articles en bas de page. Cela m'a été précieux quand j'ai commencé à rechercher des informations, et elles m'ont toutes soutenue pour commencer. Sarajane m'a mis en contact avec Julian Dean. Julian développe et mène des programmes de formation pour les aidants et le corps médical depuis 12 ans avec l'American Alzheimer's Association, et son immense gentillesse et son savoir sont d'une grande aide.
Je suis aussi toujours intéressée si vous souhaitiez partager votre propre expérience de 'LEFT avec la maladie d'Alzheimer. Plus de personnes y travaillent, et plus nous serons efficaces avec l'EFT dans ce cas spécifique.
Liens vers les articles traduits
2 Pleurer la mère qu'elle perd lentement
3 Tapoter pour nous rapprocher et mieux nous comprendre 4 EFT avec une patiente atteinte de démence : Une histoire émouvante 5 Une malade d'Alzheimer reconnaît son mari 6 Une malade d'Alzheimer retient une informationÉtreintes à tous (particulièrement à Deborah),
Gary
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par Deborah Mitnick
La mémoire de sa mère empire. Le diagnostic d'Alzheimer semble de plus en plus certain. Elle a récemment dû encourager sa Maman à abandonner l'exercice physique. Elle doit simplement placer sa Maman dans une maison spécialisée. La Maman a compris qu'il était temps de se rendre dans cette maison, mais la douleur émotive a été atroce pour les deux pendant le déménagement.
Elle a pris soin de sa Maman avec amour et a trouvé un bon arrangement, mais à l'intérieur, cela lui fait mal et elle en souffre.
Elle pleure beaucoup quand elle est seule. En fait, elle pleure quand un employé de l'épicerie lui demande, “comment allez vous aujourd'hui ?” Elle est connue pour pleurer même en attendant dans les files à la banque ou dans les restaurants.
Dans sa vie professionnelle, elle prend soin des autres. Elle a aidé beaucoup de personnes à trouver des solutions. En fait, elle est thérapeute énergétique et elle a employé l'EFT et beaucoup d'autres méthodes pour aider des centaines de personnes, par téléphone ou face à face.
Mais ces derniers mois, elle a été trop occupée par sa Maman pour voir ses clients réguliers. Elle a été également trop émotive et bouleversée pour travailler.
Elle pleure beaucoup quand elle est seule, en nettoyant l'ancien appartement de sa Maman, quand elle appelle le fournisseur de téléphone, la banque pour la carte de crédit, l'assurance-maladie, et toutes ces autres sociétés pour changer officiellement l'adresse de sa Maman.
Elle prend donc toujours soin des autres, mais elle “a oublié” qu'elle a une compétence merveilleuse avec laquelle elle peut prendre soin d'elle-même. Elle “a oublié” l'EFT. Elle “a oublié” le tapotement pour elle-même.
Et elle a simplement pleuré.
Alors elle s'est rappelée l'EFT. Elle a tapoté pour des solutions générales , telles que “toutes les émotions de Maman”, “me sentir si seule avec toutes ces émotions problématiques”, “voir Maman changer si rapidement”, “devoir tenir un rôle difficile toute seule”.
Elle a arrêté de pleurer. La paix est revenue en elle. Elle a pu gérer ce qu'elle devait faire pour sa Maman avec moins de douleur émotive. Elle s'est sentie mieux en elle-même et prête à travailler de nouveau avec ses clients.
Vous n'avez pas encore deviné? Un pressentiment, peut-être ?
J'écris au sujet de "moi". Et me voilà … celle qui aide toujours tout le monde. Et il ne m'était même pas venu à l'idée de m'aider moi-même.
Je me sens tellement mieux maintenant. Et je vous rappelle de prendre soin de vous-même ! Le tapotement a aidé ainsi plusieurs de nos clients, mais prendre soin de soi est essentiel. Je peux maintenant rétablir l'équilibre entre ma Maman et toutes les autres personnes que je veux aider !
Depuis que j'ai pris le temps de tapoter pour moi, mon téléphone se remet à sonner. Je rencontre de nouveau des clients par téléphone aussi bien que dans mon bureau. C'est un sentiment merveilleux de pouvoir aider les autres.
Et je me rappelle maintenant de m'aider, aussi.
Deborah Mitnick, LCSW-C
L'objectif de cette séance unique est de pouvoir atténuer l'onde de choc vécue par Hortense à la suite de ces attentats, plus de 2 semaines après. Hortense connait déjà l'EFT et tapote depuis plusieurs années. Je découvre quelques éléments de son histoire au fur et à mesure de la séance.
Nous avons travaillé plusieurs aspects et je partage l'idée lumineuse d'Avaaz, d'avoir transformé la marche prévue à Paris pour le Climat et interdite pour cause de sécurité, en une « marche des chaussures ». 22000 paires de chaussures accompagnées de messages sur la place de la République à Paris, ça se remarque ! Hortense explose alors, car aux informations télévisées elle a bien entendu parler d'une agression qui a eu lieu Place de la république à Paris, mais pas de cette marche et encore moins de la paire de chaussures du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon ou celle du pape François, ni même des bottines de l'actrice Marion Cotillard qui y ont participé !
Je demande à Hortense comme elle se sent à cet instant. Elle entame un long chapitre sur le fait que les informations télévisées peuvent donner des informations positives mais insistent lourdement sur tout ce qui est dramatique en premier et en majorité, pour « choquer et vendre »
Je lui demande comment il se fait que les médias aient « besoin de choquer pour vendre ».
« ils disent que l'être humain a besoin de cela, mais non, je n'en ai pas besoin, ce sont EUX qui en ont besoin ». Cette remarque me paraît importante, à propos de « moi », « eux », ce que les autres « m'imposent »... Vous verrez ce qu'en pense Hortense après quelques tapotements d'EFT.
J'insiste gentiment pour revenir à ce qu'elle ressent, et elle me dit poliment qu'elle est « énervée parce qu'ils rejettent tout sur nous ».
En réponse à ma suggestion de « colère », elle approuve tout de suite, et l'évalue à 8.
Nous tapotons une première fois
même si je suis furieuse contre les médias, j'en ai assez de tout ce noir de toutes les mauvaises nouvelles, aujourd'hui je choisis la lumière
Plusieurs sujets ressortent autour du discours initial d'Hortense, et un recadrage intervient en posant quelques questions, comme :
est-ce que ma colère est bien utile ?
Est-ce que je change les médias en étant en colère ?
et en ouvrant une nouvelle possibilité :
Et si je pouvais choisir mes informations ?
Hortense remarque avec un soupir : « Je me sens mieux... mais toujours en colère ».
Elle estime sa colère à 6 car « je m'aperçois que je suis aussi responsable et que je peux choisir », mais ceci n'est pas assez pour l'amener à 0, « parce que les médias sont présents constamment, journaux, télé (même quand on en veut pas les voir) ».
Je lui demande comment elle irait si elle avait en elle son propre filtre pour choisir ce qui la nourrit et laisser partir le reste. Après une réaction sur le fait que c'est trop dur de se contrôler sans arrêt, j'apprends qu'Hortense vit seule et que si elle avait une personne qui lui permette de s'exprimer, cela lui permettrait d'évacuer sa colère. Encore la faute de l'Autre, inexistant dans ce cas.
Même si je ne peux pas exprimer ma colère car il n'y a personne pour l'entendre et je marine dedans, je choisis de sortir la tête de l'eau.
Sachant qu'Hortense a déjà tapoté avant, j'offre une ouverture qu'elle approuve :
Même si je ne peux pas sortir la tête de l'eau, parce que je suis toute seule et que personne ne peut m'aider, moi je peux m'aider. Je l'ai déjà fait, je l'ai constaté. Et si je pouvais aussi dans ce cas là.
Même si ça me mets en colère parce que je suis face à moi même, rien ne m'empêche d'aller face au monde. Peut être il est temps que je change de direction et je m'aime et m'accepte complètement.
Nous commençons par élaborer sur toute cette frustration, par exemple :
Je ne peux pas évacuer ma colère.
Je suis devant mon poste.
Je reçois cette négativité.
C'est comme si elle s'imprègne en moi et autour de moi sans porte de sortie.
évidement je suis en colère.
Avant de réaliser qu'un choix est encore possible
Personne ne m'oblige à écouter ces informations.
Je fais mon choix et je ne m'en rendais pas vraiment compte.
Je refuse d'être complètement coupé du monde.
Je suis reconnaissante de recevoir toutes ces informations.
Mais aujourd'hui je choisis de prendre mes responsabilités.
…..
Je peux choisir.
Utiliser l'Ho'oponopono
me concentrer sur les informations qui m'intéressent.
partager avec des personnes de mon choix.
transformer les colères qui me viennent en action et énergie positives.
Des actions pour mon bien être.
Ou pour le bien-être autour de moi.
Et si je révolutionnais les médias ?
A moi toute seule............
MERCI.
Hortense manifestement ne manque pas d'humour, ce qui aide toujours.
Elle parle ensuite de l'exemple d'un journal local qui lui aussi diffuse « des informations négatives », et se trouve un peu désarçonnée, quand je lui suggère de soumettre des « informations positives » au-dit journal et voir ce qui se passe. Elle entame un nouveau chapitre sur le fait que les gens ne veulent pas parler du bonheur. Je ne peux qu'approuver en repensant à ce blog que j'avais écrit sur le sujet.
J'apprends alors qu'elle a une nouvelle petite-fille, et qu'elle voudrait parler de ce bonheur, mais sa famille étendue ne semble pas intéressée. La colère semble avoir changé de cible.
Je lui demande de réévaluer sa colère contre les médias. Elle est maintenant descendue à 4 car « je vois que c'est mon choix », Vous remarquerez la raison de l'amélioration de 8 à 6 et de 6 à 4 est en fait la même. Nous avons parfois besoin de revenir plusieurs fois sur une nouvelle idée avant de vraiment l'intégrer.
Par contre un nouvel aspect se présente quand je lui demande pourquoi sa colère n'est pas à 0 : besoin de « ressentir pour croire ».
Un courte série s'impose :
Même si je ne me sens pas encore libérée de ma colère, après tout, ce soir je vais allumer les infos et ça va recommencer, je suis curieuse de savoir comment je vais réagir. Je suis curieuse de constater ma capacité à filtrer les informations.
Et nous explorons certains aspects « négatifs »
Je vais retourner dans la vraie vie et ça va recommencer.
évidemment il faut savoir ce qu'il se passe dans le monde.
...
Même si je suis seule face à mes informations, je choisis de trouver le moyen qui me convient pour partager les bonnes informations, avec les personnes qui sont sur la même longueur d'onde.
Même si je ne trouve pas beaucoup de personnes autour de moi, Il doit bien en avoir quelque par. Ca m'étonnerait que je sois tout seul sur cette planète.
...
avant de recadrer :
Même si je ne peux pas tester avant de savoir si je suis libérée de ma colère.
Aujourd'hui je m'autorise à créer la paix en moi et autour de moi.
dans la compassion et le pardon, quoiqu'il arrive.
Je fais ce choix en toute conscience .
Dans chaque cellules de mon corps, mon coeur et mes pensées.
« Ca fait du bien ». La colère contre les médias est maintenant à « 0-1 », parce que « je suis plus moi ».
Je lui demande ce qui l'a empêchée d'être elle-même jusqu'à ce jour, et nous partons vers un autre aspect : « j'ai fait preuve de faiblesse et je suis retombée... Il y a tellement de choses à filtrer en continu, forcément de temps en temps je me laisse aller et je replonge ».
Ne sommes-nous pas les juges les plus durs sur nous mêmes ?
Je questionne un peu pour savoir pourquoi c'est un « effort d'être heureuse », et nous arrivons au nœud du vrai problème : « quand je me sens diminuée, mon énergie descend, je ne me sens pas moi même, et là je suis en colère... après moi ! ». Hortense se sent en fait "diminuée" quand elle reçoit des informations négatives.
Est-ce que cela vous arriverait par hasard aussi de temps en temps ?
Nous tapotons sur les différents aspects de cette colère contre soi (et j'en découvre beaucoup!) et transformons cela ainsi, de manière très très résumée :
Même si je peux être extrêmement en colère contre moi-même et que c'est usant et épuisant, je me demande si je n'aurais pas une alternative.
Même si j'ai une vie de colère contre moi-même, colère avouée ou cachée, aujourd'hui je choisis une vie de compassion de de pardon, naturellement et facilement.
…
Cette colère ne date pas d'aujourd'hui.
Elle est régulièrement activée.
Quand je ne fais pas ce que je devrais faire.
Quand je ne fais pas ce que je pourrais faire.
Quand je ne crée pas mon bonheur.
Quand je me laisse aller à la négativité.
Quand je me laisse aller à la colère autour de moi.
…
Et j'en ai assez d'être en colère contre moi.
Pas étonnant que je sois épuisée.
Pas étonnant que ma créativité soit bloquée.
Pas étonnant que je ne trouve pas les bonnes personnes avec qui je peux partager ma joie.
Pas étonnant que j'attire la colère autour de moi.
Et j'ai encore un choix.
Même si j'ai tendance à être facilement en colère envers moi-même.
Est ce bien ma colère dont il est question ?
Ou bien c'est une colère que j'ai pris de quelqu'un d'autre il y a longtemps ?
Que se passerait- il si je m'arrêterai de me juger ?
Que se passerait- il si je m'arrêterai de répéter ces jugements que j'ai entendu en étant enfant ?
Que se passerait- il si ces jugements n'avaient plus de prise sur moi ?
Aurais-je vraiment besoin de colère ?
Lâcher prise et laisser partir les colères , voilà un programme intéressant.
Et même si je ne sais pas du tout comment je vais m'y prendre.
Ce n'est pas la première fois que je me surprendrai de ma créativité.
Pourquoi ai-je déjà trouvé les bonnes solutions ?
Pourquoi devient-il plus facile d'être heureuse ?
Pourquoi sais-je activer le bonheur en moi et autour de moi ?
Et si tout ça est facile en moi que je ne l'aurais pensé ?
MERCI.
Hortense observe effectivement qu'elle porte la colère familiale et que par réaction , elle a récemment observé qu'elle est souvent sur la défensive.
Nous tapotons sur une nouvelle série d'aspects relatifs au fait d'être sur la défensive pour se protéger de la colère des autres, question de survie à l'époque ( et apparemment dans beaucoup de situations de sa vie), pour finir par un recadrage total :
Aujourd'hui je choisis d'apprendre facilement et naturellement.
L'acceptation totale de qui je suis.
L'acceptation totale de ce monde dans lequel je vie.
Je choisis tout cela dans mon corps, dans mes cellules et ma tête.
MERCI.
« je me sens revivre » me dit Hortense.
J'essaie de savoir ce que cela veut dire en pratique au delà de « libérée, sur un petit nuage, je suis moi... ».
Je la ramène sur le problème initial : « ce soir vous allez allumer la télé, comment allez-vous réagir? ».
Elle me révèle qu'elle a en fait déjà filtré les informations, en regardant des programmes animaliers au lieu des informations, et qu'elle se rend maintenant compte que « j'avais projeté ma colère sur les médias » !
C'est le moment relire le début de la séance et de considérer le degré de colère contre « les autres », quels qu'ils soient, qui s'est révélé au cours de notre travail. Voilà une réalisation libératrice ! Hortense l'apprécie d'ailleurs pleinement.
Elle remarque aussi qu'elle dit à tout le monde de se regarder en face avant de voir les autres ... « mais je ne le faisais pas ». Encore un autre de ces moments de lumière soudaine !
Elle absorbe cette nouvelle vue en repensant aux situations de sa famille d'origine qui l'avaient conditionnée, et ce qui a changé depuis..
Colère par rapport aux médias ? 0 !
L'objectif d'Hortense est finalement atteint après bien des détours, qui n'ont rien à voir avec les événements de Paris, rien à voir avec les médias, rien à voir avec « les autres » au final... Tout à voir avec elle-même. Prendre soin de soi avant les autres...
Merci à Hortense d'avoir partagé cette expérience. Après la séance, Hortense se trouve bien, en paix avec elle-même.
Dans les jours qui ont suivi elle sélectionne ce qu'elle regarde et a découvert un nouveau sens à sa colère. Alors qu'elle avait pensé toute sa vie que la colère devait être étouffée, elle trouve maintenant qu'elle est en fait utile pour évacuer certaines charges.
Les médias ne l'affectent plus de la même manière, et elle peut maintenant regarder les informations, et sélectionner et transmettre ce qu'elle veut en garder, ce qui la nourrit vraiment.
Est-ce que cet article vous a aidé ? Qu'avez vous découvert par rapport à vous-même ? La série gratuite suivante peut vous aider à continuer d'explorer votre chemin : Transformer ma colère contre les médias et les informations négatives.
Si vous aussi vous avez été affecté plus que de raison par ces événements, mon offre de séance gratuite pour évacuer l'onde de choc reste ouverte (dans les limites de mes disponibilités)... car l'onde de choc ne s'arrête pas à la fin de l'année... et qu'on peut toujours faire n pas, aussi petite soit-il, vers le bein-être! Contactez-moi ici.
Un attentat est toujours inacceptable, incompréhensible, indescriptible. Alors que dire de plusieurs?
Des centaines de gens ont quitté cette vie, des milliers de gens souffrent, certains n'avaient jamais connu cela qu'à la télé, mais pour beaucoup, surtout en ce temps de migrations massives, de populations déplacées, et avec le souvenir des attentats de janvier 2015 à Paris, la souffrance d'aujourd'hui est l’écho d’une souffrance ancrée dans un passé parfois lointain, parfois très récent.
Je travaille régulièrement avec des personnes dans cette situation et à l'annonce des différents attentats, plusieurs de ces personnes font face à une réactivation des restes de leur propre expérience. J'ai eu ce matin une séance dans ce cadre, et "Denise" (nom d'emprunt) m'a permis d'en partager une grande partie, dans l'espoir que d'autres personnes qui sont réactivées puissent en bénéficier. J’espère que cet article pourra vous aider à cheminer vers votre paix.
~~~~ AVERTISSEMENTS ~~~~- Pour comprendre cet article, il est impératif d'avoir des bases d'EFT. Cliquez ici si ce n'est pas votre cas.
- Certaines idées exprimées dans cet article peuvent choquer de bien des manières. L’objectif de cet article est de vous aider à évacuer votre propre souffrance, ce n’est en aucun cas une plateforme de discussion politique, religieuse ou autre. Je vous rappelle plus que jamais qu’en lisant cet article, vous prenez la pleine responsabilité de votre bien-être. Vous faites le choix de le lire, sans jugement.
- Je vous suggère de tapoter en le lisant. Il est assez long, ce qui me paraissait nécessaire pour valider chaque étape parcourue.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~Denise est née dans un pays qu’elle a dû fuir dans une situation de guerre. Elle réagit donc violemment aux attentats dont elle est le témoin passif par obligation. L’objectif de cette séance est de l’aider à passer ce cap le plus sereinement possible. Elle a déjà travaillé avec moi, entre autres sur un attentat auquel elle a été mêlée dans sa jeunesse. Lorsque nous commençons la séance, Denise est animée d’une colère froide mais profonde. Sa réaction verbale montre la violence de son ressenti, ce qui évidemment se comprend tout à fait:
“je pense qu'on est en guerre et qu'il faudrait vraiment les traquer sans pitié, même pas les déferrer devant un tribunal." me dit-elle. “C'est oeil pour oeil, dent pour dent. La différence avec le terrorisme d'avant, c'est qu'avant ils faisaient des attentats un par un, maintenant ils ont tout un réseau d'individus qui sont disposés à sacrifier leur vie, et donc ils les lâchent dans tous les coins”.
Il est important de laisser Denise s’exprimer, cependant, il est aussi capital de garder en vue l’objectif de cette séance. Je reprends donc la main: “Ceci n'est pas une discussion politique, l'idée est de travailler sur ce que vous ressentez. Nous allons commencer par respirer”. Denise ayant déjà travaillé avec moi, cela me permet d’aller droit au but.
Après quelques respirations profondes, nous commençons à tapoter en continu, en partant du haut de la tête et en continuant en boucle. Pas besoin de point de karaté ou de phrase de départ dans ce cas, nous sommes déjà au coeur du problème. J’intercale juste quelques commentaires ci dessous pour expliquer certaines phrases. Pour commencer, Denise est surtout exaspérée par l’impact que tout cela a sur l’organisation de sa journée. Ce genre de réaction est une bonne recette pour ne pas faire face à la vraie souffrance, comme vous le verrez en dessous, et prendre les choses apparemment à la légère peut être extrêmement utile. Nous commençons donc “légèrement”.
je suis pressée ce n'était pas le moment de faire des attentats j'ai trop de choses à faire je n'ai pas fait ce que je devais ce matin ça arrive vraiment au mauvais moment et personne ne sait ce qu'il faut faire
Une autre stratégie de protection efficace est de trouver un coupable. Dans le cas présent, les coupables ne manquent pas, on a le choix, les terroristes bien sûr, mais aussi le gouvernement qui “ne fait pas son travail”.
Moi je sais ce qu'il faut faire les politiques ne font pas ce qu'ils devraient faire ils n'ont pas vécu la guerre que j'ai vécue moi je sais qu'il faut traquer les terroristes moi je sais ce qu'il faut faire donnez moi le pays, je vais résoudre tout ça donnez moi le pays et je vais évacuer toutes mes douleurs
La première barrière tombe à la mention de la vraie raison de sa réaction, sa douleur personnelle. Ne réagissons-nous pas toujours par rapport à ce que nous ressentons?
Jusque là, Denise "contôlait" parfaitement ses émotions, mais en moins de 3 minutes, en abordant le vrai problème, les larmes sortent immédiatement. Le souvenir de cet attentat, dont elle avait été témoin dans son pays, remonte. Nous avions déjà travaillé dessus, évidemment pas assez en profondeur, et nous avons ici la possibilité d'enlever une nouvelle couche de l'oignon. Il s'agit de la conserver connectée à son ressenti le plus longtemps possible.
toutes ces douleurs toutes ces douleurs
Denise se reprend vite et arrête les larmes. Si vos douleurs remontent, ne les contrôlez pas, laissez les venir afin qu’elles évacuent votre vie, respirez et faites une pose dans la lecture, mais continuez à tapoter, juste en respirant.
cette petite fille tuée sous mes yeux et sa mère que j'ai vue errer après à la recherche de son enfant tout ce sang sur mes chaussures
Une nouvelle barrière tombe, et à nouveau les larmes remontent. Vous avez probablement vos propres images qui remontent. S’il est trop dur de continuer, arrêtez la lecture ici, respirez et tapotez pour retrouver le calme, et trouvez un ou une praticienne pour vous aider. Dans le cas de Denise, elle remet à nouveau sa souffrance “dans la boite” et la colère remonte vite.
le trou dans le chapeau de papa l'éclat d'obus dans la cheville de maman
les éclats partout et tout ça qui est enfermé dans mes cellules et moi qu'est-ce que je peux faire de tout ça? il faut les traquer on ne peut pas laisser ça arriver encore et encore il faut éliminer le mal à la source et le meilleur moyen c'est d'aller les traquer
Il peut être utile pour vous à ce stade de faire une pause et travailler plus en profondeur sur votre propre colère. Dans le cas de Denise, je savais qu’une approche légère à nouveau était la bonne recette pour désamorcer la colère et accéder à la barrière suivante.
d'ailleurs je vais prendre mes bagages et je vais partir tout de suite parce que moi je sais ce qu'il faut faire parce que moi j'ai besoin de faire quelque chose, je ne peux pas rester ici et regarder ce qui se passe je ne peux pas revivre cette souffrance et savoir que je la vivrai encore et encore. je ne peux pas revivre cette souffrance et voir celle de tous ceux qui la vivent pour la première fois sans rien faire je ne peux pas revivre tout ça et rester indifférente j'ai besoin d'être entendue j'ai besoin que les coupables soient punis j'ai besoin que les coupables soient tués oeil pour oeil, dent pour dent même si ce n'est pas en accord avec ma religion c'est ma douleur c'est celle des mes frères et soeurs c'est celle de toute ma famille c'est celle de tous les gens qui ont vécu ceci c'est celle d'une planète on ne peut pas laisser cette douleur sans punition si on punit les coupables il n'y aura plus de douleur si on punit les coupables ça ne se produira plus
"Est-ce bien vrai?" Je me permets à ce moment de questionner cette colère afin de permettre à l’énergie de cette colère de se transformer. Je la provoque intentionnellement, ce qui permet à Denise de s’impliquer tout en tapotant toujours. Observez les aller-retour de la colère et de l’impuissance mélangées, qui font place progressivement à une autre forme d’interrogation. "- Oui, je vois où vous voulez en venir." répond-elle. "- la question n'est pas de savoir où je veux en venir, mais de savoir ce que vous ressentez? L'idée est de vous permettre de retrouver la paix. A cet instant présent , que ressentez-vous?"
La colère revient. Parfait, nous pouvons travailler dessus.j'ai besoin que les coupables soient tués j'ai besoin de les voir sous mes yeux
Elle réagit à cette suggestion: "non, pas forcément, mais j'ai besoin de savoir que la sécurité des gens est assurée"
que ces gens ne puissent plus se balader impunément dans le métro il y a des forces armées pour faire ça il y a des forces de police pour faire ça il y a des brigades anti terroristes pour faire ça mais ils ne font pas leur boulot
Nouvelle réaction: "Si, ils font leur boulot, dans la mesure où on les laisse faire."
et on ne les laisse pas faire mais moi je vais y aller d'ailleurs plus je suis en colère et mieux c'est
Il est temps de revenir au coeur du problème :
plus j'ai de colère et plus je souffre et mieux c'est est-ce bien vrai? même si je voudrais bien pouvoir faire quelque chose, je me demande où est ma place est-ce que ma place est de crier à la vengeance?
"Surement pas" répond-elle.
est-ce que ça peut me soulager? est-ce que ma place est de dire au gouvernement ce qu'il devrait faire? probablement ("après tout ils sont là pour représenter le peuple!") est-ce que ma place est d'aviver les animosités? peut être est-ce que tout ca va me soulager? peut être même si je ne sais pas exactement ce que je dois faire de tout ça, je sais que c'est ma souffrance je sais que c'est ma souffrance qui est ravivée alors que je pensais que c'était résolu même si je pensais qu'elle avait disparu, cette souffrance est tellement profonde elle ne pourra jamais disparaitre mais aujourd'hui j'ai un choix je connais cette souffrance j'ai essayé de l'enterrer est-ce que ça marche?
La question amène une nouvelle réaction: "je pensais que ça avait marché". Vous qui lisez, qu'essayez-vous d'enterrer (ou de déterrer) à cet instant?
peut être qu'aujourd'hui j'ai un autre choix. peut être que je peux la laisser sortir et la transformer la souffrance de ces blessures
La colère étant désamorcée, la vrai douleur commence à nouveau à remonter et les larmes reviennent.
mon pays qu'on m'a pris. mon pays qu'on m'a pris on m'a chassée il y avait tout ce sang et cette terreur et je porte toujours ça en moi Aujourd'hui peut être que je peux rendre honneur à tous ceux qui souffrent en évacuant un tout petit peu de ma souffrance
L’EFT est une méthode dite douce, et des sanglots profonds ne sont pas exactement la représentation de la douceur, mais il est parfois nécessaire de les accueillir pour pouvoir passer de l’autre côté. Après tous ces tapotements, la barrière finale tombe et Denise arrête de contrôler, accepte les larmes, et leur libération, alors que je continue à la soutenir vocalement et en tapotant. (tout cela se passe sur skype, au fait). Un peu plus d’une minute plus tard, la crise est déjà calmée, et Denise remarque : “C'est vrai que ça fait du bien de laisser sortir”. Il est temps de re-tester et je demande à Denise de redire :
"On m'a pris mon pays".
Pas de larmes. La colère et la souffrance ont l’air d’être évacuées, il reste l’impuissance. Chacun a son idéal, sa religion, sa spiritualité, ses croyances. Denise puise beaucoup de force dans sa foi religieuse. En quoi puisez-vous votre force? Adaptez la partie suivante selon vos croyances.
on m'a pris mon pays et je ne m'en remettrai jamais on ma pris mon pays et j'ai refait ma vie loin de mes racines on m'a pris mon pays et je n'oublierai jamais même si on m'a pris mon pays, ma foi me dit que tout arrive pour une bonne raison même si la pilule semble difficile à avaler, je suis reconnaissante d'apprendre tous les jours ce que ma foi peut m'apprendre
"C’est vrai que ca m'a soulagée de faire un peu un éclat", constate Denise une deuxième fois, surprise.
on m'a pris mon pays, expliquez moi ce qu'il y a de bien là dedans? Le problème c'est que les gens qui m’ont chassée non seulement, ils ont pris mon pays,
mais en plus ils l'ont gâché je ne peux pas laisser faire ça je vais continuer de souffrir parce que je n'ai pas d'autre recette parce que je n'ai pas d'autre possibilité même si j'ai toute cette souffrance en moi. aujourd'hui je pourrais faire le choix, le choix d'évacuer cette souffrance, et de trouver la paix en moi
Cette étape ne pouvait arriver qu’après avoir évacué le reste, mais elle est capitale. A ce stade Denise est épuisée et tapote sur ses doigts pour finir.
Le passé est désamorcé, du moins la partie du passé à laquelle nous avons pu accéder, mais après la séance, Denise va de nouveau se trouver dans le tourbillon de douleur qui a envahi le pays. Mais elle est maintenant prête à voir le futur, et il est temps de l'aider à s'y préparer avec la dernière partie de la séance.
il y a tous ces ré-activateurs autour de moi
"C'est vrai", commente-t-elle, songeuse.
qui vont ré-activer toute cette souffrance pour moi et pour tout le monde et pour tous les gens qui ont vécu ça j'entends toutes ces souffrances autour de moi évidemment ça fait un écho en moi aujourd'hui je me demande ce que je vais choisir
Sans l’EFT, ceci est un choix inconcevable. Merci l’EFT, et merci Gary Craig , le créateur de l’EFT, de l’avoir mis à notre disposition…
je peux choisir de revivre cette souffrance encore et encore ou la laisser sortir, et la transformer par ma foi il faut une grande foi pour arriver là et peut être que je n'y suis pas encore il faudrait être Dieu
Le ridicule ne tue pas, et dans ce cas, l'absurdité permet de ramener le rire, excellent moyen, si on le fait au bon moment, d'évacuer des sentiments encombrants.
je ne serai jamais Dieu, mais je peux faire de mon mieux il y a des tas d'avis différents autour de moi il y a des tas de souffrances différentes autour de moi et je me demande ce que je vais choisir? Est-ce que je veux alimenter toute cette souffrance en y rajoutant la mienne? Ou est-ce que je veux prendre ma souffrance et la soumettre à Dieu pour m'aider à la transformer? J'en ai déjà transformé une grande partie
Je vérifie : “c’est vrai?”. Elle me répond “tout à fait!"
Je croyais que c'était fini, mais ce n'est jamais fini. Je n'oublierai pas, et le pardon est tellement difficile mais je peux apprendre, même si j'ai besoin que le coupable soit traqué je sais aussi qu'il y a une deuxième action possible
Nouvelle vérification: “C’est vrai?” - “ben oui, c'est d'amener de l'amour et de la paix dans le monde”, mais...
même si je ne vois pas comment amener la paix et l'amour dans le monde en face d'une telle situation je peux apprendre. Je sais que les brigades anti terroristes font leur travail, merci que les forces de police font leur travail, merci que les forces de santé font leur travail, merci et aujourd'hui j'offre ma participation à la paix mondiale, avec amour et compassion pour la partie de moi qui souffre encore, et pour tous ceux qui souffrent autour de moi. Aujourd'hui je laisse avec gratitude les brigades anti terroristes agir dans l'immédiat pour limiter les risques pour chacun et je choisis de construire la paix à long terme en transformant toutes mes douleurs
pour mieux aider les autres à transformer les leurs. Je choisis de me protéger de leurs douleurs pour mieux les aider à les évacuer je suis reconnaissante d'être en sécurité. Merci
La définition de la compassion (“souffrir avec”) pourrait laisser penser qu’il s'agit de souffrir pour aider l'autre, mais le choix de Denise n’est pas d’ajouter les souffrances. Elle choisit au contraire d’ajouter les lumières pour évacuer les souffrances. A ce stade Denise est soulagée mais épuisée.
Nous finissons par une discussion sur le regard sur l’Autre que j’aimerais aussi partager. “L'Autre", c’est la personne que nous croisons dans la rue, dans les transports, la personne dont nous évitons parfois le regard, en particulier en ville. C’est parfois un impératif de sécurité, mais pas toujours.
J'ai entendu certains dire que des attentats de ce genre n'arriveraient pas si nous étions tous vigilants, si nous regardions autour de nous, si nous regardions l’Autre. L’idée est d’identifier et donc de prévenir les risques. Cela est tout à fait valide bien sûr.
J'ajouterais une autre raison, peut-être à plus long terme.
On m'a parlé de l'interview d'une personne qui expliquait qu'elle avait pris cette vie de violence "parce qu'avant, elle n'était rien". En prenant les armes, elle est devenue "quelqu'un".
Que se serait-il passé si cette personne avait reçu les regards qui lui auraient dit qu'elle était "quelqu'un" sans arme?
Que se passerait-il si les personnes qui ont commis ces actes avaient dès l'enfance reçu des regards d’amour et de compassion? Et si la solution était à la portée de chacun de nous? De chacun de nos actes et de nos regards? Les situations de crise déclenchent de merveilleux élans de solidarité. Et si les mêmes sentiments pouvaient nous nourrir tous les jours?
La transformation de Denise peut sembler rapide et "un peu facile". Gardez en tête que Denise tapote depuis des années. Si vous débutez avec l'EFT, donnez-vous le temps, petit pas à petit pas...
J'espère que cet article vous a aidé d'une manière ou d'une autre à trouver plus de paix en vous, ou à identifier des points de souffrance que vous pouvez explorer dans votre route vers la paix intérieure. Que cette paix s’étende autour de vous. Merci.
Sally et Jennifer sont des amies proches depuis beaucoup d'années. Elles ont maintenant la quarantaine, mais Jennifer est atteinte d'un cancer du sein. Sally fait de son mieux pour soutenir Jennifer et sa famille (2 jeunes enfants). Elle a généreusement offert d'aider de temps à autre pour les travaux ménagers. La dernière fois que Sally a vu Jennifer. elle allait à peu près bien Mais quand Sally est rentrée de vacances, elle a appris que l'état de Jennifer avait beaucoup empiré dans les 2 dernières semaines. Sally devait lui rendre visite ce jour là et se sentait très anxieuse. Elle ne savait pas dans quel état elle allait trouver Jennifer.
Sally est une personne très sceptique de nature. Elle avait déjà entendu parler de l'EFT mais l'avait ignoré. Cependant ce jour là, l'anxiété était tellement élevée qu'elle était sur le point d'appeler un service d'urgence. A la place elle a fait mon numéro. Il m'était possible de la rencontrer le jour même, mais cela a ajouté à son stress, car c'était juste avant d'aller chez Jennifer, et ça risquait de la mettre en retard. Elle est pourtant venue.
Je lui ai demandé de mesurer son anxiété sur une échelle de 0 (tout va bien) à 10 (anxiété maximale) : "Oh ça va à peu près, peut être un peu anxieuse, 6/10..."
Je lui ai alors demandé d'imaginer qu'elle était chez Jennifer. Je n'avais pas fini ma phrase que Sally répondait : "Ah là maintenant c'est 10!" Nous avons facilement tendance à atténuer l'intensité de ce que nous ressentons, dans l'espoir de "positiver", mais on ne peut faire le ménage que quand on voit la poussière! Il est donc important de nous connecter à toute l'eetendue de notre ressenti.
Avant de commencer à tapoter, je vérifie toujours si la phrase standard "je m'aime et je m'accepte complètement" convient. Ca n'allait pas vraiment pour Sally (5/10). Nous sommes donc tombées d'accord sur quelque chose qu'elle pensait à 100% : "je suis une bonne amie". Et nous voilà parties pour une première série d'EFT
Même si je me sens anxieuse, je suis reconnaissante d'être une vraie amie.
Les phrases de rappel ont rapidement commencé à recadrer cette anxiété:
Je me sens VRAIMENT anxieuse... toute cette anxiété... ma respiration est lourde... je vais me mettre à trembler incessamment sous peu... j'imagine sa porte... et l'anxiété monte... je ne sais pas si je peux supporter ça... je ne lui serai d'aucune utilité si je me sens anxieuse... mais je ne peux pas m'en empêcher... je ne vois pas bien comment me tapoter le visage va m'aider à contrôler mon anxiété (rires)... je ne suis pas sûre que je crois à ce truc là.. mais après tout pourquoi pas? ... J'aimerais être ouverte à la possibilité que je pourrais laisser partir cette anxiété ici et maintenant... quoi que je puisse faire pour aider Jennifer, ça ne comprend surement pas l'anxiété... les amis ont plein d'amour... et l'amour peut faire face à tout... du moins je l'espère!... Je serai inutile pour Jennifer si je me sens anxieuse.. mais tout mon corps est plein d'anxiété... J'aimerais bien l'éliminer... J'aimerais informer toutes les cellules de mon corps que je laisse partir cette anxiété... je la nettoie dans toutes mes cellules... je choisis de me sentir calme... de corps, de cœur et d'esprit.
C'était la première fois que Sally utilisait l'EFT. Elle me regarda, intriguée: "quelque chose est sorti de mon corps!?". Mais son anxiété était toujours à 5 sur 10 quand elle pensait à la porte de Jennifer, "à cause de mon cerveau, je sais bien que tout ça est très sérieux". L'idée est de tapoter sur chaque "aspect" d'uns situation indésirable pour l'évacuer. Nous avons donc recommencé :
Même si mon cerveau SAIT que je suis anxieuse POUR QUELQUE CHOSE, je suis anxieuse pour Jennifer, et je ne peux rien faire pour elle... mais je suis reconnaissante que l'anxiété diminue, et je suis une vraie amie.
... mon cerveau est très intelligent... il sait que je suis anxieuse pour une bonne raison.. mon cerveau sait que je suis anxieuse pour Jennifer.. je ne peux pas regarder Jennifer sans ressentir de l'anxiété!.. ça ne serait pas juste... ça ne serait pas juste pour Jennifer de la voir et de ne pas être anxieuse... mmm, je me demande... est-ce que mon anxiété aiderait Jennifer? ... Peut être que mon anxiété n'est pas vraiment là pour Jennifer? Peut être qu'elle est là pour autre chose? Peut être qu'elle est là depuis très longtemps... je ne peux pas me sentir suffisamment mal pour aider Jennifer... mais si je me sentais bien maintenant, si j'amenais du rire et du bonheur dans son foyer... peut être que ça l'aiderait plus? Elle a vraiment besoin de lumière... elle a vraiment besoin d'amour... et j'en ai à revendre... et l'anxiété est une barrière dans ma vie... je choisis de la laisser partir... je sais ce que dit mon cerveau, mais je choisis de laisser mon coeur prendre les commandes...
Sally se sentait maintenant "bien plus calme". ell était prête pour un nouveau test. Je lui donc à nouveau demandé de s'imaginer chez Jennifer et de mesurer son anxiété. "Je vais bien, mon anxiété ne peut pas l'aider, elle est à peu prêt à 3". Elle dit que ça ne pouvait pas être 0, parce qu'elle était anxieuse de nature, et qu'il était normal de se sentir bouleversée dans ce genre de situation.
Même si je me sens automatiquement bouleversée, une partie de moi sait que je n'en ai pas besoin, c'est comme si j'avais ce conflit en moi... Mais je suis pleine d'amour, et il n'y a aucun conflit là dedans!
Les phrases de rappel ont commencé à remettre ce "bouleversement automatique" en question, avec des phrases sur le thème de :
... je me demande si j'étais un bébé anxieux? ... et si c'était quelque chose que j'ai appris? ...
Sally n'avait jamais considéré les choses sous cet angle, et je pouvais voir son cerveau tourner autour d'un gros point d'interrogation "mmm, comme c'est intéressant....". Mais juste au milieu de cette série, son téléphone portable se mit à sonner. Elle sursauta, mit son téléphone sur "silence" et s'excusa. Nous sommes reparties à tapoter, utilisant cet épisode et un peu d'humour avant d'aborder le fond de la peur :
Même si j'ai appris ce "bouleversement automatique", le téléphone sonne et mon anxiété monte, je vois Jennifer et mon anxiété monte, je vois N'IMPORTE QUOI et mon anxiété monte (elle rit) Je suis une vraie amie!
... une partie de moi sait que je n'ai pas besoin de cette anxiété.. et si je laissais parler cette partie de moi? .. J'ai appris cette réaction... mais je n'en ai peut être pas besoin... Je me demande (et elle commente "Ah oui, justement, je commence à me demander!")... est-ce que je pourrais lacher prise? Est-ce que j'ai même besoin d'anxiété? Je choisis de remplacer l'anxiété par de l'amour dans chaque cellule de mon corps... je laisse partir ce reste d'anxiété... tout le monde ne se sent pas anxieux quand le téléphnoe sonne (rires).. tout le monde se sent anxieux à propos de la mort... parce qu'on ne sait pas... peut être que ce n'est pas si abominable... la mort est une chose finale, et je ne suis pas sûre de savoir comment je peux y faire face, mais je sais que l'anxiété n'aide pas.. je choisis de laisser partir les restes d'anxiété MAINTENANT.
Je m'apprêtais à lui demander où elle ressentait son anxiété au niveau physique, quand une nouvelle lumière s'alluma dans ses yeux. Elle me regarda, interdite : "Elle vient juste de s'envoler! Vous l'avez vue? "
Pour être honnête, il aurait été difficile de ne pas remarquer une telle transformation. L'expression de son visage s'est éclairée, son corps s'est redressé. Nous avons fini la série en exprimant de la gratitude pour ce qui venait de se passer.
Je suis tellement reconnaissante que le reste d'anxiété disparaisse, c'est tellement drôle! Je vais partager cette joie avec Jennifer!
Sally commenta au milieu d'un éclat de rire: "et moi qui suis la personne la plus sceptique du monde! C'était vraiment curieux!"
Avant de tester à nouveau pour vérifier que l'anxiété était bien partie, j'expliquais qu'elle pouvait revenir, compte tenu des circonstances, et qu'il était vraiment important que Sally continue à tapoter de son côté quotidiennement.
Je lui ai ensuite décrit son arrivée prochaine chez Jennifer, avec les pires détails que je puisse imaginer, décrivant une Jennifer vraiment mal quand Sally arriverait chez elle. Et voici la réaction de Sally "Avant, je me serais sans doute effondrée, mais maintenant, il y a ce truc à propos de l'amour". J'essayais de brosser un tableau le plus sombre possible, mais rien n'y faisait, Sally se sentait toujours bien, m'expliquant toutes ses bonnes raisons pour se sentir bien.
Elle alla chez Jennifer après notre session, où elle a passé un bon moment en compagnie de son amie. Elle commenta dans un e-mail : "Je ne vous remercierai jamais assez pour votre aide. Ma visite chez Jennifer était vraiment agréable, en fait.... Maintenant je sais pourquoi vous avez toujours l'air en paix avec vous même!"
Pour être honnête, je suis un être humain, et j'ai mes moments. mais il est clair que je suis reconnaissante pour ce que l'EFT a apporté à Sally.
Suivi - 2 mois plus tard
L'état de santé de Jennifer n'est pas très bon, avec des hauts et des bas. Elle connait l'EFT, mais ne souhaite pas l'utiliser our le moment. C'est bien sûr son choix.
Sally a tapoté quand elle en ressentait le besoin, y compris lorsqu'elle a eu des douleurs d'estomac. Elle savait que c'était lié au stress et s'en est immédiatement débarrassée en tapotant. Elle dit que ça la rassure de savoir que l'EFT est au bout de ses doigts. Elle se sent parfaitement bien et ne ressent pas le besoin de tapoter. Mais si/quand elle en a besoin, elle sait quoi faire.
Et vous?
J'ai rajouté une suggestion à la fin de son article.
Accolades, Gary
Par exemple, vous commencez au point du début du sourcil et tapotez en direction de la tempe en environ 8 petits pas, puis vous descendez autour de l'oeil et en dessous en à peu près 6-7 pas, et ainsi de suite en descendant le côté du visage vers le dessous du nez, par dessus les lèvres vers le menton, puis la gorge etc...
Quand vous arrivez à la clavicule, vous tapotez en diagonale vers le dessous du bras, faites demi tour en cercle pour atteindre le point du foie sur les côtes (sous la poitrine). Puis vous sautez vers l'intérieur des poignets et retour sur le haut du crâne et on recommence si nécessaire.
Maintenant il y a des variantes et des idées différentes concernant le point de départ des tapotements, mais je commence généralement sur le haut du crâne avec un cercle de tapotements tout doux, puis je pars vers le troisième oeil puis je continue vers le bas. Pas de règle immuable.
J'ai observé que pour l'anxiété et la peur en particulier, on réagit presque instantanément avec un bâillement ou un soupir. Je le fais quand je conduis par mauvais temps et je me calme quasi instantanément.
J'insère ci dessous une partie d'une télé-classe "les têtes brûlées de la richesse", alors que nous tapotions avec M___ , qui avait l'impression que "tout le monde peut le faire (se vendre, avoir en abondance, avoir du succès, etc.), sauf moi."
La télé-classe était sur le thème de Renouer les Liens avec l'Abondance, nouer les liens avec le Principe Mère - autant que pour ceux qui n'ont jamais ressenti de lien avec leur mère que pour ceux qui voudraient renforcer leurs liens (pas seulement vers leur propre mère masi aussi vers l'Energie Archétype qui permet d'être ouvert(e) à recevoir des richesses de toutes sortes.)
Sur le point de Karaté:
Même si j'ai l'impression que tout le monde peut le faire sauf moi...
Même si j'ai l'impression qu'il me manque quelque chose...
Et même si j'ai horreur de me vendre…
Même si c'est parce que j'ai tellement de doutes sur ce que je vaux...
Même si je n'ai jamais été capable de me vendre…
Même si je doute de moi…
Même si d'un autre côté...
Même si je me sens spécial(e)…
Et Même si les autres ne le voient pas...
Même si ce n'est pas grave, je veux quand même m'aimer et m'accepter...
Même si c'était parce que je ne savais pas quoi dire...
Même si comment se fait-il qu'ils aient tout et pas moi?...
Même si j'ai essayé et essayé et essayé encore…
Même si j'ai fait tout ce que font les autres...
Même si ça leur résussit et moi j'échoue...
Même si j'ai l'impression qu'il y a un mur entre moi et la vie...
Même si je travaille et je travaille et je travaille encore et tout ca pour quoi?...
...J'ai toute cette énergie qui fonctionne à l'envers dans tout mon système
...depuis ma naissance et même peut-être avant!
...Mais je sais que je peux l'inverser
...cette méthode d'EFT est bien pratique.
...je sais que je peux redresser des choses dont je n'avais jamais eu conscience
...aujourd'hui j'utilise cette énergie
...pour renouer le cordon cassé avec ma Mère
...comme ça je peux ouvrir chacune de mes cellules
...tout mon corps
...et tout mon système énergétique
...au lien que je n'ai jamais eu avant avec ma Mère
...et quand je fais ceci
...c'est une ouverture au Principe Mère
...et donc même si je n'aime pas ma Mère
...tout va bien, ça ne la concerne pas
...ça concerne le principe de recevoir
...Je choisis de m'ouvrir complètement aujourd'hui
...sur le champ, tout de suite
...PARCE QUE je crois en moi.
Tapotez en cascade à partir du dessus de la tête, simplement en disant chaque phrase l'une après l'autre à votre propre rythme :
...Je crois en moi
...je crois en ce lien
...je ne l'ai jamais eu avant
...je ne savais même pas que ça me manquait.
...aujourd'hui, j'ouvre ma capacité à recevoir
...parce que dans le passé
...je ne savais tout simplement pas vers où me tourner
...je ne savais même pas ce qui me manquait
...j'essayais encore et encore et encore
...et j'échouais toujours
...je ne pouvais jamais répondre à mes propres attentes
...et donc j'étais toujours déçu(e)
...je voulais, je voulais encore, je voulais toujours
...et j'échouais toujours
...et ça me rendait tellement fou/folle
...et tellement triste
...et déçu(e)
...et déprimé(e)
...et toute cette énergie qui est là dans mon système
...et que j'ai utilisée pour la colère et la tristesse
...la déception et la dépression
...je la renverse sur le dos immédiatement
...comme ça je peux l'utiliser pour la créativité à la place
...et elle saute sur place d'enthousiasme
...et elle dit : "il était temps!
...où étais-tu toutes ces années!
...j'ai essayé de t'aider!
...et je ne pouvais même pas t'atteindre".
...je suis tellement content(e) d'avoir rétabli ce lien
...je peux voir un canal
...de moi à ma mère
...et vers l'abondance qu'elle portait dans son corps
...et tout du long jusqu'à mon tout premier ancêtre
...de ma grand-mère à mon arrière grand-mère
...mon arrière arrière grand mère et tout au long des âges...
...jusqu'aux origines, projettant une ligne de lumière
...vers toutes les grand-mères
...jusqu'au commencement...
...et qui revient vers moi
...un lien solide, le sentiment d'être connectés
...au Principe Mère
...d'amour et d'abondance
...et de prospérité
...désormais je prends cette même route
...et je la renvoie vers le futur
...à travers tous les membres de ma famille
...et mes descendants, quels qu'ils soient
...et j'ouvre cette lignée de réceptivité
...pour qu'ils n'aient pas à souffrir d'être séparés de ce lien
...c'est la manière dont je peux partager mon abondance
...parce que je m'aime et je m'accepte réellement
...et aujourd'hui j'abats le mur,
...et je le transforme en un flot
...d'abondance et de prospérité
...je crée de nouveaux chemins de sécurité et de prospérité
OK, inspirez et expirez profondément. Comment vous sentez-vous?
Plein d'aloha
Angela
Angela Treat Lyon
On ne peut s'attendre à une "merveille-minute" en une session dans ce cas, car il y a tellement d'aspects et d'expériences vécues à gérer. Mais Silvia utilise l'EFT de manière experte sur plusieurs aspects-clés, et, pour nous aider dans notre étude de l'EFT, elle identifie séparément pour nous les divers aspects, en mettant entre guillemets les phrases importantes de l'histoire. Ces phrases, bien sûr, se sont transformées en phrases initiales (set-up). C'est un regard de première classe sur une session initiale menée de main de maître avec une patiente sévèrement traumatisée.
Etudiez-la bien.
Accolades,
Gary.
J
'ai vu une cliente cette semaine qui présentait un certain nombre de problèmes physiques ainsi qu'une somme considérable de problèmes personnels tels que manque de confiance en soi, sentiment de malaise général, attaques de panique, agoraphobie et bien d'autres.
Elle m'a immédiatement dit que ça avait commencé avec la naissance de son fils, qui a maintenant 24 ans, et que l'expérience avait été si traumatisante qu'elle n'avait tout simplement plus jamais été la même depuis.
Je me permets de préciser que ce qui suit n'est pas à lire par des âmes sensibles, et de garder à l'esprit que ce n'est pas l'histoire d'une victime de torture dans un pays du tiers monde, mais bien l'histoire d'une jeune femme tout à fait équilibrée qui rentre plutôt joyeuse à l'hôpital pour un accouchement, ce qui, après tout, est une expérience humaine des plus normales pour une femme adulte. Les phrases initiales (set-up) sur lesquelles nous avons tapoté sont issues de ce qu'elle a vécu tel qu'elle l'a raconté et sont identifiées par des guillemets dans ce message.
COMMENTAIRE DE GC : Les étudiants en EFT se doivent d'étudier ces phrases initiales en détail. Chacune représente un aspect dans ce cas.
A ce moment là, elle avait même fait tout ce qui lui avait été suggéré pour une grossesse en bonne santé, exerçant sa respiration, mangeant équilibré et, bien qu'un peu anxieuse bien sûr, elle était relativement confiante que tout irait pour le mieux.
La première chose qui soit arrivée fut qu'on lui mit un goutte à goutte dans le bras, et alors qu'elle tentait de protester, on lui répondit : "C'est le bébé qui est important maintenant, pas vous."
Elle a ensuite été "examinée" pendant les 3 heures qui ont suivi par une série de personnes qu'elle ne connaissait absolument pas, dont aucun ne s'est présenté, et qui faisaient des commentaires à portée de son oreille en disant que quelque chose n'allait pas, que ça allait être "un cas pas propre", de la mettre sur "la liste des hauts risques", et ainsi de suite (chaque nouvelle phrase donnait lieu à une nouvelle série de tapotements). Pendant ce temps, son niveau d'anxiété ainsi que la douleur engendrée par les contractions qui se rapprochaient, commencèrent à empirer régulièrement, et donc quand le moment de la naissance proprement dite arriva, elle était terrifiée et pensait "Oh mon dieu, ça va horriblement mal", "Je ne peux pas supporter cette douleur" et très justement, "Ces gens-là s'en fichent complètement".
Au bout d'un moment, elle "ne pouvait plus contrôler sa panique", cette panique "se refermait autour de moi comme un sac noir" et "J'ai complètement paniqué et j'ai tout fracassé autour de moi comme une folle".
On lui disait continuellement "Arrêtez de vous donner en spectacle", "contrôlez-vous" et "vous n'êtes plus un bébé". Dans l'état où elle était à ce moment-là, terrassée par la panique et en agonie, ça n'a fait qu'ajouter à son sentiment qu'"elle faisait tout de travers".
A ce stade, ses pieds étaient attachés dans des étriers en métal qui étaient fixés au lit. "Je n'arrivais pas à croire ce qu'ils me faisaient" et "je n'avais plus aucun contrôle sur mon corps".
L'accouchement par forceps fut atroce, la tête du bébé portait des traces profondes et il fut vite enlevé de la pièce. Elle pensa à cet instant"je ne reverrai plus mon bébé vivant" et "si je n'avais pas tout mal fait, mon bébé ne mourrait pas". Personne ne prit le temps de lui expliquer ce qui se passait et "on l'ignorait comme si elle n'existait même pas".
A cause des forceps, le placenta et la membrane se sont détachés mais sont restés bloqués. Entrée en scène d'une femme indienne assez impressionnante, "qui portait un gros instrument en métal en forme de cuillère pour racler le placenta". Ca s'est passé sans aucune forme d'anesthésie et la femme lui répétait sans arrêt d'arrêter de crier, sous prétexte qu'"il y a d'autres personnes qui essayent d'accoucher dans les pièces à côté, vous savez". Se rappeler ces moments amenait une intensité émotionnelle bien au delà de l'échelle de Richter et nous avons dû ajouter des mouvements des yeux supplémentaires au moment du point de gamme, car ses yeux ne suivaient plus du tout, ses pupilles étaient complètement immobiles et dilatées dès qu'elle accédait à cette partie de ses souvenirs. Au passage, les blessures occasionnées par ce "raclage de placenta" ont causé des saignements ultérieurs et "ça a pris quatre ans à guérir".
On l'a laissée pendant environ une heure avec ses pieds toujours attachés aux étriers de métal, à part une infirmière qui est entrée et "m'a essuyée comme on nettoierait une toilette publique et avec autant de sentiment". et "juste quand on se dit que ça ne peut pas être pire", un docteur est arrivé et à commencé à la recoudre avec une grosse aiguille ronde, sans aucun analgésique, en touchant des tissus qui sont plus sensibles que la peau en temps normal, sans compter que là ils étaient contusionnés et déchirés. "J'ai cru que j'allais mourir", "J'ai demandé à Dieu de me permettre de m'évanouir, s'il vous plaît", "j'avais tellement hurlé que je n'avais plus de voix" et une fois encore "Ils se moquent complètement de ce qu'ils me font".
Quand ils l'ont finalement mise dans un lit dans le dortoir, ("Il's s'attendaient à ce que je marche", "Je voulais simplement mourir", "ils m'ont attrapée brutalement et m'ont projettée dans une chaise roulante", "La douleur était plus que je ne pouvais supporter"), elle resta allongée dans le lit et "je réalisais que je n'étais rien".
C'est à ce moment que j'ai arrêté la session, car nous avions couvert les principaux souvenirs reliés à ces événements, et bien que tous les aspects n'aient pas encore été tous complètement résolus, je sentais que nous avions fait des progrès conséquents. La cliente était épuisée et en avait fait assez selon moi; elle me dit qu'elle sentait une incroyable sensation de paix et de soulagement.
Notes & Observations:
1. J'ai aussi accouché dans des circonstances relativement similaires. Je tapotais sur les phrases avec la cliente, autant pour le support moral que pour ajouter mes intentions au processus; je suis convaincue que c'est en fait un excellent moyen d'éliminer complètement les problèmes de projection quand on travaille avec des clients, et que cela évite que les soucis du thérapeute interfèrent avec ceux du client en même temps. Cela amène une connexion profonde et permet de ressentir quand "trop c'est trop", par exemple. La cliente m'a d'ailleurs dit qu'elle appréciait énormément de de me voir le faire plutôt que d'avoir à réfléchir aux points à tapoter.
2. Durant les pires souvenirs, je lui tenais la main et tapotais moi-même sur elle avec l'autre main. Tapoter le/la client(e) vous-même plutôt que de les regarder est un moyen très puissant qui peut faire basculer les problèmes et soutenir les clients efficacement; parfois c'est en fait la seule chose qui peut amener le déclic que vous recherchez.
3. Cet événement a trop d'aspects et de répercussions pour être traité en une seule session. Au sens strict, ce n'était pas un seul événement mais une série d'événements traumatisants, l'un après l'autre, chacun ayant un impact important sur l'estime de soi de la cliente et des répercussions à long terme dans toutes sortes de domaines, de l'abondance au bonheur, de la plénitude sexuelle à la confiance en termes de relations avec les autres, jusqu'à l'attitude de la cliente envers les autorités et bien d'autres aspects encore.
J'estime que nous avons complètement éliminé environ 20% des souvenirs posant problème et réduit le reste de manière significative. Bien que généralement j'aime travailler bine plus rapidement et que j'aie tendance à viser 100% sur une seule session pour un symptôme identifié ou un groupe de symptômes clairement définis, dans ce cas, m'en tenir à cette approche me semblait un manque de respect envers la cliente et ce qu'elle avait vécu.
4. Même si j'avais eu le sentiment d'avoir traité avec succès tout ce qui avait besoin d'être traité, j'aurais quand même fait revenir la cliente pour une autre session. Dans ce cas, la question ne se posait même pas, car nous n'avons même pas commencer d'aborder ses sentiments de fureur intense envers le personel de l'hopital, envers son mari qui n'avait pas réussi à la protéger, et envers elle-même pour ne pas avoir mieux réussi à gérer la situation qu'elle ne l'avait fait, ces fureurs étant probablement les déclencheurs de ses multiples symptômes, cachées derrière les traumatismes événementiels.
J'offre cette étude de cas à toutes les femmes de cette liste, comme un rappel d'une certaine manière qu'il faut parfois regarder du côté d'événements qui sont peut-être bien au delà de notre conscience, et qui l'ont probablement été pour un nombre d'années inconnu. Cela m'a fait réaliser à quel point il est important de rechercher au niveau d'un accouchement traumatisant les changements en termes de santé, d'estime de soi et de comportement.
Je l'offre aussi aux hommes, maris et thérapeutes, comme un rappel, et pour montrer que ce qui est supposé être une étape simplement naturelle ("Après tout, tout le monde naît un jour! Vous vous en remettrez vite!") est en fait une situation qui a le potentiel d'engendrer des dégâts qui peuvent durer toute une vie, et qui est extrêmement puissante.
Ma cliente est sur le point de "s'en remettre". Après 24 années abominables. Après une vie entière d'adulte et d'opportunités ratées, de joies ratées, d'épisodes de vie ratés. Elle va aussi devoir affronter le chagrin de tout ceci, mais grâce à l'EFT, elle sera maintenant capable de se diriger vers un futur exempt de cet affreux fardeau à porter.Silvia Hartmann-Kent
Selon le souvenir, naturellement, ceci peut être extrêmement important pour la qualité de vie. Dans ce cas-ci, la cliente se rappelle, et reconnaît, son mari -- un évènement qui améliore très nettement sa qualité de vie. Merci beaucoup à Virginia McConnell de sa diligence dans ce cas et de partager ses procédures avec nous.
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Mon nom est Virginia McConnell. Je suis Hypnothérapeute de profession et j'utilise l'EFT depuis environ 5 ans. J'emploie l'EFT avec presque tous mes clients en même temps que l'hypnose, et en général l'EFT élimine le besoin d'hypnose. Ce cas était la première personne d'Alzheimer avec laquelle je travaillais et je n'ai aucune idée de combien de temps les changements dureront. La plupart de nos sessions étaient courtes (moins de 30 minutes) parce que la durée d'attention d'Elaine était courte. Voici mes notes.
30 novembre
Elaine ne reconnait pas son mari Léo et est peu disposée à se coucher le soir avec un homme qu'elle ne connaît pas. Nous prévoyons d'employer l'EFT pour ramener le souvenir de son mari. Léo apprendra également comment employer l'EFT pour son épouse et pour lui-même, afin de soulager l'effort que cela lui demande de prendre soin d'elle. Elaine a 74 ans.
Le premier rendez-vous était destiné à rencontrer Elaine en prétendant travailler avec son mari Léo pour des tremblements. Elaine a tapoté avec nous pour s'habituer au procédé. Je lui ai alors demandé "qui est cet homme?". Elle a répondu "C'est Léo, mon mari". Léo ainsi que Debbie, la fille d'Elaine, furent étonnés, tout comme moi. Je lui ai dit que nous jouerions à tapoter pendant qu'elle regardait son mari. Je lui ai fait répéter après moi sur chaque point:
"C'est mon mari, Léo".
Après, pendant que je tapotais, je lui faisais répéter ce que je disais.
"C'est mon mari, Léo, qui prend soin de moi. C'est mon mari Léo et je l'aime"
Elle a ajouté "parfois". Nous avons tous ri et continué à tapoter sur "c'est mon mari, Léo, et je l'aime parfois".
Elaine a commencé à devenir agitée; nous avons donc arrêté. J'ai dit à Léo de tapoter avec elle 10 fois par jour. Et aussi de lui demander régulièrement qui il est. Je la verrai demain.
1er décembre
Elaine est allée se coucher facilement hier soir et se rappelle toujours de qui est Léo. Il a tapoté avec elle 8 fois hier et lui a demandé fréquemment qui il était. Elle a conservé cette partie de sa mémoire pendant 24 heures. Léo a décidé de ne tapoter que deux fois sur la question aujourd'hui à moins que son souvenir ne disparaisse.
J'ai tapoté en lui faisant répéter :
"Parfois je ne me rappelle pas des choses mais tout va bien parce que Léo prend soin de moi."
Elle est devenue nerveuse et a décidé de monter au premier étage. Léo a dit qu'elle n'aime pas parler d'elle-même. Nous avons continué d'utiliser notre temps pour travailler sur d'autres problèmes. Il a dit qu'elle ne se reconnaît pas sur les photos et n'aime pas être avec des personnes âgées. Nous avons décidé que Léo se tiendrait derrière elle pendant qu'elle regarderait dans le miroir et tapoterait avec la phrase suivante :
"Je suis Elaine, c'est moi, c'est ce à quoi je ressemble."
Il prévoit de faire ceci plusieurs fois par jour.
Elaine est revenue dans la pièce et a dit qu'elle en avait eu assez pour aujourd'hui et qu'il était temps que je parte. J'étais d'accord avec elle. Pendant que Léo m'accompagnait jusqu'à la porte, j'ai dit "je pense qu'elle est jalouse". Léo a acquiescé. Tant et si bien que pour le lendemain, je prévois d'installer Léo en face d'Elaine et de lui faire tapoter sur elle pendant qu'il répètera les phrases que nous déciderons d'utiliser.
6 décembre
Nous avons été retardés parce que la fille d'Elaine, Debbie, a eu son bébé. C'est la première fois que je suis revenue depuis le 1er décembre. Une semaine plus tard, Elaine se rappelle toujours qui est Léo. Elle est allée se coucher avec lui chaque soir sans problème.
Elle a même dormi toute la nuit les deux dernières nuits, ce qui a permis à Léo un sommeil ininterrompu pour la première fois depuis longtemps. Elaine a raconté une histoire au sujet du bébé mais ne pouvait pas se rappeler qui était le bébé. Elle a dit à Léo qu'ils devraient faire encore plus de leçons ainsi elle pourrait se rappeler qui était le bébé.
Je lui ai montré une photo de famille, lui ai montré son visage et lui ai demandé qui était la jolie femme. Elle a répondu, "eh bien c'est moi". J'ai installé Léo en face d'elle et lui ai fait tapoter sur elle en répétant :
"C'est moi Elaine, c'est ce à quoi je ressemble."
pendant qu'elle regardait la photo.
Elaine n'aime pas travailler devant le miroir parce qu'elle n'aime pas se regarder elle-même. Léo a continué à tapoter avec elle devant le miroir tandis que j'observais. On dirait qu'elle commence à prendre l'habitude des tapotements parce qu'elle a semblé très calme tandis qu'il tapotait sur elle et qu'elle se regardait dans la glace.
Léo m'a demandé quelques idées pour rendre sa tâche moins lourde quand il s'occupe d'elle.
Même si il est difficile de prendre soin de quelqu'un...
Même si elle n'y peut rien et je sois frustré des réactions d'Elaine .....
Même si je ne sais pas pourquoi ceci nous est arrivé et que ça me met en colère .....
Même si ceci a ruiné nos années dorées .....
Parfois je me sens tellement stressé, et je déteste notre situation .....
Il doit continuer à travailler avec Elaine devant le miroir et lui faire regarder des photos d'elle-même jusqu'à ce que je les revoie.
8 décembre
Elle reconnaît toujours Léo. Il a tapoté sur elle pour lui rappeler qu'ils avaient été mariés 48 ans. Je lui ai montré une photo de son petit-fils nouveau né et lui ai demandé qui c'était. Elle savait que c'était le nouveau bébé mais ne se rappelait plus de son nom.
Léo a alors tapoté sur elle pendant qu'elle regardait ce bébé, en disant :
"C'est Jack, mon petit-fils."
Elaine s'est fatiguée du tapotement et a voulu arrêter. Léo l'a complimentée et lui a dit qu'elle l'aidait vraiment.
13 décembre
Elaine reconnaît toujours Léo et se souvient du nom de Jack,le bébé. Il a dit qu'il interroge Elaine mais n'a pas dû répéter le tapotement parce qu'elle se rappelle de lui. Il comprend que si sa mémoire s'évanouit, il devra reprendre les tapotements. Ses nouvelles phrases sont :
"Chaque jour ma mémoire devient de mieux en mieux."
"Quoique je me sente et j'aie l'air grincheuse, je vais passer une belle journée."
Il doit employer la deuxième phrase uniquement quand c'est nécessaire.
Nous avons composé quelques phrases pour l'aider à être plus disposée à aller au centre pour personnes âgées quand elle reviendra à la maison. Elle pense toujours qu'elle est beaucoup plus jeune que les autres personnes et est mal à l'aise parce qu'elle ne les connaît pas.
"Quoique je ne connaisse pas ces personnes, je peux quand même profiter d'un agréable moment."
"Je peux profiter d'un agréable moment avec des personnes de tous les âges."
Léo a dit qu'il avait employé les phrases que je lui ai données pour lui-même et ses mains ne tremblent plus.
J'ai l'email de Léo et je prévois de rester en contact avec lui. Nous ajouterons ou renforcerons des phrases selon les besoins.
Virginia McConnell
Étreintes, Gary
Cher Gary
Parmi les nombreux clients avec lesquels j'ai travaillé en Suisse, j'ai particulièrement apprécié le défi présenté par "René", un monsieur de 64 ans doux et initialement inexpressif , atteint de la Maladie de Parkinson. Il a été transformé avec douceur, je crois, par la magie de l'EFT et je voudrais partager son histoire (avec sa permission; à sa demande, j'ai changé son nom).
René est venu à moi pour atténuer, ou du moins limiter, les symptômes de la Maladie de Parkinson, dont il avait reçu le diagnostic huit ans plus tôt. Ces symptômes comprenaient une mobilité limitée dans un bras, des mouvements restreints (comme la difficulté à atteindre une poche), une raideur quand il se tenait debout, une gêne dans ses jambes et son dos, en position assise, et des difficultés régulières à contrôler ses doigts quand il tapait au clavier.
Lors de notre première session, je lui ai demandé (ayant observé son comportement) s'il se sentait légèrement déprimé, et il a répondu oui. Je lui ai alors demandé quelques informations sur son histoire. Très froidement, en fait, avec un visage impassible et parlant de manière presque inaudible, d'un ton monotone (symptômes connus de la Maladie de Parkinson), René m'a communiqué les faits suivants :
Enfance :
Il est le plus jeune de cinq enfants, d'un père autoritaire qui était abusif, tant physiquement que verbalement et d'une mère qui souffrait de dépression sévère; elle est morte quand René avait 18 ans. René lui-même était devenu dépressif à l'âge de 15 ans; la dépression avait duré environ 20 ans. Peu après que sa mère soit morte, le frère dont il était le plus proche est décédé dans des circonstances mystérieuses, en pilotant un avion.
Age adulte :
Un autre frère est mort, prématurément, d'une crise cardiaque. René a subi un accident sérieux quand il était à l'armée : il s'est ouvert la tête et a été opéré pendant trois heures; il souffrait depuis de bourdonnements d'oreilles. Sa femme est morte de cancer, le laissant élever leurs deux jeunes fils tout seul. Son père est mort.
La dernière décennie :
Son dernier frère est mort de Sclérose latérale amyotrophique (SLA). René s'est remarié, mais le mariage s'est désintégré en deux ou trois ans, peu après qu’on ait posé le diagnostic de la Maladie de Parkinson. Sa nouvelle compagne venait de recevoir un diagnostic pour une maladie terminale. En attendant, la procédure de divorce d’avec sa deuxième femme était en cours.
René conclut cette litanie en déclarant qu'il était "un homme très chanceux." Pendant un instant, j'ai pensé qu'il plaisantait. Quand j'ai levé un sourcil interrogateur, il a remarqué qu'il aurait pu mourir, par exemple, dans l'accident à l'armée, mais ça n'avait pas été le cas- il a réitéré qu'il était un homme très chanceux.
Après une courte pause (pendant laquelle je me remettais intérieurement de cette liste de malheurs et me demandais par où diable commencer), je lui demandai lequel des événements dont il avait parlé produisait l'émotion la plus forte en lui à ce moment là. Il répondu :« aucun ». J'ai regardé son visage, qui était impénétrable, entièrement exempt d'émotion visible et me suis demandé comment nous trouverions un jour la voie à suivre : il semblait très distant.
J'ai demandé s'il préférerait tapoter lui même ou que je tapote sur lui, et il a opté pour la seconde proposition. Je pris donc sa main, respirai à fond et me lançai:
Même si je suis un homme très chanceux et si c'est important pour moi de voir les choses de cette manière … peut-être qu'en fait j'ai eu pas mal de malchance dans ma vie …
Nous ne sommes pas arrivés plus loin que cela. C'était comme un barrage qui s'ouvrait massivement - les larmes ont coulé et coulé, pendant plusieurs minutes. J'ai tapoté sur lui, surtout silencieusement, jusqu'à ce qu'il se soit remis. Alors notre voyage commença.
Nous avons beaucoup tapoté, pendant les sessions ultérieures, sur des émotions présumées, car René continuait à ne pas être directement conscient de quelque sentiment que ce soit. Mes notes incluent des lignes telle que "avons fait de l'exorcisme théorique sur la colère théorique vis à vis de son père." J'ai développé une ligne excellente que je qualifierais de juron par procuration : "…et je suis dans une p*** de colère à ce propos!" Je le disais, aussi emphatiquement que possible, et René répétait poliment, avec une très légère trace d'émotion dans les yeux.
Parfois nous tapotions en français (quoique son anglais soit presque parfait); lentement, petit à petit, il a commencé à s'impliquer. Sa voix et les expressions de son visage se sont animées. En tandem avec le désamorçage de sa colère (présumée - et d'autres émotions, tout aussi présumées), ses symptômes ont commencé à s'améliorer. Il dit qu'il se sentait "plus léger". À la fin d'une session, il s'est levé et a dit, "Avez-vous vu ? Je viens de me lever d'un coup!" À la fin d'une autre session, je lui ai demandé (en plaisantant) s'il a pensait qu'il pourrait maintenant sauter; il a dit "pourquoi pas ?" et quand j'ai eu le dos à moitié tourné, j'ai vu qu'il a fait un petit saut.
Il a commencé à sourire plus - il pleurait de temps en temps quand les tapotements ramenaient la tristesse à la surface (particulièrement par rapport à la mort de sa femme) mais cela n'était plus comme un barrage qui s'ouvrait, mais plutôt un écoulement paisible. De façon intéressante, quoique nous n'ayons pas résolu les bourdonnements d'oreilles, il a remarqué qu'il ne les entendait pas, tant qu'il tapotait. De façon toute aussi intéressante, il voulait presque toujours tapoter sur des sentiments, plutôt que directement sur des symptômes physiques. Il a commencé une session en disant "j'ai réalisé que je ne permets pas à moi-même de ressentir mes émotions comme je devrais." Il est devenu curieux, a commencé à être son propre détective, cherchant des indices à ses sentiments. On sentait que les choses se débloquaient.
Le couvercle que René avait posé sur une quantité considérable de colère commença à bouger; il put identifier les gens, passés et présents, qui le mettaient en colère. À la fin d'une session il a dit clairement et fermement, "je veux relâcher la colère." Il a remarqué que ses mains se sentaient toujours mieux (tapant au clavier de manière plus coulée et précise) après l' EFT. Nous mesurions les progrès avant et après, en utilisant un clavier et nous avons été tous les deux témoins à une occasion, de ce qu'il a défini comme une amélioration de 20 %, après avoir uniquement tapoté sur des émotions.
Bien que beaucoup de colère ait été évacuée, il restait un obstacle significatif - la haine (maintenant ouvertement reconnue) que René ressentait envers sa seule sœur survivante, Marguerite. Nous n'avons rencontré aucun succès en tapotant à la recherche d'un événement spécifique de son enfance. Cela a cependant ramené le fait que quelques années auparavant, il avait demandé à Marguerite d'emprunter quelques albums photos d'enfance (les seules images qui restent de leur mère). Elle a refusé, ce qui l'a exaspéré - il a dit qu'il avait senti qu’elle m'a volé mon enfance."
Je n'évaluais pas très haut mes chances de l'aider à se libérer de ses sentiments envers Marguerite. Il a expliqua clairement qu'il n'avait AUCUN désir de lui pardonner. Mais nous nous sommes lancés quand même.
Même si je déteste Marguerite … je voudrais aller à sa maison de repos et la gifler sur le nez … lui amener un verre de poison et la forcer à le boire …
Même si je porte cette colère … et c'est moi qu'elle empoisonne, pas elle … je ne veux même pas envisager de lui pardonner … sûrement pas … Et je ne vais pas me faire avoir à lui pardonner par la ruse, par quelqu'un de beaucoup plus jeune que moi … Je n'ai PAS envie de relâcher cette colère … parce que ça voudrait dire qu'elle a raison et c'est FAUX,... donc je me garderai ma colère … ça lui montrera qui je suis … sauf, bien sûr, qu'elle dort probablement bien la nuit … et c'est moi qui ait mal au dos … mais je ne relâcherai pas ma colère, parce qu'elle m'est utile : elle me sert bien! De tellement de manières! Voici comment c'est utile …
Il y a eu une pause alors que René, l'air pensif ne pouvait trouver aucune raison. Nous avons repris. Même si je ne veux PAS lui pardonner … je veux (peut-être) bien voir ce qui s'est passé …
Je me suis alors retrouvée (à ma surprise) en train de peindre une nouvelle image, de façon impromptue, tout en tapotant sur René - un portrait de sa sœur comme une petite fille profondément déprimée, en minorité au milieu de ses quatre frères, dominée par son père plein de colère, non soutenue par sa mère dépressive. J'ai suggéré que cela devait avoir été plutôt dur pour elle aussi, qu'elle devait s'être sentie très solitaire, que probablement ce qu'elle voulait vraiment était l'amour et la sécurité, mais au lieu de cela, elle avait choisi d'être autoritaire, d'essayer de contrôler - c'était sa stratégie, la meilleure solution, vraisemblablement, qu'elle ait trouvée pour s'en sortir.
C'était une ironie, ai-je ajouté, puisque cette stratégie a simplement éloigné tout le monde d'elle; et pourtant … peut-être faisait-elle juste du mieux qu'elle pouvait … l'un dans l'autre, c'était une photo familiale très triste … une situation dure pour chacun, chaque personne luttant, essayant de trouver sa voie … peut-être que Marguerite avait eu besoin de garder ces photos, parce que, d'une certaine manière, c'était la seule chose de son enfance qui lui donnait un peu de sécurité.
Et soudainement c'est parti. Quelque part pendant cette série, la colère, la haine et le ressentiment se sont simplement évaporés. Une paix énorme, indescriptible a rempli la pièce… on avait l'impression que la pièce était inondée de lumière invisible. (Un chœur d'anges avec des harpes ne se serait pas senti hors de propos!) Nous sommes restés assis parfaitement immobiles et silencieux pendant deux ou trois minutes. Alors, comme si ça sortait d'une rêverie, René dit, "Mais est-ce qu'elle pourrait revenir? (en parlant de la colère) " Je lui ai répondu "Non, pas sous la même forme."
Un peu plus tard, je lui ai dit, "C'est presque comme si, quand vos défenses sont levées, vous invitez à l'attaque." René y a pensé et a dit que c'était l'opposé du proverbe latin, "Si vis pacem, para bellum - Si tu veux la paix, prépare la guerre." Je l'ai noté et l'ai regardé fixement. Puis je l'ai modifié et lui ai montré une nouvelle version - Si vis pacem, para pacem - si tu veux la paix, prépare la paix. Ca semblait, à cet instant, le décret le plus sage de tous les temps. En lui disant au revoir à la porte ce jour-là, j'ai touché sa main et lui ai dit "la Paix soit avec vous." Il m'a regardée droit dans les yeux et a répondu : "Shalom".
La semaine suivante, ayant tapoté sur moi pour ne pas être trop pleine d'espoir ou avoir des attentes, ayant à moitié peur d'avoir mal interprété la portée de la session précédente, j'ai demandé à René prudemment comment il s'était senti depuis. "Une bonne semaine," a-t-il dit laconiquement - c'est un homme peu bavard . Je lui ai demandé ce qu'il voulait dire par "une bonne semaine". Il m'a regardé d’un œil austère et a dit, comme si c'était évident, "la semaine dernière - la paix … des choses changent … je le sens."
Les sessions ultérieures se sont déroulées sur un nouveau pied, plus léger ; nous tapotions autour de l'idée de trouver comment René pourrait s'amuser plus, explorer sa créativité (peinture, sculpture, écriture), qu'il ne se sente plus enchaîné à son bureau, se permettant d'espérer une nouvelle relation. Nous avons peint métaphoriquement les barreaux de cages, permettant à l'oiseau dans la cage de s'envoler librement (une métaphore qui vint à l'esprit de René, en référence à une poésie favorite de Jacques Prévert). Chaque fois que j'ai demandé sur quoi il voudrait tapoter (mal de dos … la mobilité des doigts) sa réponse était toujours la même, "la Paix; plus de paix."
Je regrette que je ne puisse pas faire apparaître un film du voyage de René : d'un visage impassible, voix plate et démarche hésitante à un homme chaud et expressif avec (au moins de temps en temps) un pas élastique. Et il était avait raison depuis le début, bien sûr : il EST un homme très chanceux!
De nouveau, un million de fois, chapeau à l'EFT! Avec les vœux les plus chauds à tous.
Jennifer Davidson
PS Après l'entretien avec vous, Gary, j'ai appelé René, pour obtenir des informations plus exactes sur l'effet que le tapotement avait sur ses douleurs. Lors de notre conversation téléphonique (le 28 avril) il a d'abord noté qu'il y avait "très certainement" une corrélation entre les tapotements et une amélioration de ses symptômes. Quand j'ai insisté pour avoir des détails, il a dit qu'il pourrait évaluer quantitativement son "bien-être amélioré" comme une amélioration de 50 %. "
Il a alors subdivisé ces 50 % dans "l'amélioration de 25 % physiquement et l'amélioration de 25 % psychologiquement." Les citations représentent ses mots exacts. Quand je lui demandé s'il avait des conseils pour d'autres malades de Parkinson, René a parlé "de la nécessité de tapoter continuellement" et, "de surmonter le 'innere Schweinhund'"(le chien paresseux intérieur, c'est-à-dire, l'inertie).
De nouveau, tous mes vœux.
Jennifer.
Gary
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J'ai eu récemment l'opportunité de travailler avec un patient d'une forme héréditaire de la Maladie d'Alzheimer. Son père l'avait quand il est mort, et un frère et une sœur souffrent également de cette maladie. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, puisque c'était la première fois en six ans de pratique de l'EFT qu'un patient de la Maladie d'Alzheimer me demandait une session. J'ai dit à ce client, nous l'appellerons Donny, que je ne savais pas si ça l'aiderait, mais que j'étais prête à essayer.
J'ai posé à Donny quelques questions pour savoir s'il se souvenait de son enfance, et il m'a répondu non. Je lui ai demandé s'il y avait eu des traumatismes, des accidents, ou quoi que ce soit d'autre qui aie pu contribuer à cette maladie. Il répondit qu'il ne se souvenait pas. J'ai posé la question à sa femme, qui m'a dit qu'il y avait bien eu des expériences traumatisantes dans son enfance. Je savais, par la lecture du livre de Louise Hay, que les malades d'Alzheimer essayent de se protéger d'un monde où ils ne se sentent pas en sécurité et refusent d'y prendre part de quelque manière que ce soit, et j'ai commencé par là. Comme je n'étais pas en position de faire un test de SUDS [mesurer les progrès immédiatement en demandant à la personne une note entre 0-tout va bien et 10-le problème est insurmontable], j'ai choisi de tapoter simplement sur des phrases qui me venaient à l'esprit concernant le fait de ne pas se sentir en sécurité, de ne pas faire confiance au monde.
J'ai demandé à sa femme si elle était au courant de souvenirs douloureux, qu'elle pensait être trop difficiles et si elle pensait qu'il ait pu essayer de mettre une barrière entre lui et ces souvenirs. Elle en vint à m'expliquer une horrible histoire sur plusieurs générations, qui avait commencé avec le père de Donny. Apparemment, son père venait d'une famille sans père et la mère avait élevé plusieurs enfants seule.
Les problèmes financiers étaient tellement lourds pour la mère seule, qu'elle a décidé non seulement de se prostituer elle même, mais aussi ses enfants les plus âgés. Elle pensait que le seul moyen de garder la charge de ses enfants et d'être capable de les élever, était de garder un toit sur leur tête et de la nourriture dans leur assiette en les vendant sexuellement pour de l'argent.
Le père de Donny, étant l'aîné, fut envoyé vers des femmes, ainsi que beaucoup d'hommes. Grandissant à son tour, il commença à violer ses propres enfants. Bien que Donny n'ait jamais souffert des actes que son père perpétrait sur ses frères et sœurs plus âgés, il savait ce que vivaient les 5 autres enfants et leurs cris d'appel à l'aide l'ont torturé pour le restant de sa vie.
Le père est finalement allé en prison, pour ses agressions violentes, où il est mort, laissant les enfants les plus âgés élever les plus jeunes. Tout cela m'a donné un point de départ pour commencer à tapoter. Nous avons commencé par "même si toutes ces mauvaises choses sont arrivées à mes frères et sœurs...". Rappelez-vous que je ne pouvais pas lui demander de niveau de SUDS, puisqu'il ne se souvient même pas de comment lacer ses chaussures. Il a maintenant 54 ans, et a cette maladie depuis déjà 3 ans. En général 5 ans est l'espérance de vie moyenne après le diagnostic officiel, et à ma connaissance, ceci suppose une médicalisation.
Nous avons ensuite travaillé sur :
Même si je ne me sais pluscomment signer mon nom....
Même si c'est trop douloureux de me souvenir de mon enfance ...
Même si mon père m'a abandonné et que je n'ai jamais pu le connaître...
Même si ma mère ne savait pas ce que mon père faisait avec ses autres enfants...
Même si je ne veux pas me rappeler tous ces mauvais souvenirs....
Même si je suis en colère contre mon père pour ce qu'il a fait...
Même si je suis en colère contre ma mère qui ne nous a pas protégés...
Même si j'ai honte de ce qui leur est arrivé...
Même si je suis tellement désolé de ce qu'ils ont vécu....
Rien d'autre ne m'est venu à l'esprit en travaillant avec Donny. Je n'étais même pas sûre de faire quelque progrès que ce soit. C'était difficile à dire, avec quelqu'un qui ne peut pas penser clairement et répondre aux questions. Donc j'ai fait du mieux que j'ai pu, les yeux bandés. Je ne m'attendais vraiment pas à grand chose sans SUDS et sans la capacité de communiquer.
C'est arrivé un dimanche matin, en avril 2009. Le lundi, j'ai reçu un appel de sa femme, heureuse et toute excitée. Elle avait dû parler à son médecin à propos de certains médicaments qu'il prenait. On lui a dit qu'elle ne pouvait pas discuter son traitement médical parce qu'elle n'avait pas de document légal qui lui donne l'autorisation de gérer la santé de son mari. Elle était vraiment très frustrée, puisqu'elle savait bien qu'il ne serait pas capable de répondre tout seul aux questions du docteur ou de l'infirmière.
Les réponses habituelles lors de nos sessions étaient "je ne sais pas". Sa femme, ne sachant quoi faire d'autre, lui passa le téléphone pour parler au docteur, qui voulait commencer par vérifier son âge et sa date de naissance. Elle dit qu'il a regardé sa femme en répondant au docteur "le 15 août 1956" et qu'il a ajouté "j'ai 53 ans". Elle m'a dit qu'elle avait eu du mal à croire ce qu'elle avait entendu. Elle a dit "Donny, est-ce que tu viens de leur dire ton âge et ta date de naissance?" Elle était convaincue que c'était l'EFT, puisque tous les médicaments qu'il avait pris lui avaient donné des maux de têtes très forts, en donnant en plus l'impression qu'il était "absent" la plupart du temps. Pour quelqu'un qui ne pouvait même plus signer son nom, c'était remarquable!
J'étais vraiment excitée de ce tout petit résultat. Que ces changements soient temporaires ou permanents, et combien de temps ils dureront, nous ne le savons pas. Elle n'a pas songé à lui reposer la question plusieurs fois dans les heures et les jours qui ont suivi, pour savoir combien de temps il s'était souvenu de cette information, mais nous pouvons être sûrs que l'EFT a amené une amélioration dans sa mémoire, aussi courte soit-elle.
Je crois que c'est prometteur. Je crois que plus de gens expérimentent l'EFT avec les patients de la maladie d'Alzheimer, plus nous pouvons tous apprendre et améliorer ce que nous identifions comme efficace, et le modifier jusqu'à ce que les résultats programmés et attendus, soient plus que des essais à l'aveugle sur lesquels nous devons nous baser pour communiquer avec ces clients.
J'adorerais passer plus de temps avec Donny, mais la distance est un problème car il vit loin. Je ne crois pas qu'on puisse être aussi effectif au téléphone qu'en face à face avec ce genre de patients. Si quelqu'un d'autre a des résultats avec la Maladie d'Alzheimer, je serais très intéressée d'entendre ce que vous avez vécu. Nous pourrions voir des résultats significatifs dans le futur avec les patients de la Maladie d'Alzheimer en développant les possibilités toujours grandissantes de l'utilisation de l'EFT.
Dr. Debra Lohri DCH LMT
www.letstapit.com[en anglais]
[Note de la traductrice. : je souscris tout à fait aux derniers commentaires de Debra. Je suis en contact avec elle, mais elle ne parle pas français. Si vous souhaitez partager votre propre expérience avec elle ou avec moi, contactez moi, je serai enchantée de servir d'intermédiaire.]
Dans ce genre de cas, consultez votre médecin.
Etreintes, Gary
Par Annelies Carlos Une connaissance de base de l'EFT est capitale pour comprendre cet article. Si besoin est, ces liens vous seront utiles :- Qu'est-ce que l'EFT? - Manuel gratuit - Avertissement - Bonne lecture
Etreintes, Gary
Une des questions et inquiétudes que nous avons avec l'EFT concerne le fait de se concentrer sur la négative quand nous créons nos phrases initiales. Les gens ont peur de renforcer ces sentiments négatifs en eux.
Je voudrais partager une analogie, dans l'espoir que ça vous aide si quelqu'un vous pose cette question : "Pourquoi diable voudrions nous parler de (et ressentir, au passage!) l'aspect NEGATIF?”
Pour y répondre, je voudrais que vous imaginiez que vous avez une forte douleur dentaire et que vous allez voir votre dentiste. Il ou elle va vous demander "Parlez moi de votre douleur. Que ressentez vous et où?” Que se passerait-il si vous sourriez et répondiez : "Non docteur, je ne veux vraiment pas parler de choses négatives, et je ne veux pas vous montrer où est ma douleur. Parlons donc plutôt de nuages blancs et légers et de chatons heureux aujourd'hui, pour que je me sente mieux." Ne serait-ce pas stupide?
Pour guérir la douleur, le dentiste a besoin de connaître les détails sur le problème de la dent, qui doivent venir de vous et de votre description de la douleur.
C'est la même chose avec l'EFT. L'EFT marche sur le côté négatif, d'abord en l'identifiant, ensuite en le décrivant pour pouvoir enfin l'éliminer. Pendant une session d'EFT, notre cerveau génère de la sérotonine (un neurotransmetteur), qui nous apaise et neutralise peur et anxiété. Le résultat est que les problèmes émotionnels et la résistance que vous ressentez encore à ce moment là sont éliminés, pour qu'alors vous puissiez vous sentir réellement et de manière permanente maître de ce problème ou de ce qui vous est arrivé.
Le point est que le négatif est là, que vous en parliez ou pas. Soit :
1. Vous y pensez consciemment 'Je ne veux vraiment pas passer ces coups de fil', ou soit
2. C'est à un niveau plus profond et inconscient 'je me demande pourquoi je suis tellement nerveux(-se) à l'idée de passer ces coups de fils?’
Vous pouvez simplement choisir si vous voulez vivre avec ou pas. Pourquoi vivre avec des désagréments inutiles quand nous ne sommes pas obligés? EFT est un outil merveilleux, élégant, efficace, et contrairement à un traitement de racine dentaire, ne nécessite pas d'anesthésie! Je vous invite donc à prendre le risque de décrire le côté négatif, et utiliser l'EFT pour effacer ce négatif et le remplacer pas des convictions qui vous laissent le contrôle, afin de vivre une vie plus positive, et plus puissante.
AnaMaria Herrera