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« Permettez-moi d'expliquer qu'il existe une différence entre «être aimant» et «être amour».
Etre aimant signifie donner de l’amour à quelqu’un, qu’on en ait pour soi-même ou non. Cela veut dire donner ce que l’on peut avoir ou ne pas avoir à donner. Ce type de don d’amour peut finalement épuiser, car on n’a pas toujours des ressources illimitées. Alors on se tourne vers autrui pour renouveler son stock d’amour, s’il n’arrive pas, on cesse de s’aimer soi-même, parce qu’on est exténué.
Etre amour, par contre, signifie m’aimer moi-même inconditionnellement, de telle manière que cela déborde et que quiconque autour de moi devienne tout simplement et automatiquement un destinataire de mon amour. Plus je m’aime, plus cela se déverse sur autrui. C’est quasiment comme être un récipient qui irrigue avec de l’amour. Lorsque je suis amour, je n’ai pas besoin que les gens se comportent d’une certaine manière pour qu’ils soient destinataires de mon amour. Ils reçoivent automatiquement mon amour du fait que je m’aime moi-même. Donc pour moi, cesser d’être amour signifie cesser de m’aimer moi-même. Par conséquent, je ne vais pas cesser d’être amour du fait d’autrui. »
L'auteure de cette réflexion, Anita Moorjani, est arrivée début 2006 dans un hôpital de Honk-Kong, avec un cancer en phase tellement terminale qu'on ne prévoyait pas qu'elle passe la nuit. Et effectivement, elle est décédée. Du moins mécaniquement, si j'ose dire. Anita a vécu ce qu'on appelle une EMI, une Expérience de Mort Imminente. Elle en est revenue avec une nouvelle vue de la vie. Si vous voulez en savoir plus, prenez le temps de partager l'allégresse contagieuse d'Anita sur cette vidéo. (46 mn que vous ne regretterez pas... ) Vous trouverez l'intégralité d'une interview plus étoffée sur cette page. Dans la même idée, vous apprécierez sans doute cet article : Est-il égoïste d'être heureux?- Détails
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On parle beaucoup des vertus de la gratitude. Mais qu'est-ce que la gratitude ? Au delà du merci de politesse, la gratitude est un sentiment qui vient du fond du cœur, qui fait du bien dans toutes les cellules, et qui a tendance à déborder sous la forme d'un sourire béat !
Les enfants sont des sources inépuisables d'étude. A moins d'être en situation de traumatisme, tout bébé sourit naturellement et en récompense largement sont entourage immédiat quand tous ses besoins de base ont été remplis (sommeil, nourriture, toilette... et câlins !).
Quelque part entre le bébé que nous avons été et maintenant, il arrive qu'on ait égaré cette capacité innée. En particulier quand la vie ne semble pas combler ces 4 besoins de base et nous présente des obstacles, dans les domaines de la santé, des relations avec les autres, des finances et autres. Et comme un savoir que l'on n'utilise pas, on finit par l'oublier. Pourtant la gratitude est toujours là.
Je vous propose de raviver votre aptitude à la gratitude avec un petit exercice quotidien : une série juste sur la gratitude. Vous verrez, c'est comme la gym, ça fait un bien fou, surtout au long terme, mais sans les courbatures !
Essayez, vous m'en direz des nouvelles !
Vous avez besoin d'un peu d'inspiration ? Qu'à cela ne tienne, voici une série pour vous lancer !
Avec toute ma gratitude pour votre lecture... et pour la gratitude contagieuse que vous répandez dans votre entourage :)
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Récemment, dans un aéroport, j'ai entendu un père et sa fille dans leurs derniers moments ensemble. Le vol était annoncé. Arrivant près de la porte de sécurité, ils se sont embrassés et le père dit «Je t'aime et je te souhaite assez.»
La fille répondit « Papa, notre vie ensemble a été plus qu'assez. Ton amour a été tout ce dont j’avais besoin. Je te souhaite assez, aussi, papa. »
Après une dernière bise, la fille est partie. Le père est allé vers la fenêtre où j'étais assis. Je pouvais voir qu’il avait besoin de pleurer et qu’il le voulait. J'ai essayé de ne pas m'immiscer dans son intimité, mais il m'a demandé : «Vous est-il déjà arrivé de dire au revoir à quelqu'un en sachant que vous ne vous reverriez jamais?»
« Oui. » ai-je répondu. Ceci me ramena au moment où j'avais exprimé mon amour et mon appréciation pour ce que mon père avait fait pour moi, Sachant que ses jours étaient comptés, j'ai pris le temps de lui dire face à face combien il comptait pour moi.
Je savais donc ce que cet homme vivait. « Pardonnez cette question, mais puis-je vous demander pourquoi vous croyez que vous ne vous reverrez jamais ? ».
« Je suis vieux et elle vit si loin. J'ai de gros soucis à affronter et la réalité est que son prochain voyage sera pour mon enterrement» dit-il.
« Quand vous vous disiez au revoir, je vous ai entendu dire « Je te souhaite assez ». Puis-je vous demander ce que cela signifie ? »
Il a commencé à sourire. « C’est un souhait qui passe de génération en génération dans notre famille. Mes parents le disaient à tout le monde.»
Il fit une pause un moment et regarda au ciel, comme s’il essayait de se souvenir du détail, et son sourire s'agrandit. « Quand nous disions « Je te souhaite assez », nous souhaitions à l'autre personne une vie remplie de juste assez de bonnes choses pour être heureux ». Alors, se tournant vers moi, il a partagé ce qui suit comme s’il récitait par coeur.
Je te souhaite assez de soleil pour que ton attitude reste lumineuse.
Je te souhaite assez de pluie pour mieux apprécier le soleil.
Je te souhaite assez de bonheur pour que ton esprit reste vivant.
Je te souhaite assez de douleur pour que même la plus petite joie dans la vie te paraisse bien plus grande.
Je te souhaite de gagner assez pour satisfaire tes besoins.
Je te souhaite de perdre assez pour apprécier tout ce que tu as.
Je te souhaite assez de « bonjour » pour traverser l'adieu final.
Il a alors commencé à pleurer et il s’est éloigné...
Et vous, avez-vous assez dans votre vie ?
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Bonjour! Vous êtes donc prêt(e) à continuer vers la fin de cette année? Si vous avez manqué la première étape, vous la trouverez ici
Merci à tous ceux qui ont partagé avec moi les bénéfices de l'étape d'hier. Aujourd'hui, je vous propose une étape un peu (enfin, euh... beaucoup ?) plus difficile. Etes vous prêt(e) pour un défi ?
Deuxième étape : Activer le pardon et le lâcher-prise.Et voilà, j'ai posé 2 "gros mots" d'un coup ! Pardon et lâcher prise.
Des gros mots qui reviennent encore et encore dans quasiment chaque histoire de libération émotionnelle que vous pouvez trouver sur mon site ou ailleurs.
Pardonner à soi, aux autres. Une démarche qui peut sembler impossible. Et pourtant...
Vous avez peut être déjà entendu parler du merveilleux travail que le Dr Lory Leyden a commencé il y a quelques années avec les survivants du génocide au Rwanda ? En très bref, cela a commencé par des séances d'EFT avec des groupes de ces survivants, qui ont vécu ou été témoins du pire, viol, tortures, meurtres, etc... Je ne parle pas de cela pour assombrir votre humeur, mais bien pour l'illuminer, Parce que le résultat de ces séances n'a pas tardé à se faire jour... Et une chose incroyable a commencé à arriver : le pardon. Ces jeunes adultes qui ont vécu l'impardonnable... ont réussi à pardonner ! Comme dit Lory, si EUX peuvent, alors nous avons une clé pour la paix dans le monde. Mais ce n'est pas tout. Le programme a maintenant évolué vers une reconstruction sociale et économique d'une génération qui était à priori perdue. Vous en apprendrez plus ici (Anglais uniquement, désolée)
Pour en revenir à nos moutons, à savoir le dernier jour de VOTRE année, le pardon et le lâcher prise ont-il fait partie de votre année ? Et si aucun exemple ne vous vient à priori à l'esprit, seriez vous prêt(e) à considérer la possibilité du pardon pour ce passage à la nouvelle année ?
Peut-être quelques exemples pratiques seront-ils utiles pour illustrer mon point ?
Julia a caché sa colère pendant 5 ans dans son épaule avant de bénéficier de la force du pardon, après un accident de voiture causé pas l'inattention de l'autre conducteur, et a finalement retrouvé un usage plus détendu de ses épaules. Emma a lâché prise sur sa peur de la récidive du cancer et découvert qu'il lui était possible de "s’ouvrir à la possibilité d’être heureuse".
Anna laisse partir la croyance qu'elle doit souffrir après son opération et bénéficie d'une cicatrisation naturelle et aisée. Hélène arrête de vouloir changer la manière dont son entourage réagit à ses idées et trouve la sérénité. Laetitia pardonne à sa mère après le décès de celle-ci et découvre qu'il n'y a pas de date limite pour apprendre... Tessa du haut de ses huit ans se pardonne ses erreurs passées pour retrouver de bonnes notes à l'école (sans compter sa maman qui se libère d'un très vieux souvenir d'échec au passage, une très jolie étude de cas si vous ne la connaissez pas!).
La liste est infinie...
Bref, pardon et lâcher prise sont des activités qui peuvent receler des trésors de bien être, mais qu'il est bon d'aborder avec discernement. Si le pardon est puissant, ce n'est pas pour autant une chose facile, et peut même être une étape dangereuse si on veut la forcer.
Repensez à votre année. Pourriez vous identifier 10 situations ou personnes que vous avez pardonnée(s), ou que vous êtres prêt(e) à pardonner, y compris vous même. Ou identifier des croyances sur lesquelles vous avez lâché prise, par exemple par rapport à la maladie ? Soit dit en passant, en explorant les possibilités de l'EFT avec la maladie de Lyme récemment, j'ai découvert que le pardon était là aussi un paramètre capital dans l'itinéraire de soulagement.
A nouveau, prenez votre temps, et trouvez 10 choses à pardonner ou à laisser derrière vous à cet instant où une année se clôt.
Notez les et... tapotez une série en les revoyant. Un point par événement/situation/personne, devant le miroir de préférence.
Ce processus s'applique à des événements ou des personnes qui vous "encombrent" mais que vous êtes prêt(e) à laisser partir, ou simplement reconnaître ce que vous avez déjà évacué et le célébrer.
Si au passage vous mettez à jour un événement ou un ressenti majeur qui amène des émotions trop fortes pour les rencontrer seul(e), vous pouvez les remettre "de côté" et penser à vous faire aider au plus tôt par une personne compétente. L'idée est de vous alléger de quelques bagages devenus inutiles, pas d'entreprendre de gros travaux! (Vous pouvez me contacter ici si vous avez besoin d'aide).
Par exemple :
Moi, Christine, je me pardonne d'avoir mis tant de temps à comprendre comment m'alimenter ! / ou d'avoir tant tardé pour tel projet ou telle action...»
Moi, Christine, je me pardonne ma colère contre Toto le jour où…
Moi, Christine, je pardonne à Toto d'avoir…
Etc….
A vous!
A vos crayons, revoyez vos rancunes et croyances limitantes, celles dont vous vous êtes libéré(e) cette année, et les autres... Nous sommes toujours en fin d'année, il vous reste quelques heures pour commencer à en évacuer d'autres :-)
Demain est un autre jour. Une fois que vous avez exploré cette deuxième étape, vous trouverez l'étape 3 ici, à votre rythme!